Ronces d’Auvergne et Limousin : éléments sur leur diversité régionale

Title

Brambles of Auvergne and Limousin: elements on their regional diversity

Résumé

Le présent article est une première mise à jour des connaissances contemporaines du genre Rubus sur les territoires auvergnats et limousins. Les données historiques bibliographiques sont abordées, puis une liste complète des espèces identifiées formellement depuis le début des années 2000 est établie ; y sont intégrés les nouveaux taxons décrits in Duboc & Mercier. (2023).

Abstract

This article is a first update of contemporary knowledge on the genus Rubus on the Auvergne and Limousin territories. The historical bibliographic data are discussed, then a complete list of species formally identified since the beginning of the 2000s is exposed, the new taxa described in Duboc & Mercier (2023) are included.

1. Données historiques locales

L’étude des ronces par les botanistes régionaux a été quasi totalement délaissée depuis des décennies. Il faut remonter à la fin du xixe siècle et début du xxe siècle pour trouver des écrits sur ce groupe. Henri Sudre est venu en 1903 prospecter une partie de l’Auvergne (gorges de la Dordogne, Livradois, Sancy, massif cantalien) et dans ses herbiers se trouvent de nombreuses parts de botanistes locaux tels que Charbonnel, Lavergne, Chassagne, Brévière et Lamotte pour le Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme. Gaston Genevier n’a prospecté qu’en Montagne bourbonnaise et région vichyssoise et s’est surtout basé sur des récoltes de quelques botanistes régionaux dans ses publications consacrées aux ronces (Genevier, 1860, 1873 et 1880) : Héribaud, Lamotte ou encore Lamy. C’est en retenant les conseils de Genevier que Lamotte (1877) les a intégrées dans son Prodrome de la Flore du Plateau central de France et que Héribaud (1891) a rédigé une clef des ronces du Plateau central. Pour être complet, Cariot a transmis quelques très rares récoltes de la région montluçonnaise à Gandoger (1884), un batologue (botaniste spécialisé dans l’étude des ronces) dont la classification taxonomique particulière n’a semble-t-il pas fait école.

Au milieu du xxe siècle, Chassagne (1956) analyse cette flore batologique régionale à partir des herbiers locaux et de ses récoltes où il y a malheureusement beaucoup trop d’erreurs d’identification pour donner une fiabilité à ses écrits, sans compter qu’il y adopte une classification des divers taxons assez complexe et non utilisée par le monde batologique de l’époque. Dans sa Flore d’Auvergne, Grenier (1992) néglige totalement ce groupe, n’y consacrant que deux pages très généralistes. La Flore du Limousin (CREN, 2001) fournit un certain nombre de données de ronces qui émanaient essentiellement de Robert Lugagne ou de Charles Legendre (1914, 1922), mais dont les identifications sont elles aussi trop souvent sujettes à caution.

En recoupant ces différentes sources historiques, on obtient plus de 220 noms différents de ronces pour le Plateau central. Ce chiffre peut apparaître comme très important et pourtant il est bien loin de la réalité pour une si vaste région ! Cette liste est toutefois entachée d’un défaut majeur de l’époque : la batologie était surtout pratiquée dans le grand nord-est de la France, en continuité du travail des botanistes allemands très en avance sur les connaissances françaises, et dans le sud-ouest avec l’important travail de Sudre. Les botanistes locaux ont alors trop souvent voulu rattacher leurs récoltes à des ronces de ces régions qui en fait sont absentes du Massif central, parfois même totalement de France ! Sudre (1904) relevait déjà cet aspect en signalant plusieurs espèces dont la présence locale lui apparaissait impossible. D’ailleurs les quelques examens d’herbiers locaux ont confirmé un grand nombre d’erreurs d’identification.

Jacques-Henri Leprince, du Conservatoire botanique national du Massif central (CBNMC), nous a communiqué, pour révision, la liste des taxons apparaissant dans la banque de données d’Auvergne, Rhône-Alpes et Limousin. Une large majorité de la dite liste est composée d’espèces non revues depuis 1950, donc avec une fiabilité douteuse. Malheureusement sur un peu plus de 170 taxons cités, seulement environ un tiers s’avère réellement présent ; tous les autres sont soit des taxons dont la présence est impossible sur le territoire d’étude, soit des espèces sanctionnées par des noms illégitimes ou des erreurs d’identification !

Nos prospections ont commencé au début des années 2000. Nous avons parcouru une partie des régions visitées par Sudre afin d’y retrouver les espèces qu’il avait signalées lors de sa venue, essentiellement pour l’instant Sancy, massif cantalien et gorges de la Dordogne. La session de 2019 des journées batologiques nationales, qui eut lieu en forêt de Tronçais dans l’Allier (Mercier, document de travail non publié), avait réuni une petite dizaine de batologues qui avaient pu découvrir nombre d’espèces dans ce magnifique massif forestier, dont une large majorité n’était pas décrite jusqu’à présent. Les zones géographiques des basses Combrailles, monts Dore et Dômes et futaies bourbonnaises de l’ouest en Auvergne font l’objet depuis une demi-douzaine d’années d’intenses prospections par l’un d’entre nous (PD). Un important travail de terrain est également mené depuis plusieurs années dans l’Ouest limousin pour y recenser tous les taxons rencontrés (LD). La très large majorité des données sont donc celles des rédacteurs, complétées par quelques données confirmées d’observateurs autres qui sont cités dans les textes spécifiques. Quelques données récentes issues des scans de parts d’herbiers, postérieures à 2000, consultables sur le site des Herbiers de Clermont-Ferrand (uniquement pour Rubus laciniatus), ont été retenues.

 

2. La complexité de la taxonomie

Il est reconnu que, sur le territoire concerné par cet article, fort peu d’espèces se reproduisent de façon classique : cela concerne R. idaeus, R. saxatilis, R. ulmifolius et R. aetnicus, plus quelques populations hybrides fertiles. La reproduction des autres ronces fertiles est apomictique, c’est-à-dire qu’elle se fait par graines presque toutes génétiquement identiques à la plante mère (presque toutes, car, pour compliquer les choses, une très petite proportion de ces graines est produite par reproduction classique, c’est pourquoi l’apomixie est dite facultative). Cette apomixie facultative concerne uniquement des espèces hybridogènes, c’est-à-dire issues d’une hybridation au départ. Ces espèces hybridogènes peuvent produire à leur tour, par hybridation entre elles ou avec des espèces non apomictiques, d’autres espèces hybridogènes, ce qui aboutit immanquablement à une « prolifération » de taxons. Dans ces conditions, il est probablement utopique de vouloir cerner la totalité de la batoflore à vaste échelle !

C’est pour tenter de résoudre ce problème qu’à partir des années 1970 l’école batologique allemande avait « réduit » le concept d’espèces à des taxons présents sur au moins une distance de 50 km, ou un peu moins si les populations étaient suffisamment notables. Dans ce système, les taxons plus localisés, très nombreux mais représentant à eux tous en principe assez peu d’individus sur le terrain, sont réduits au statut de biotypes ne méritant pas d’être nommés. Cela paraissait être une solution séduisante pour simplifier les choses. La réalité sur le terrain n’est cependant pas aussi simple, notamment dans des régions largement sous-prospectées telle que celle étudiée ici. La proportion de biotypes très localisés y apparaît à première vue importante et il semblerait raisonnable de ne nommer que les ronces se retrouvant sur au moins deux stations distantes de quelques kilomètres. Mais lorsque l’on découvre une région non ou peu prospectée, rien ne permet de dire que tel ou tel biotype ne se retrouvera pas au final, dans un temps indéterminé, sur une ou plusieurs nouvelles stations grâce à l’effort de prospection, lui donnant alors une validité spécifique. Il est donc essentiel de décrire tous les taxons rencontrés en attendant de pouvoir les comparer et un jour en extraire de nouvelles espèces, en excluant toutefois les plantes visiblement stériles, mal formées, réduites à des petits buissons chétifs isolés. La batoflore présente un caractère que l’on peut qualifier de « régional » car effectivement, en quelques dizaines de kilomètres, cette flore change en grande majorité, les espèces à large répartition étant en fait nettement minoritaires. Ce constat de diversité « régionaliste » a d’ailleurs été mise en évidence en comparant la diversité des ronces de trois zones distantes chacune de plus de cinquante kilomètres, qui accueillaient plus de deux cents taxons : on ne retrouvait que cinq espèces communes à ces trois secteurs (Duboc, 2022).

La systématique du genre Rubus reste un débat qui semble sans fin depuis des décennies. Dans cet article la dénomination de certains sous-genres, sections ou séries présente des suggestions de révision dans l’attente d’une publication future stabilisée, travail en cours de D.P. Mercier.

 

3. Les espèces formellement identifiées à partir de récoltes récentes

En 2024, il est possible de confirmer la présence sur les territoires auvergnat et limousin de 87 espèces à nomenclature valide, incluant sept espèces pourvues d’une nomenclature révisée, ainsi que onze nouvelles espèces récemment typifiées (Duboc & Mercier, 2024 ; les images des scans des holotypes déposés aux Herbiers de Clermont-Ferrand sont incluses dans cet article) et trois en projet de validation. Le travail de recensement sur le terrain reste imposant, surtout avec si peu de botanistes s’intéressant à ce groupe complexe. La batoflore régionale, outre le fait qu’elle n’a quasiment plus été étudiée récemment, présente des particularités qui aboutiront sûrement à la description de nombreux nouveaux taxons nationaux. Contrairement au grand Nord-Est, à la façade atlantique ou encore au Sud-Ouest, les recherches régionales contemporaines sur cette vaste zone n’en sont qu’à leur début et ce n’est malheureusement pas avec deux ou trois botanistes locaux se penchant sur ce genre que les connaissances vont rapidement avancer et se pérenniser. La spécificité régionale est donc encore largement sous-estimée. Pour chaque espèce, un échantillon de communes et dates est cité issu d’observations de terrain uniquement postérieures à l’année 2000. Les observateurs auteurs de cette synthèse sont signalés par leurs initiales : DM pour David Mercier, PD pour Pascal Duboc, LD pour Lydie Dufeu. Chaque espèce est également sanctionnée par un nom français suite à la publication de Mercier (2024).

 

3.1. Sous-genre Batotypus (Dumort.) Merino 1905

Rubus saxatilis L. 1753 (Grélotte des rochers) : Puy-de-Dôme : Chambon-sur-Lac (19/08/15, Ph. Antonetti), Perpézat (04/07/04, Y. Perret), Saint-Pierre-la-Bourlhonne (14/10/06, J. Galtier ; 2017, BiodivAURA), Anzat-le-Luguet (2009, source CBNMC) ; Cantal : Marcenat (23/09/09, S. Nicolas), Albepierre-Bredons (23/06/01, H. Lassagne), Le Falgoux (04/07/14, PD), Mandailles-Saint-Julien (2008, BiodivAURA), Saint-Paul-de-Salers (2008, BiodivAURA), Laveissière (2008, BiodivAURA), Lavigerie (2012, BiodivAURA), Le Claux (2016, G. Thébaud) ; Haute-Loire : Les Estables (30/07/18, M. Viallon).

Ce taxon, à tiges herbacées et ne survivant généralement pas à l’hiver, n’est présent qu’au-dessus de 1 300 m, mais est en nette régression régionale, ayant par exemple semble-t-il disparu de la chaîne des Dômes, ne fournissant que très peu de données dans le massif cantalien, sur les hauts sommets des monts Dore, Haut-Forez et Mézenc. Sa raréfaction pourrait bien s’accentuer encore avec le changement climatique en cours.

Cette espèce, classiquement considérée comme appartenant au sous-genre Cylactis, paraît mieux classée au sein du sous-genre Batotypus Merino (1905 : 411), nomen et status nov. pour R. sect. Batotypus Dumort. (1827 : 94, nom. superfl.). En effet, tout commence par la publication de R. sect. Chamaebatus Wallr. (1822 : 224). Ce nom de Wallroth est uniquement basé sur l’espèce R. saxatilis L., qui est donc son holotype. En 1827, Dumortier publie R. sect. Batotypus Dumort. qui inclut R. saxatilis L. et cela engendre une mise en synonymie automatique de sect. Batotypus Dumort. avec sect. Chamaebatus Wallr. En effet, la section Batotypus Dumort. contient d’autres espèces, mais aucune de ces autres espèce n’est holotype d’une section déjà publiée à ce moment-là ; il s’agit donc là d’une typification automatique par inclusion du matériel type d’un taxon déjà publié de même rang. La nécessité de distinguer un sous-genre vient du fait que des études ont montré qu’il s’agit d’une espèce hybridogène entre les sous-genres Idaeobatus et Cylactis sensu stricto ; c’est également la vision taxonomique de Flora germanici récemment publié (Hassler et al., 2024), qui utilise un nom superflu : R. subg. Petrobatus (Čelak.) Krassovsk. (2001 : 390), basionyme R. (rang indéfini) Petrobatus Čelak. (1867 : 635).

 

3.2. Sous-genre Idaeobatus Focke 1911 ; section Batidea Dumort. 1827

Le nom classiquement utilisé de section Idaei Gray 1821 est illégitime puisque Gray n’a jamais écrit qu’il s’agissait d’une section et ne donne aucun rang. Le premier à donner un rang de section est Dumortier : il est donc correct de retenir comme nom valide celui de R. sect. Batidea Dumort. 1827.

Rubus idaeus L. 1753 (Framboisier commun) : espèce commune et très largement distribuée au-dessus de 500 m d’altitude, devenant beaucoup rare plus bas jusque vers 300 m et pour ainsi dire absente sous cette dernière altitude ou alors liée à des plantes échappées d’origine horticole. Elle atteint les 1 700 m d’altitude en haute Auvergne. Pour ne pas alourdir le texte, la longue liste de communes où elle est présente n’est pas développée ici, puisqu’elle est omniprésente sur toutes les communes des massifs montagneux d’Auvergne par exemple.

 

3.3. Sous-genre Porphyrobatus A. Beek & D.P. Mercier 2024 ; section Suberecti Lindl. 1835, sensu stricto

Ce sous-genre regrouperait les sections Suberecti et Subidaei (Focke) Asch. & Graebn. 1905, cette dernière section n’ayant aucune espèce présente dans le Massif central. Cette section Suberecti, qui fut aussi nommée Nessenses au rang de série, ne doit pas être confondue avec la série Rubus qui fut aussi nommée Suberecti du fait d’un port également plus ou moins dressé.

Rubus nessensis Hall 1794 (Muroisier commun) : Creuse : Évaux-les-Bains (11/07/12, PD), Mainsat (08/07/09, DM), Saint-Pardoux-Morterolles (20/06/19, DM), Saint-Michel-de-Veisse (12/07/09, DM), Faux-Mazuras (20/06/09, DM), Saint-Yrieix-la-Montagne (13/07/09, DM), Budelière (14/09/22, PD), Royère-de-Vassivière (20/06/09, DM), Arfeuille-Châtain (15/06/23, PD) ; Corrèze : Tarnac (29/08/21, DM), Meymac (17/07/09, DM), Ambrugeat (18/07/09 et 11/07/17, DM), Rosiers-d’Égletons (10/07/16, DM), Saint-Yrieix-le-Déjalat (19/07/09, DM), Chaumeil (19/07/09, DM), Lamazière-Basse (04/07/09, DM) ; Haute-Vienne : Beaumont-du-Lac (02/07/09, DM), Le Palais-sur-Vienne (20/06/18, LD), Nieul (20/06/20, LD), Bonnac-la-Côte (17/07/21, LD) ; Puy-de-Dôme : Youx (18/06/22, PD). Cette ronce semble assez largement répartie sur les hauts plateaux limousins, essentiellement au-dessus des 400 m d’altitude.

 

3.4. Sous-genre Rubus

Section Rubus sous-section Rubus

Série Rubus

Sépales verts ± poilus non tomenteux (sauf vers leurs marges), feuilles caduques à l’automne sans aucun tomentum, tige ne s’enracinant pas par son apex peu ou pas retombant. À noter que le regroupement classique, que nous avons gardé pour cet article, serait à réviser car seul R. plicatus (et peut-être R. bertramii ?) appartiendrai(en)t à cette section (en Europe) (Sochor et al., 2015). Les autres espèces classiquement rattachées à cette série sont hybridogènes avec d’autres sections, il serait donc nécessaire de les reclasser dans une série dédiée nommée Semisuberecti Focke 1914 de la sub-sect. Sylvatici. En attendant une révision éventuelle tenant compte de ces éléments, nous les conservons dans cette série Rubus.

 

Rubus bertramii G. Braun 1877 (Ronce de Bertram) : Creuse : Sannat (06/08/09, PD) ; Haute-Vienne : Nedde (28/08/21, LD), Saint-Mathieu (14/10/21, LD), Couzeix (09/10/21, LD), Thouron (28/08/18, LD), Rilhac-Rancon (05/06/21, LD), Nieul (06/06/21, LD), Le Palais-sur-Vienne (05/06/21, LD), La Geneytouse (10/08/20, LD), Bonnac-la-Côte (13/07/20, LD), Chamboret (18/11/20, LD), Ambazac (18/06/18, LD), Panazol (26/10/19, LD) ; Corrèze : Meymac (12/07/17, DM). La distinction parfois problématique avec Rubus plicatus, voire Rubus sulcatus, a entraîné un certain nombre de confusions par le passé.

 

Rubus divaricatus P.J. Müll. 1858 (Ronce divariquée) : Allier : Le Brethon (06/06/22, PD), La Petite-Marche (10/05/11, PD) ; Corrèze : Sérandon (04/07/19, DM) ; Creuse : Arfeuille-Châtain (15/06/23, PD). Elle fut autrefois assez souvent citée par exemple de basse Combraille (peut-être des confusions avec d’autres espèces de cette même série ?), mais à ce jour l’espèce apparaît bien rare.

 

Rubus holerythros Focke 1885 (Ronce toute rouge ; photo 1) : Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (28/06/19, collectif Tronçais ; 15/06/23, PD), Cérilly (22/06/19, collectif Tronçais) ; Corrèze : Rosiers-d’Égletons (10/07/16 et 04/07/19, DM), Sarran (04/07/19, DM), Gimel-les-Cascades (10/07/16, DM), Ambrugeat (10/07/16 et 11/06/17, DM), Bouysse (04/07/19, DM) ; Haute-Vienne : Chamboret (30/06/22, LD), Les Cars (10/05/22, LD), Compreignac (02/07/21, LD), Thouron (24/08/21, LD), Saint-Just-le-Martel (11/08/21, LD), Panazol (10/08/21, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (14/07/21, LD), Feytiat (04/07/21, LD), Chaptelat (09/06/21, LD), La Roche-L’Abeille (21/05/20, LD), Le Palais-sur-Vienne (29/06/18, LD), Saint-Jouvent (28/06/17, LD), Limoges (09/06/22, LD). Elle ne pénètre apparemment pas le centre de la zone, contournant par l’ouest et le nord le Massif central.

Photo 1. Rubus holerythros Focke ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus integribasis P.J. Müll. ex Boulay 1868 (Ronce du Holstein) : Creuse : Lussat (20/10/12, PD) ; Corrèze : Ambrugeat (25/07/15, 10/07/16 et 11/06/17, DM), Rosiers-d’Égletons (10/07/16 et 04/07/19, DM), Bort-les-Orgues 05/07/19, DM).

 

Rubus oblongifrons (Sudre) E.G. Camus, Gillot & Malinv. 1905 (Ronce à feuillage oblong) : Corrèze : Tarnac (03/07/19, DM), Moustier-Ventadour (04/07/19, DM) ; Creuse : Lussat (30/06/12, PD) ; Haute-Vienne : Saint-Jouvent (20/08/17, LD), Allier : Haut-Bocage (08/08/20, PD).

 

Rubus plicatus Weihe & Nees 1822 (Ronce plissée) : Puy-de-Dôme : Saint-Ours (10/06/22, PD), Saint-Sauves-d’Auvergne (25/07/15, DM), Charensat (24/08/12, PD), Orcines (10/07/19, PD), La Tour-d’Auvergne (16/08/20, PD), Chanat-la-Mouteyre (10/06/22, PD), Le Mont-Dore (03/07/23, PD), La Tour-d’Auvergne (02/07/23, PD) ; Creuse : Saint-Martin-Château (16/07/21, LD), Saint-Martin-Sainte-Catherine (16/07/19, LD), Saint-Yrieix-la-Montagne (13/07/09, DM), Royères-de-Vassivière (15/07/09, DM), Gentioux-Pigerolles (15/07/09, DM) ; Corrèze : Tarnac (29/08/21, DM), Eygurande (05/07/19, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM), Peyrelevade (15/07/09, DM), Sornac (03/07/09, DM), Saint-Merd-les-Oussines (17/07/09, DM), Vitrac-sur-Montane (04/07/19, LD), Saint-Augustin (04/07/19, LD) ; Haute-Vienne : Saint-Bazile (14/10/21, LD), Rempnat (29/08/21, LD), Feytiat (26/06/21, LD) Nieul (06/06/21, LD), Le Palais-sur-Vienne (06/06/21, LD), Chamboret (22/06/20, LD), Compreignac (28/10/20, LD), Aureil (07/09/20, LD), La Geneytouse (10/08/20, LD), Rilhac-Rancon (23/06/18, LD), Nieul (09/09/20, LD), Roziers-Saint-Georges (12/10/22, LD). Elle présente localement une répartition collinéo-montagnarde au-dessus des 500 m d’altitude.

 

Rubus sulcatus Vest 1821 (Ronce sillonnée) : Corrèze : Ambrugeat (27/07/15, DM), Bonnefond (18/07/09, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM), Saint-Salvadour (20/07/09, DM), Pierrefitte (21/07/09, DM), Saint-Jal (20/07/09, DM), Uzerche (22/07/09, DM) ; Creuse : Banize (12/07/09, DM), Sannat (30/06/20, PD), Évaux-les-Bains (06/08/09, PD), Lussat (11/06/17, PD), Saint-Julien-la-Genête (19/06/19, PD), Chambonchard (02/07/14, PD), Arfeuille-Châtain (08/07/09, DM), Lupersat (09/07/09, DM), Saint-Pardoux-le-Neuf (10/07/09, DM), Moutier-Rozeilles (11/07/09, DM), Aubusson (11/07/09, DM), Blessac (11/07/09, DM), Budelière (10/10/22, PD) ; Haute-Vienne : Saint-Priest-Taurion (17/06/20, LD), Saint-Amand-le-Petit (13/07/16, LD), Saint-Paul (24/06/20, LD) ; Allier : Haut-Bocage (15/07/21, PD), Prémilhat (17/06/24, PD), Teillet-Argenty (17/06/24, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (14/06/16, PD), Youx (09/07/22, PD).

 

Rubus treignacensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Treignac ; photo 2) : Creuse : Budelière (14/07/10, PD), Chambon-sur-Voueize (24/07/10, PD), Évaux-les-bains (03/07/21, PD), Chambonchard (03/07/21, PD), Saint-Pierre-Bellevue (02/07/19, DM) ; Corrèze : Treignac (04/07/19, DM), Chaumeil (04/07/19, DM), Tarnac (04/07/19, DM) ; Haute-Vienne : Beaumont-du-Lac (02/07/19, DM).

Photo 2. Rubus treignacensis Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Rubus vassivierensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Vassivière ; photo 3) : Creuse : Faux-la-Montagne (02/06/19, DM), Rougnat (20/06/19, DM), Gentioux-Pigerolles (02/09/20, DM), Saint-Martin-Château (21/06/19, DM) ; Corrèze : Sérandon (04/07/19, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM), Moustier-Ventadour (04/07/19, DM), Saint-Augustin (04/07/19, DM), Chaumeil (04/07/19, DM), Tarnac (03/07/19, DM), Meymac (03/07/19, DM), Bugeat (03/07/19, DM), Saint-Merd-les-Oussines (16/07/09, DM), Ambrugeat (25/07/15, DM) ; Haute-Vienne : Peyrat-le-Château (21/06/19, DM), Rempnat (30/06/23, LD).

Photo 3. Rubus vassivierenis Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Section Rubus sous-section Sylvatici

Série Tephrocaulon Boulay 1877 (synonyme : série Discolores pro parte, typus excl.)

Rubus ulmifolius Schott 1818 (synonyme R. rusticanus Mercier ; Ronce rustique). Au point de vue phylogénique, R. ulmifolius appartient à l’un des cinq pôles de diversification des espèces amphimictiques et cette espèce a donné de très nombreuses espèces apomictiques par hybridation avec les quatre autres groupes d’espèces amphimictiques (Caesii, Poiretiani, Grandifolii et Rubus). C’est probablement la ronce la plus abondante et largement distribuée dans la zone considérée. Le grand nombre de communes où l’espèce est détectée n’est pas développé ici pour ne pas alourdir le texte, cette ronce étant quasi omniprésente sous les 700 m d’altitude, n’atteignant qu’exceptionnellement les 1 000 m. De très nombreuses variétés ont été décrites par le passé en fonction de la forme des feuilles, couleur des fleurs, forme de l’inflorescence, mais sans réelle validité.

 

Série Poiretiani Tratt. 1823 (synonyme : série Canescentes auct.)

Rubus aetnicus Weston 1770 (synonymes R. tomentosus auct., R. canescens auct. ; Ronce tomenteuse) : Creuse : Évaux-les-Bains (08/06/18, PD), Moutier-Rozeille (12/07/09, DM) ; Allier : Domérat (14/06/19, J.-F. Gaffard), Terjat (20/06/23, PD) ; Cantal : Le Vaulmier (26/07/16, DM) ; Puy-de-Dôme : Saint-Ours (17/07/22, PD).

Cette ronce fut unanimement rattachée par erreur à R. canescens DC. ces dernières décennies ou à R. tomentosus Borkh. du temps de Boulay et de Sudre. Elle est plutôt thermophile et elle est souvent introgressée par des ronces des autres séries, de fait la forme pure semble rare. Elle atteint les 1 000 m d’altitude sur basalte dans la chaîne des Dômes. Les deux variétés « type » et « glabratus » ont été notées localement.

 

Série Piletocaulon Boulay 1877

L’ancien groupe des « Discolores« , très diversifié en France, est ici divisé en trois groupes : la série Tephrocaulon (cf. supra) et les séries Piletocaulon et Candicantes. Les espèces apomictiques se répartissent en deux séries : d’une part le groupe le plus proche de la série Tephrocaulon, nommé série Piletocaulon, à tiges souvent nettement poilues, pétioles jamais longuement sillonnés, feuilles à folioles souvent glabres dessus, jamais poilues-étoilées, souvent larges et nettement apiculées, les basales et les latérales en général nettement pétiolulées, l’inflorescence souvent assez large ou robuste ; d’autre part le groupe plus ou moins intermédiaire entre les séries Tephrocaulon et Poiretiani, représenté par la série Candicantes (cf. infra).

 

Rubus luxurians Ripart ex Genev. 1880 (Ronce à fleurs blanches). Cette ronce a été longtemps nommée Rubus albiflorus Boulay & Lucand 1881, mais par règle de priorité d’ancienneté de nom il faut retenir Rubus luxurians : Creuse : Mainsat (01/07/10, PD), Budelière (15/06/17, PD), Chambon-sur-Voueize (13/06/18, PD), Sannat (23/06/12, PD), Saint-Julien-la-Genête (13/06/18, PD), Évaux-les-Bains (10/06/24, PD), Arfeuille-Châtain (15/06/23, PD) ; Corrèze : Bort-les-Orgues (05/07/19, DM) ; Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (06/06/23, PD), Cosne-d’Allier (10/06/20, PD), Tortezais (10/06/20, PD), Haut-Bocage (19/06/22, PD), Marcillat-en-Combraille (24/06/23, PD), Virlet (24/06/23, PD), La Crouzille (24/06/23, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (12/06/24, PD).

 

Rubus armeniacus Focke 1875 (Ronce d’Arménie) : Allier : Saint-Fargeol (05/06/12, PD) ; Haute-Vienne : Saint-Priest-Taurion (15/06/20, LD), Panazol (15/06/18, LD), Limoges (05/06/18, LD). Cette ronce exogène est parfois signalée non loin des zones habitées en subspontanée.

 

Rubus belhacenei A. Beek & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Belhacène) : Allier : Arpheuilles-Saint-Priest (24/06/23, PD), Ronnet (24/06/23, PD) ; Creuse : Fontanières (13/06/23, PD).

 

Rubus bifrons Vest 1821 (Ronce forte) : Corrèze : Ambrugeat (10/07/16, DM), Meymac (10/07/16, 12/07/17, DM), Rosiers-d’Égletons (10/07/16, 04/07/19, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM). Cette espèce apparaît bien rare localement, se cantonnant plutôt à moyenne altitude. Citée plus fréquemment par le passé, il est fort possible que nombre d’observations anciennes se rapportaient à des taxons proches.

 

Rubus devitatus Matzk. 2006 (Ronce évitée ; photo 4) : Haute-Loire : Polignac (13/07/14, PD). Ronce nettement orientale en France, elle atteint ici une remarquable limite de répartition nationale.

Photo 4. Rubus devitatus Matzk. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus fallax P.J. Müll. 1859 (Ronce trompeuse ; observatrice : LD ; photo 5) : Haute-Vienne : Boisseuil (01/07/24), Magnac-Laval (21/06/24), Panazol (27/06/24), Saint-Priest-Thaurion (02/07/24), Azat-le-Ris (20/06/19), Les Cars (17/07/22), Limoges (09/06/22), Chaptelat (06/06/22), Vals-d’Issoire (11/10/21), Cieux (18/10/21), Saint-Jouvent (01/09/21), Chamboret (01/09/21), Saint-Léonard-de-Noblat (11/08/21), Tersannes (04/08/21), Saint-Ouen-sur-Gartempe (06/07/21), Feytiat (03/03/21), Eyjeaux (04/03/21), Poulenat (04/03/21), Sauviat-sur-Vige (09/10/20), Bonnac-la-Côte (13/05/20), Couzeix (25/06/20), Saint-Just-le-Martel (19/06/20), La Roche-l’Abeille (21/05/20) ; Creuse : Saint-Martin-Sainte-Catherine (11/10/18). Elle semble bien présente mais limitée à l’extrême ouest du Limousin. Elle a été synonymisée par erreur avec Rubus questieri, alors que cette dernière est de la série Nemorenses.

Photo 5. Rubus fallax P.J. Müll. ; L. Dufeu, CC-BY-NC-ND.

Rubus geniculatus Kaltenb. 1844 (Ronce genouillée) : Creuse : Mainsat (08/07/09, 15/06/23, DM et PD), Arfeuille-Châtain (08/07/09, DM), Aubusson (10/07/09, 11/07/09, DM), Moutier-Rozeille (10/07/09, DM), Saint-Pardoux-le-Neuf (10/07/09, DM), Néoux (10/07/09, DM), Saint-Alpinien (09/07/09, 10/07/09, DM), Lupersat (09/07/09, DM) ; Corrèze : Bort-les-Orgues (05/07/19, 27/07/15, DM), Ambrugeat (25/07/15, 11/07/17 et 10/07/16, DM) ; Haute-Vienne : Nieul (26/06/20, LD) ; Alllier : Haut-Bocage (12/06/23, PD). Cette espèce semble localement apprécier surtout les hauts plateaux limousins au-dessus des 400 m d’altitude.

 

Rubus nemophilus Ripart ex Genev. 1869 (synonyme R. gillotii Boulay ; Ronce de Gillot ; photo 6). Elle est très largement distribuée sous les 700 m d’altitude, rare sur substrat calcaire, pouvant atteindre exceptionnellement 1 400 m d’altitude dans les monts Dore. Elle est l’une des deux ronces les plus abondantes de la zone avec Rubus ulmifolius ; observée sur un trop grand nombre de communes pour être toutes citées ici afin de ne pas alourdir le texte.

Photo 6. Rubus nemophilus Ripart ex Genev. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus nerisiensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Néris) : Allier : Teillet-Argenty (15/06/2021, PD et DM).

 

Rubus procerus P.J. Müll. ex Boulay 1869 (synonyme R. praecox auct. ; Ronce robuste) : Creuse : Reterre (01/07/10, PD), Évaux-les-Bains (09/07/22, PD), Budelière (04/07/23, PD) ; Puy-de-Dôme : Cournon-d’Auvergne (24/06/15, PD) ; Haute-Vienne : Isle (22/06/19, LD).

 

Rubus spina-curva Boulay & Gillot 1877 (Ronce courbe-épine ; photo 7) : Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (29/06/19, collectif Tronçais), Cérilly (28/06/19, DM, collectif Tronçais), Isle-et-Bardais (14/07/22, PD), Le Brethon (24/06/19, collectif Tronçais), Urçay (29/06/19, collectif Tronçais), Lignerolles (30/06/21, PD), Teillet-Argenty (04/08/22, PD), Mazirat (20/07/21, PD), La Petite-Marche (05/08/22, PD), Marcillat-en-Combraille (20/07/21, PD), Terjat (20/07/21, PD), Virlet (20/07/21, PD), Arpheuilles-Saint-Priest (22/06/24, PD), Saint-Genest (22/06/24, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (22/06/24, PD), Teillet-Argenty (22/06/24, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (01/07/21, PD), Pionsat (22/06/22, PD), Le Quartier (22/06/22, PD) ; Creuse : Tardes (01/07/17, PD), Reterre (01/07/17, PD), Évaux-les-Bains (01/07/17, PD), Chambonchard (16/06/18, PD), Sannat (29/06/22, PD), Budelière (29/06/22, PD), Lépaud (29/06/22, PD), Chambon-sur-Voueize (03/07/24, PD), Fontanières (03/07/24, PD), Reterre (03/07/24, PD), Charron (11/06/24, PD) ; Haute-Vienne : Moissannes (10/09/24, LD), Saint-Just-le-Martel (05/06/22, LD), Chaptelat (11/08/22, LD), Rempnat (29/08/21, LD), Le Châtenet (24/10/21, LD), Limoges (05/06/22, LD), Isle (03/09/22, LD), Panazol (03/08/22, LD), Saint-Priest-Taurion (28/08/22, LD), Eyjeaux (20/11/21, LD), Saint-Denis-des-Murs (10/11/22, LD) ; Corrèze : Meymac (12/07/17, DM), Sarran (04/07/19, DM), Saint-Augustin (04/07/19, DM). Elle apparaît assez fréquente dans le nord-ouest de la zone et pourrait être à l’origine d’un certain nombre de citations passées du « vrai » Rubus bifrons qui apparaît très rare régionalement.

Photo 7. Rubus spina-curva Boulay & Gillot ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus winteri (P.J. Müll. ex Focke) Foerster 1878 (Ronce de Winter) : Creuse : Saint-Martin-Château (16/07/21, LD), Évaux-les-Bains (13/06/20, PD), Chambonchard (17/06/18, PD), Saint-Julien-la-Genête (09/07/17, PD), Chambon-sur-Voueize (19/06/23, PD), Sannat (19/06/23, PD), Fontanières (19/06/23, PD), Charron (17/06/24, PD), Sainte-Feyre (01/07/19, LD) ; Corrèze : Gimel-les-Cascades (10/07/16, DM), Ambrugeat (11/06/17, DM) ; Haute-Vienne : Saint-Jouvent (02/07/21, LD), Boisseuil (30/06/21, LD), Nieul (26/06/20, LD), Limoges (11/01/20, LD), Saint-Amand-le-Petit (02/07/19, DM), Bonnac-la-Côte (17/07/21, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (14/07/21, LD), Panazol (01/07/21, LD), Chamboret (22/06/20, LD), Royères (12/08/18, DM), Saint-Priest-Taurion (28/06/20, LD), Vicq-sur-Breuilh (03/11/17, LD) ; Allier : Sainte-Thérence (19/07/21, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (19/07/21, PD), Teillet-Argenty (19/07/21, PD), Saint-Fargeol (19/07/21, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (28/06/19, DM) ; Cantal : Saint-Étienne-de-Chomeil (15/07/16, DM) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (20/06/20, PD), Saint-Hilaire (10/06/24, PD).

 

Série Candicantes (Lees) Focke 1877 (synonyme : série Subtomentosi (Sudre ex Bouvet) A. Beek)

Série se distinguant de la précédente par sa morphologie rappelant plus ou moins celle de R. aetnicus : tiges à aiguillons homogènes, souvent glabres, pétiole longuement canaliculé, feuilles à face supérieure souvent poilue, parfois poilue-étoilée, à face inférieure souvent mollement tomenteuse, à folioles souvent assez étroites, toujours brièvement apiculées, les basales plus ou moins sessiles, les latérales courtement pétiolulées, l’inflorescence étroite et allongée, ou à pédicelles fins.

 

Rubus montanus Lib. ex Lej. 1813 (Ronce des montagnes ; photo 8) : Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, DM) ; Creuse : Chambonchard (17/07/12, PD), Évaux-Les-Bains (14/07/19), PD) ; Haute-Vienne : Aureil (07/09/20, DM).

Photo 8. Rubus montanus Lib. ex Lej. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus obtusatus P.J. Müll. 1859 (Ronce obtuse) : Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (28/06/19, collectif Tronçais), Meaulne-Vitray (24/06/19, collectif Tronçais) ; Corrèze : Meymac (12/07/17 et 29/08/21, DM) ; Haute-Vienne : Saint-Denis-des-Murs (14/06/22, LD), Aureil (07/09/20, LD), Nieul (26/06/20, LD), Bujaleuf (08/09/20, LD), Saint-Just-le-Martel (19/06/20, LD), Vicq-sur-Breuilh (04/09/22, LD), Panazol (27/05/21, LD), Chamboret (22/06/20, LD), Eyjeaux (30/06/20, LD), Rilhac-Rancon (28/07/24, LD).

 

Rubus pericrispatus Holub & Travn. 2002 (Ronce à bords frisés ; observateur : PD) : Creuse : Évaux-les-Bains (10/07/21), Chambonchard (20/06/15).

 

Rubus phyllostachys P.J. Müll. 1858 (Ronce feuille-épi) : Allier : Saint-Bonnet-Tronçais (24/06/19 et 12/06/24, DM et PD)) ; Corrèze : Lamazière-Basse (04/07/19 ; DM).

 

Rubus stenophyllus P.J. Müll. 1859 (Ronce sténophylle ; photo 9) : Corrèze : Tarnac (3/07/19, DM ; 28/06/23, LD) ; Haute-Vienne : Ambazac (11/06/22, LD), Couzeix (28/01/22, LD), Beynac (25/06/21, LD), Panazol (20/10/20, LD), Compreignac (28/10/20, LD), Feytiat (19/04/21, LD), Limoges (15/06/21, LD), Dournazac (12/08/21, LD), Saint-Priest-Taurion (27/10/21, LD), Val-d’Issoire (11/10/21, LD), Saint-Bazile (14/10/21, LD), Saint-Priest-Ligoure (10/10/21, LD), Bellac (12/10/21, LD), Gorre (14/10/21, LD), Saint-Martin-le-Vieux (11/09/19, DM), Panazol (13/07/17, LD), Les Cars (11/09/20, LD), Nieul (09/09/20, LD), Saint-Paul (24/06/20, LD), Saint-Just-le-Martel (05/08/22, LD), Chamboret (30/06/22, LD), Saint-Yrieix-sous-Aixe (12/11/22, LD), Bosmie-l’Aiguille (05/09/20, LD), Eyjeaux (30/06/20, LD), Saint-Jouvent (02/09/20, LD), La Geynetouse (10/08/20, LD), Isle (14/06/20, LD), Thouron (14/11/19, LD), Aureil (20/11/19, LD), Le Châtenet-en-Dognon (14/06/18, LD), Le Palais-sur-Vienne (28/06/20, LD), Bonnac-la-Côte (07/08/20, LD), Rilhac-Rancon (28/07/24, LD), Moissannes (10/09/24, LD). Fréquente dans l’Ouest limousin, sa répartition en « contournement » du Massif central est du même type que celles de Rubus holerythros, R. imbricatus ou R. pedatifolius.

Photo 9. Rubus stenophyllus P.J. Müll. ; L. Dufeu, CC-BY-NC-ND.

Série Hayneani Tratt. 1823 (synonyme : Rhamnifolii auct.)

Cette série rassemble les espèces très influencées par leurs ancêtres de la série Rubus (par des tiges assez hautement arquées, à aiguillons homogènes, souvent glabres, parfois un pétiole longuement canaliculé) et ceux de la série Piletocaulon (par un tomentum foliaire en général toujours un peu présent, rarement très dense, un apex foliaire bien marqué). Mais attention, il n’est pas toujours aisé de faire la distinction avec des spécimens de la série Piletocaulon venant en zone fortement ombragée ne favorisant pas le développement d’un tomentum marqué. De plus une espèce comme Rubus pedatifolius ne présente souvent pas de tomentum sous-foliaire.

 

Rubus laciniatus Willd. 1806 (Ronce laciniée) : Haute-Vienne : Limoges (06/12/16, G. Fannechères), Compreignac (20/07/15, A. Lebreton) ; Haute-Loire : Saint-Victor-Malescours (15/08/10, J. Fournel) ; Puy-de-Dôme : Clermont-Ferrand (01/01/02, F. Rubio), Chambon-sur-Lac (26/07/04, V. Hugonnot), Cros (01/08/04, J.-L. Lamaison) ; Allier : Échassières (01/07/12, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (01/01/02, E. Brugel). Espèce exogène rarement signalée en subspontanée non loin de zones habitées.

 

Rubus pedatifolius Genev. 1860 (synonyme R. clethrophilus Genev., nom. superfl. ; Ronce cléthrophile ; photo 10) : Creuse : Saint-Martin-Château (20/06/19, DM), Saint-Pardoux-Morterolles (20/06/19, DM), Faux-Mazuras (20/06/19, DM), Saint-Martin-Sainte-Catherine (28/10/19, DM), Faux-la-Montagne (15/07/09, DM) ; Corrèze : Tarnac (03/07/19, DM), Viam (02/07/19, DM), Saint-Hilaire-les-Courbes (04/07/19, DM), Chaumeil (19/07/19, DM), Saint-Yrieix-le-Déjalat (19/07/09, DM), Saint-Jal (21/07/09, DM), Saint-Salvadour (20/07/09, DM), Pierrefitte (21/07/09, DM), Saint-Augustin (20/07/09, DM), Gimel-les-Cascades (10/07/16, LD), Beaumont (20/07/09 ; DM) ; Haute-Vienne : Saint-Victurnien (16/11/24, LD), Ambazac (18/06/18, LD), Peyrat-le-Château (21/06/19, DM), Saint-Just-le-Martel (26/01/22, LD), Beaumont-du-Lac (02/07/19, DM), Saint-Amand-le-Petit (02/07/19, DM), Rempnat (29/08/21, LD), Peyrat-le-Château (16/07/21, LD), Limoges (05/08/18, LD), Roziers-Saint-Georges (26/10/21, LD), Eyjeaux (20/11/21, LD), Saint-Yrieix-sous-Aixe (19/10/21, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (14/07/21, LD), Dournazac (12/08/21, LD), Panazol (12/08/21, LD), Poulenat (03/05/21, LD), Boisseuil (03/05/21, LD), Feytiat (24/04/21, LD), Saint-Paul (24/06/20, LD), Nieul (22/10/18, LD), La Geneytouse (07/11/17, LD), Le Vigen (07/09/17, LD), Le Palais-sur-Vienne (25/07/17, LD), Saint-Priest-Taurion (18/12/21, LD), Bonnac-la-Côte (11/07/20, LD), Bosmie-l’Aiguille (12/10/20, LD), Sauviat-sur-Vige (09/10/20, LD), Bujaleuf (08/09/20, LD), Saint-Denis-des-Murs (12/11/22, LD), Condat-sur-Vienne (29/05/24, LD), Nedde (23/11/23, LD), Royère (23/06/23, LD), Saint-Just-le-Martel (03/06/23, LD) ; Allier : Meaulne-Vitray (29/06/19, collectif Tronçais), Cérilly (22/06/19, DM), Isle-et-Bardais (22/06/19 collectif Tronçais), Néris-les-Bains (10/07/21, PD) ; Puy-de-Dôme : Youx (04/06/22, PD). Elle semble contourner le Massif central, étant très fréquente dans l’Ouest limousin.

Photo 10. Rubus pedatifolius Genev. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Série Piletosi (Genev.) Sudre 1908 (synonyme : série Sylvatici (P.J. Müll.) Focke)

Habituellement nommée R. ser. Sylvatici, le nom de R. ser. Piletosi est plus ancien et il est donc prioritaire au rang de série, pour qualifier les espèces à tiges non glanduleuses et à aiguillons homogènes, souvent poilues et/ou bassement arquées, à feuilles sans tomentum infra-foliaire, glandes stipitées absentes ou rarissimes dans l’inflorescence.

 

Rubus brachythyrsoides Sudre 1904 (Ronce roumic ; photo 11) : Cantal : Antignac (05/07/19, DM) ; Puy-de-Dôme : La Bourboule (30/07/21, PD), Bourg-Lastic (05/07/19, DM), Saint-Sauves-d’Auvergne (25/07/15, DM) ; Allier : Sainte-Thérence (20/06/20, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, collectif Tronçais), Le Brethon (24/06/19, collectif Tronçais), Saint-Genest (02/06/23, PD) ; Corrèze : Ambrugeat (25/07/15, 10/07/16, 11/07/17, DM), Bugeat (03/07/19, DM), Chaumeil (04/07/19, DM), Gourdon (04/07/19, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM), Lestards (04/07/19, DM), Liginiac (04/07/19, DM), Meymac (10/07/16, 12/07/17, DM), Peyrelevade (16/07/09, DM), Rosiers-d’Égletons (10/07/16, 04/07/19, DM), Roche-le-Peyroux 04/07/19, DM), Saint-Setiers (03/07/19, DM), Sornac (03/07/19, DM), Tarnac (03/07/19, DM), Treignac (04/07/19, DM), Vitrac-sur-Montane (04/07/19, DM) ; Creuse : Faux-Mazuras (20/06/19, DM), La Nouaille (03/07/19, DM), Rougnat (02/07/19, DM), Saint-Pierre-Bellevue (02/07/19, DM), Les Trois-Fonds (05/06/23, PD), La Celle-sous-Gouzon (05/06/23, PD) ; Haute-Vienne : Beaumont-du-Lac (02/07/19, DM). Espèce initialement signalée par Sudre (1904) uniquement de sa localité type à Bort-les-Orgues, où elle n’a pas été revue, elle s’avère être à large répartition dans cette partie du Massif central jusqu’à un peu plus de 1 000 m d’altitude. Cette ronce ressemble le plus souvent à une Piletosi, mais exceptionnellement (à ce jour une seule observation régionale) elle peut présenter en situation ensoleillée un léger tomentum sous foliaire (apparemment chez des individus âgés de plusieurs années !).

Photo 11. Rubus brachythyrsoides Sudre ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus imbricatus Hort 1853 (Ronce imbriquée) : Creuse : Saint-Martin-Château (16/07/21, LD), Faux-Mazuras (20/06/19, DM), Royères-de-Vassivière (13/07/09, DM), Saint-Pardoux-Morterolles (20/06/19, DM) ; Haute-Vienne : Saint-Victurnien (16/11/24, LD), Aixe-sur-Vienne (09/09/24, LD), Panazol (25/07/24, LD), Saint-Denis-des-Murs (14/06/22, LD), Couzeix (28/01/21, LD), Peyrat-le-Château (16/07/21, LD), Cieux (18/10/21, LD), Blond (11/10/21, LD), Saint-Priest-Taurion (27/10/21, LD), Roziers-Saint-Georges (24/10/21, LD), Saint-Yrieix-sous-Aixe (23/10/21, LD), Chamboret (01/09/21, LD), Saint-Bonnet-Briance (13/08/21, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (14/07/21, LD), Bellac (06/07/21, LD), Peyrat-de-Bellac (09/07/21, LD), Peyrilhac (19/06/19, DM), Chaptelat (19/06/21, LD), Limoges (21/06/21, LD), Saint-Just-le-Martel (03/06/21, LD), Moissannes (09/10/20, LD), Saint-Pardoux-le-Lac (28/10/20, LD), Saint-Ouen-sur-Gartempe (26/05/21, LD), Saint-Paul (08/07/20, LD), Panazol (15/06/18, LD), Saint-Jouvent (30/08/19, DM), Nieul (09/09/20, LD), Le Palais-sur-Vienne (14/06/21, LD), Saint-Amand-le-Petit (05/09/19, LD), Verneuil-sur-Vienne (03/08/18, LD), La Geneytouse (20/11/18, LD), Nedde (23/11/23, LD). Elle ne semble pas pénétrer le cœur de la zone d’étude, la contournant par l’ouest où elle est assez fréquente.

 

Rubus macrophyllus Weihe & Nees 1824 (Ronce à grandes feuilles) : Corrèze : Bort-les-Orgues (24/07/15, 27/07/15, 05/07/19, DM), Rosiers-d’Égletons (10/07/16 et 04/07/19, DM), Chaumeil (19/07/19, DM), Saint-Hilaire-les-Courbes (04/07/19, DM), Liginiac (04/07/19, DM), Lamazière-Basse (04/07/19, DM), Meymac (12/07/17, DM) ; Creuse : Arfeuille-Châtain (08/07/09, DM), Blessac (11/07/09, DM), Chambon-sur-Voueize (12/06/21, PD), Chambonchard (20/06/19, PD), Évaux-les-Bains (02/08/20, PD), Saint-Julien-la-Genête (14/07/22, PD), Saint-Pardoux-Morterolles (20/06/19, DM), Sannat (06/07/22, PD), Soubrebost (02/11/16, DM), Viersat (09/07/21, PD), La Celle-sous-Gouzon (10/06/23, PD), La Cellette (04/06/23, PD) ; Haute-Vienne : Moissannes (10/09/24, LD), Aixe-rus-Vienne (09/09/24, LD), Panazol (25/07/24, LD), Peyrat-le-Château (16/07/21, LD), Bellac (12/10/21, LD), Compreignac (02/07/21, LD), Le Palais-sur-Vienne (05/06/21, LD), Couzeix (24/03/21, LD), Feytiat (01/03/21, LD), Eyjaux (16/12/20, LD), Chaptelat (15/07/19, LD), Saint-Paul (24/06/20, LD), Saint-Just-le-Martel (04/02/20, LD), Limoges (11/01/20, LD), Aureil (20/11/19, DM), Saint-Jouvent (11/01/18, LD), Le Vigen (04/12/18, LD), Chamboret (22/10/18, LD), Isle (18/09/17, LD), Saint-Amand-le-Petit (02/07/19, DM), Saint-Priest-Taurion (18/06/17, LD), Royère (24/06/23, LD) ; Allier : Sainte-Thérence (20/06/20, PD), Saint-Genest (20/06/20, PD), Haut-Bocage (05/09/20, PD), Cérilly (22/06/19, collectif Tronçais), Meaulne-Vitray (24/06/19, 29/06/19, collectif Tronçais), Marcillat-en-Combraille (20/06/20, PD), Hériosson (24/06/24, PD), Saint-Caprais (24/06/24, PD) ; Cantal : Ytrac (24/07/15, DM) ; Puy-de-Dôme : La Bourboule (28/06/22, D. Comte), Château-sur-Cher (01/08/20, PD), Saint-Hilaire (09/07/22, PD), Le Quartier (09/07/22, PD), Youx (09/07/22, PD), Saint-Ours (28/06/22, PD). Cette imposante ronce est bien présente en secteurs boisés de la moitié nord-ouest de la zone d’étude, atteignant les 1 000 m d’altitude.

 

Rubus monneriensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de la Monnerie) : Puy-de-Dôme : La Bourboule (10/08/21, PD) ; Chanat-la-Mouteyre (0/3/07/22, PD). Elle avait été nommée improprement Rubus acutipetalus par Sudre.

 

Rubus orbifolius Lefèvre ex Boulay 1879 (Ronce de Laizy ; observateurs : collectif Tronçais) : Le Brethon (29/06/19), Meaulne-Vitray (29/06/19).

 

Rubus questieri Lefèvre & P.J. Müll. 1859 (Ronce de Questier) : Creuse : La Souterraine (01/07/19, LD) ; Haute-Vienne : Moissannes (10/09/24, LD), Saint-Victurnien (16/11/24, LD), Aixe-sur-Vienne (09/09/24, LD), Saint-Just-le-Martel (20/01/21, LD), Feytiat (25/02/21, LD), Ambazac (18/06/18, LD), Saint-Martin-Terressus (20/12/20, LD), Couzeix (25/06/20, LD), Saint-Priest-Taurion (18/12/20, LD), Saint-Yrieix-sous-Aixe (19/10/21, LD), Dournazac (12/08/21, LD), Tersannes (04/08/21, LD), Panazol (27/05/21, LD), Cieux (18/10/21, LD), Val-d’Issoire (11/10/21, LD), Azat-le-Ris (20/06/19, DM), Blond (12/11/21, LD), Eyjeaux (20/11/21, LD), Berneuil (04/09/21, LD), Sauviat-sur-Vige (09/10/20, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (11/08/21, LD), Bosmie-l’Aiguille (05/09/20, LD), Limoges (25/06/20, LD), Compreignac (28/10/20, LD), Saint-Pardoux-le-Lac (28/10/20, LD), Beynac (12/10/20, LD), Condat-sur-Vienne (14/06/20, LD), Chamboret (22/06/20, LD), Solignac (20/06/20, LD), Aureil (26/11/19, DM), Veyrac (19/11/21, LD), Nieul (25/10/19, LD), Isle (09/06/18, LD), Meilhac (18/11/18, LD), Bussière-Galant (02/09/16, LD), Isle (03/09/22, LD), Royère (21/06/23, LD), Verneuil-Moustiers (21/06/23, LD) ; Corrèze : Gimel-les-Cascades (10/07/16, DM), Donzenac (10/07/16, DM). Elle apparaît clairement limitée à l’Ouest limousin, ne pénétrant pas le Massif central, logiquement pour une ronce occupant surtout la moitié ouest de la France.

 

Rubus vincentiorum Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce des Vincents ; photo 12) : Allier : Saint-Marcel-en-Marcillat (13/06/23, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (27/06/21, PD) ; Creuse : Évaux-les-Bains (24/07/21, PD), Chambonchard (13/06/23, PD), Chambon-sur-Voueize (24/07/21, PD), Sannat (09/06/22, PD), Budelière (24/07/22, PD).

Photo 12. Rubus vincentiorum Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Série Apiculati (Focke) Keller 1919

Du point de vue nomenclatural, la R. ser. Micantes (Sudre ex Bouvet) Sudre (1911 : 126) est basée sur le basionyme R. (rang indéfini) Micantes Sudre ex Bouvet (1907 : 49). Mais dans le protologue de ce basionyme, R. micans Godr. ne fait pas partie des espèces citées, il n’est donc pas possible de typifier cette série sur cette espèce, contrairement à ce qui est admis depuis Weber (1986 : 302). De plus, toutes les espèces citées dans le protologue appartiennent à R. ser. Radula. Le nom de série Apiculati (Focke) Keller 1919 est le nom valide de cette série méritant d’être révisée. Elle regroupe des ronces intermédiaires entre les séries Piletosi, Piletocaulon, Radula et Pallidi.

 

Rubus cyclophorus (Sudre) Fedde & K. Schust. 1919 (Ronce cyclophore ; photo 13) : Cantal : Chaliers (20/06/18, PD) ; Puy-de-Dôme : La Bourboule (25/07/15, 16/08/18, 12/07/21, DM et PD), Chambon-sur-Lac (07/07/22, PD), Le Mont-Dore (06/07/22, PD). Cette espèce est à affinité montagnarde au-dessus des 800 m d’altitude.

Photo 13. Rubus cyclophorus (Sudre) Fedde & K. Schust. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus royeri Ferrez 2021 (Ronce de Royer) : Puy-de-Dôme : La Bourboule (27/06/22, PD), Le Mont-Dore (19/09/21, PD). Cette ronce décrite récemment par Ferrez & Royer (2021) est citée par ces auteurs comme étant une espèce montagnarde jurassienne et alpine. Les observations locales augmentent donc nettement sa zone nationale de présence et confirment son affinité montagnarde.

 

Rubus jordanninus Sudre 1904 (Ronce de la Jordanne) : Cantal : Mandailles-Saint-Julien (25/07/15). Hybride ou taxon hybridogène retrouvé dans sa localité type (DM), et nulle part ailleurs.

 

Rubus terjatensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Terjat ; photo 14) : Allier : Terjat (01/07/21, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (01/07/21, PD), Cérilly (28/06/19, DM), Venas (21/06/23, PD) ; Creuse : Arfeuille-Châtain (19/06/23, PD), Sannat (19/06/23, PD), Chambon-sur-Voueize (02/07/24, PD), Viersat (10/06/23, PD).

Photo 14. Rubus terjatensis Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Série Sprengeliani Focke 1877, sensu lato

Série considérée ici au sens large, incluant également des espèces à étamines allongées pouvant donc dépasser les styles. Focke décrit une série à primocanne pas ou très peu glanduleuse et une inflorescence glanduleuse ; à noter d’ailleurs qu’il ne faisait pas allusion à la différence de longueur entre styles et étamines ni à l’aspect marcescent des pétales, caractères cités par la suite comme distinctifs de cette série !

 

Rubus sprengelii Weihe 1819 (Ronce de Sprengel) : Corrèze : Ambrugeat (10/07/16, DM).

 

Série Vestiti (Chaboiss.) Focke 1877

Cette série mérite d’être révisée. En l’état, elle regroupe des espèces aux feuilles à face infra-foliaire densément mollement poilues soyeuses au toucher et à tiges ± glanduleuses, en général densément poilues.

 

Rubus acutidens (Boulay) Sudre 1904 (Ronce à dents aiguës) : Puy-de-Dôme : Chastreix (12/08/17, PD), Le Mont-Dore (31/07/21, PD) ; Corrèze : Tarnac (28/07/15, DM). Elle semble localisée au-dessus de 800 m d’altitude, appréciant localement les landes à Cytisus oromediterraneus, au moins en montagne auvergnate.

 

Rubus ferrariarum Ripart ex Genev. 1873 (Ronce des ferrières ; photo 15) : Allier : Urçay (04/06/22, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, 04/06/22, DM et PD), Meaulne-Vitray (29/06/19, 05/10/20, DM et PD). Décrite par Genevier de la forêt d’Allogny dans le Cher, cette ronce, outre sa découverte en forêt de Tronçais, l’a été aussi en forêt de Loches en Indre-et-Loire (DM) lui conférant valeur d’espèce.

Photo 15. Rubus ferrariarum Ripart ex Genev ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus mirabeaui Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Mirabeau) : Cantal : Mandailles-Saint-Julien (21/07/2012, PD) ; Puy-de-Dôme : La Bourboule (18/07/24, PD), Le Mont-Dore (18/07/24, PD), La Tour-d’Auvergne (09/07/21, PD), Chambon-sur-Lac (19/07/23, PD), Picherande (18/07/24, PD).

 

Rubus vestitus Weihe & Nees ex Bluff & Fingerh. 1825 (Ronce vêtue ; observateur DM) : Creuse : Royère-de-Vassivière (13/07/09), Banize (12/07/09), Néoux (10/07/09) ; Corrèze : Chamboulive (21/07/09) ; Haute-Vienne : Feytiat (30/06/21), Chateauponsac (18/07/21) Cantal : Saint-Étienne-de-Chaumeil (26/07/15), Lanobre (27/07/15). Le « vrai » Rubus vestitus à fleurs rose soutenu semble rarissime, remplacé localement par Rubus vinetorum qui, suivant les auteurs, est soit une espèce distincte, soit une simple variété à fleurs blanches à rosées. Ne sont citées ici que les récoltes de R. vestitus à fleurs roses avec étamines à filets roses. Il est possible qu’il y ait eu localement des confusions pour les observations en montagne, avec une autre ronce de la série Vestiti : Rubus mirabeaui.

 

Rubus vinetorum Holandre 1829 (Ronce vêtue leucanthème) : Allier : Teillet-Argenty (13/07/21, PD), Échassières (12/06/18, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, DM), Meaulne-Vitray (06/09/22, PD); Puy-de-Dôme : Youx (09/07/22, PD) ; Cantal : Saint-Cirgues-de-Jordanne (24/07/15, DM), Mandailles-Saint-Julien (24/07/15, DM) ; Corrèze : Bort-les-Orgues (27/07/15, DM) ; Creuse : Saint-Martin-Château (16/07/21, LD), Viersat (13/06/18, PD), Évaux-les-Bains (13/06/18, PD), Saint-Julien-la-Genête (04/08/20, PD), Les Trois-Fonds (04/06/23, PD) ; Haute-Vienne : Roziers-Saint-Georges (01/07/22, LD), Feytiat (20/06/21, LD), Limoges (13/08/19, LD), Saint-Just-le-Martel (23/06/21, LD), Boisseuil (10/06/21, LD), Le Châtenet-en-Dognon (16/07/19, LD), Saint-Jouvent (30/06/22, LD). Voir commentaires pour Rubus vestitus. Sont regroupées ici les observations de morphe vestitus à fleurs blanches ou rose pâle et filets des étamines blancs.

 

Rubus organorum Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce des orgues ; photo 16) : Corrèze : Bort-les-Orgues (05/07/19, DM) ; Puy-de-Dôme : Ceyssat (03/07/22, PD), Le Quartier (18/06/22, PD), Château-sur-Cher (8/06/19, PD) ; Allier : Cérilly (28/06/19, collectif Tronçais), Urcay (29/06/19, collectif Tronçais), Meaulne-Vitray (29/06/19, collectif Tronçais), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, collectif Tronçais), Isle-et-Bardais (30/06/19, collectif Tronçais), Le Brethon (24/06/19, DM), Virlet (13/07/23, PD) ; Creuse : Charron (21/06/24, PD), Arfeuilles-Châtain (01/07/24, PD), Sannat (01/07/24, PD), Chambonchard (13/06/23, PD), Budelière (03/06/22, PD) ; Cantal : Lanobre (04/09/19, LD).

Photo 16. Rubus organorum Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Rubus umbrosus (Weihe & Nees) Arrh. 1840 (synonyme R. pyramidalis auct. ; Ronce des ombrages) (observateur DM) : Corrèze : Pérols-sur-Vézère (03/07/19).

 

Série Radula (T.B. Salter) Focke 1877

Inclut les espèces à primocanne glanduleuse et homolacanthe et à dessous des feuilles tomenteux.

 

Rubus bracteatus Boreau 1848 (synonyme R. genevieri Boreau ; Ronce de Genevier ; photo 17) : Haute-Vienne : Saint-Maurice-les-Brousses (03/07/20, LD), Janailhac (03/07/20, LD), Chaptelat (02/07/23, LD).

Photo 17. Rubus bracteatus Boreau ; L. Dufeu, CC-BY-NC-ND.

Rubus cariotii Gand. 1884 (Ronce de Cariot) : Allier : Néris-les-Bains (10/07/21, PD), Teillet-Argenty (14/06/20, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (02/07/21, PD), Terjat (10/07/21, PD), Mazirat (10/07/21, PD), Cérilly (28/06/19, collectif Tronçais) Meaulne-Vitray (24/06/19, DM), Le Brethon (24/06/19, DM), Saint-Bonnet-Tronçais (28/06/19, collectif Tronçais), Urçay (29/06/19, collectif Tronçais), Isle-et-Bardais (30/06/19, collectif Tronçais), Saint-Caprais (19/06/24, PD) ; Puy-de-Dôme : La Tour-d’Auvergne (13/07/22, PD), Château-sur-Cher (05/10/23, PD); Creuse : Évaux-les-Bains (10/08/24, PD), Saint-Julien-la-Genête (10/08/24, PD), Chambon-sur-Voueize (06/06/22, PD), Fontanières (19/07/23, PD) ; Haute-Vienne : Dournazac (12/08/21, LD), Blond (11/10/21, LD).

 

Rubus concinnatus Boulay & Lucand 1880 (Ronce mignonne ; observateurs : D. Mercier, collectif Tronçais) : Allier : Cérilly (22/06/19), Isle-et-Bardais (22/06/19), Saint-Bonnet-Tronçais (28/06/19). Espèce historiquement décrite de Saône-et-Loire, elle s’avère bien présente en forêt de Tronçais grâce à des comparaisons avec les rares planches d’herbiers historiques disponibles.

 

Rubus leightonii Lees ex Leight. 1841 (Ronce de Leighton) : Allier : Saint-Marcel-en-Marcillat (09/06/22, PD) ; Creuse : Évaux-les-Bains (13/05/14, PD) ; Corrèze : Tarnac (03/07/19, DM) ; Haute-Vienne : Chaptelat (12/08/22, LD), Feytiat (26/06/21, LD), Saint-Yrieix-sous-Aixe (19/10/21, LD), Le Palais-sur-Vienne (17/10/21, LD), Isle (01/09/22, LD), Saint-Just-le-Martel (13/07/17, LD), Masléon (25/06/23, LD), Moissannes (10/09/24, LD), Eybouleuf (10/09/24, LD).

 

Rubus oreus (Sudre) Sudre 1904 (Ronce de Mandailles) : Cantal : Saint-Cirgues-de-Jordanne (25/07/15, DM). Ronce retrouvée sur sa station type (DM), mais pour le moment non détectée avec certitude ailleurs, quelques observations en Haute-Vienne (LD) pouvant y être afférentes ?

 

Série Pallidi W.C.R. Watson 1946.

Comprend les ronces à primocanne glanduleuse, homolacanthe et à dessous des feuilles non tomenteux à pilosité peu perceptible ou rude au toucher.

 

Rubus foliosus Weihe & Nees ex Bluff & Fingerh. 1825 (Ronce feuillue ; observateur PD) : Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (04/07/14) ; Allier : Saint-Marcel-Marcillat (28/06/09).

 

Rubus saltuum Focke ex Gremli 1870 (synonyme R. flexuosus P.J. Müll. & Lefèvre, nom. illeg. ; Ronce flexueuse) : Allier : Meaulne-Vitray (29/06/19, DM), Hérisson (05/06/20, PD), Le Vilhain (02/07/21, PD), Haut-Bocage (02/07/21, PD), Cérilly (06/06/22, PD).

 

Rubus distractus P.J. Müll. ex Wirtg. 1860 (Ronce distraite) : Allier : Meaulne-Vitray (06/06/22, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, collectif Tronçais), Le Brethon (29/06/19, collectif Tronçais), Cérilly (06/06/22, PD).

 

Rubus schmidelyanus var. arvernensis Sudre 1904 : Cantal : Mandailles-Saint-Julien (25/07/15, DM). Ronce retrouvée sur sa station type (DM), mais pour le moment non détectée ailleurs, et aucun nom au rang d’espèce n’est proposé ici.

 

Rubus silvigenus (Sudre) Prain 1913 (Ronce de la Dolore ; observateur PD ; photo 18) : Puy-de-Dôme : Le Mont-Dore (06/07/22), La Bourboule (06/07/22), Chambon-du-Lac (03/07/22), Saint-Ours (30/06/22), Chanat-la-Mouteyre (30/06/22), Youx (18/06/22), Verneugheol (04/07/23). Décrite par Sudre du Livradois, elle a été observée dans le Sancy, les Dômes et Combrailles au-dessus de 700 m d’altitude ; il est à noter que Genevier (1873) la mentionnait dans les monts Dore mais sous le nom illégitime de Rubus atrovirens.

Photo 18. Rubus silvigenus (Sudre) Prain ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus viridissimus (Sudre) Fedde & K. Schust. 1919 (Ronce verdoyante ; observateurs : DM et PD ; photo 19) : Puy-de-Dôme : Le Mont-Dore (30/06/22), La Bourboule (30/06/22). Cette espèce a initialement été décrite du Tarn par Sudre, et c’est Sudre lui-même qui détecta sa présence dans les monts Dore où nous avons revu cette ronce très particulière.

Photo 19. Rubus viridissimus (Sudre) Fedde & K. Schust. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Série Glandulosi (Wimm. & Grab.) Focke 1877

Regroupe les ronces à primocanne en général bassement arquée, arrondie, à très nombreuses glandes et aiguillons courts aciculaires à base peu développée.

 

Rubus lupiarboris Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de l’arbre du loup ; photo 20) : Allier : Arpheuilles-Saint-Priest (21/06/23, PD), Marcillat-en-Combraille (21/06/23, PD), Virlet (21/06/23, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (05/07/20, PD) ; Creuse : Chambonchard (02/06/21, PD), Évaux-les-Bains (05/06/11, PD), Saint-Julien-la-Genête (27/06/22, PD), Viersat (29/06/21, PD)

Photo 20. Rubus lupiarboris Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Rubus myriadenophorus Ripart ex Genev. 1873 (Ronce à glandes innombrables ; photo 21) : Allier : Cérilly (05/06/22, DM et PD), Saint-Caprais (21/06/24, PD). Espèce initialement décrite par Genevier de la forêt d’Allogny dans le Cher, cette ronce, à l’image de Rubus ferrariarum, semblerait plus largement répandue en Centre-Est français.

Photo 21. Rubus myriadenophorus Ripart ex Genev. ; D. Mercier & P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus nigricans Dantoine 1791 (synonyme R. pedemontanus Pinkw. 1898 ; Ronce des piémonts) : Cantal : Le Falgoux (17/07/12, DM), Le Claux (17/07/12, DM), Lavigerie (17/07/12, DM), Mandailles-Saint-Julien (17/07/12, DM), Laveissières (17/07/12, DM), Saint-Jacques-des-Blats (15/06/15, PD) ; Puy-de-Dôme : La Bourboule (03/07/22, PD), Saint-Ours (01/07/22, PD), Orcival (03/07/22, PD), Le Mont-Dore (03/07/22, PD), Ceyssat (01/07/22, PD), Orcines (01/07/22, PD), Saint-Genès-Champanelle (14/07/24, PD), Nébouzat (14/07/24, PD), Volvic (01/07/22, PD), Chambon-sur-Lac (03/07/22, PD), La Tour-d’Auvergne (14/07/18, PD), Chastreix (14/07/18, PD), Besse-et-Sainte-Anastaise (14/07/18, PD), Youx (15/06/22, PD), Chanat-la-Mouteyre (01/07/22, PD), Picherande (03/07/24, PD) ; Creuse : Budelière (23/05/10, PD) ; Corrèze : Saint-Setiers (03/07/19, DM). Probablement omniprésente en haute Auvergne au-dessus de 700 m d’altitude, se trouvant en situation abyssale vers 300 m d’altitude dans les gorges de la Tardes (Creuse).

 

Série Hystrix Focke 1877

Cette série regroupe les espèces à primocanne à aiguillons hétérogènes et nombreuses glandes stipités. En l’état nous conservons ici ce nom de série Hystrix qu’il serait toutefois utile de réviser.

 

Rubus aceratispinus Sudre 1904 (Ronce de Laumier ; photo 22) : Cantal : Saint-Cirgues-de-Jordanne (24/07/15, DM) ; Creuse : Saint-Julien-la-Genête (28/05/11, PD). Retrouvée sur sa localité type cantalienne, sa présence à plus de 100 km au nord de celle-ci lui confère un statut d’espèce valide.

Photo 22. Rubus aceratispinus Sudre ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus arvernensis Sudre 1904 (Ronce d’Auvergne ; photo 23) : Puy-de-Dôme : Saint-Genès-Champanelle (04/07/24, PD), La Bourboule (30/07/21, PD), Le Mont-Dore (30/07/21, PD). Ronce à répartition nettement montagnarde au-dessus des 800 m d’altitude, confinée dans les monts Dore.

Photo 23. Rubus arvernensis Sudre ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus doranus (Sudre) Sudre 1904 (Ronce du Mont-Dore ; photo 24) : Puy-de-Dôme : Saint-Ours (01/07/22, PD), La Bourboule 27/07/15, 03/07/22, DM et PD), Chambon-sur-Lac (03/07/22, PD), Le Mont-Dore (27/07/15, 03/07/22, DM et PD), Ceyssat (01/07/22, PD), Saint-Genès-Champanelle (01/07/22, PD), Nébouzat (01/07/22, PD), Orcines (01/07/22, PD), Chanat-la-Mouteyre (01/07/22, PD), Chastreix (03/07/22, PD), Besse-et-Saint-Anastaise (08/07/24, PD), Murat-le-Quaire (08/07,24, PD). Ronce à répartition nettement montagnarde au-dessus des 800 m d’altitude.

Photo 24. Rubus doranus (Sudre) Sudre ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Rubus fontium-duraniae Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce des sources de la Dordogne) : Puy-de-Dôme : La Tour-d’Auvergne (15/08/20, PD), Le Mont-Dore (14/07/24, PD), La Bourboule (14/07/24, PD), Besse-et-Saint-Anastaise (14/07/24, PD), Picherande (14/07/24, PD).

 

Rubus morvennicus Gillot ex Boulay 1900 (Ronce du Morvan) : Allier : Meaulne-Vitray (29/06/19, collectif Tronçais), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, collectif Tronçais) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (28/06/17, PD), Le Quartier (10/06/23, PD) ; Haute-Vienne : Solignac (16/08/18, LD).

 

Rubus horrefactus P.J. Müll. & Lefèvre 1859 (Ronce tuberculée) : Haute-Vienne : Chaptelat (28/06/24, LD).

 

Rubus humilinus D.P. Mercier & Dufeu 2022 (Ronce humble) : Haute-Vienne : Le Palais-sur-Vienne (25/06/24, LD), Saint-Sulpice-Laurière (09/06/24, LD), Roziers-Saint-Georges (27/07/23, LD), Couzeix (24/06/23, LD), Saint-Priest-Thaurion (23/06/23, LD), Dournazac (12/08/21, LD), Compreignac ((18/07/21, LD), Panazol (18/10/20, LD) ; Creuse : Saint-Martin-Château (16/07/21, LD), Saint-Martin-Sainte-Catherine (20/10/19, LD).

 

Rubus pallidicaulis Boulay & J.B. Cornet 1881 (Ronce à tiges pâles ; photo 25) : Allier : Cérilly (22/06/19, DM), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, collectif Tronçais), Meaulne-Vitray (29/06/19, collectif Tronçais), Le Brethon (24/06/19, collectif Tronçais), Haut-Bocage (14/07/21, PD), Venas (14/07/21, PD), Marcillat-en-Combraille (27/07/22, PD), Cosne-d’Allier (14/07/21, PD), Isle-et-Bardais (22/06/19, collectif Tronçais), Hérisson (14/07/21, PD), Terjat (27/07/22, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (29/07/18, PD), Le Quartier (03/07/22, PD), Youx (03/07/22, PD) ; Creuse : Évaux-les-Bains (30/07/10, PD), Viersat (25/09/22, PD), Chambon-sur-Voueize (05/10/20, PD), Sannat (23/06/19, PD) ; Corrèze : Gimel-les-Cascades (05/07/19, DM), Bort-les-Orgues (05/07/19, DM). Espèce initialement connue uniquement du grand Nord-Est en France, elle s’avère avoir en fait une bien plus large répartition nationale. Elle apprécie localement les coupes forestières.

Photo 25. Rubus pallidicaulis Boulay & J.B. Cornet ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Nothosérie Tephrotiani D.P. Mercier, nothoser. nov. pro R. ser. Tephrocaulon Boulay × R. ser. Poiretiani Tratt.

Cette série hybride regroupe les taxons issus de croisement entre R. aetnicus et R. ulmifolius, en général très localisés, portant le nom collectif suivant.

 

Rubus ×collinus DC. 1813 (Ronce des collines) : Allier : La Petite-Marche (02/07/13, PD) ; Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (19/07/12, PD) ; Creuse : Évaux-les-Bains (10/07/10, PD), Saint-Julien-la-Genête (01/08/20, PD) ; Haute-Vienne : Bujaleuf (31/05/20, LD).

 

3.5. Sous-genre Glaucobatus (Dumort. ex E.H.L. Krause) Sabr. (1891 : 4)

Les sections Caesii Lej. & Courtois 1831 et Corylifolii (Lindl.) Focke 1888 sont dorénavant classées dans un sous-genre distinct (basionyme R. subsect. Glaucobatus Dumort. ex E.H.L. Krause (1890 : 89), basionyme qui est lui-même un nom. et stat. nov. pour R. sect. Glaucobatus Dumort. (1864: 236), ce dernier nom étant à son tour un nom. superfl. pour R. sect. Caesii Lej. & Courtois (1831 : 161 ; holotype R. caesius L.), car les analyses de phylogénie de Carter et al. (2019) et de Gao et al. (2023) montrent que R. caesius est hybridogène entre le sous-genre Rubus et un sous-genre distinct, difficile à clarifier par ces études et peut-être disparu aujourd’hui.

 

Section Caesii Lej. & Courtois 1831

Rubus caesius L. 1753 (Ronce bleue) : Creuse : Aubusson (11/07/09, DM), Blessac (12/07/19, DM) ; Corrèze : Chamboulive (21/07/09, DM), Chasteaux (12/07/16, DM), Saint-Salvadour (20/07/09, DM), Saint-Jal (21/07/09, DM) ; Haute-Vienne : Nieul (23/05/11, Ch. Bernier) ; Allier : Montluçon (23/06/13, PD), Vichy (13/09/16, G. Guillot) ; Puy-de-Dôme : Aubiat (15/04/17, G. Guillot), Riom (31/07/17, G. Guillot), Gerzat (24/05/17, G. Guillot), Cournon-d’Auvergne (24/06/15, PD). Le nombre de communes citées ici est a minima, car il semble très probable, par le passé et encore actuellement, que nombre d’observations locales sont en fait à attribuer à des taxons de la section Corylifolii (notamment de la série Sepincola), hybrides de cette espèce avec les ronces de la sous-section Sylvatici qui sont fréquents localement. Rubus caesius apparaîtrait localisé essentiellement en secteurs thermophiles et calcaires de l’axe rivière Allier, en Limagne bourbonnaise et auvergnate si l’on se réfère à la cartographie fournie par le site de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux, cartographie à prendre toutefois avec grande prudence pour la raison évoquée précédemment.

 

Section Corylifolii (Lindl.) Focke 1888

Cette section rassemble les espèces apomictiques issues d’hybridations entre la section Caesii et d’autres sections/séries du sous-genre Rubus. Il s’agit d’un groupe classiquement distingué, reconnaissable morphologiquement, au sein duquel on sépare plusieurs séries mais pas toujours aisées à différencier sur le terrain. Il reste un important travail pour définir correctement ces séries. À noter toutefois que la très large majorité des taxons locaux restent sans nom pour l’instant. Dans l’ensemble, ces ronces ont des feuilles à nombre de folioles variables, en général toujours ± imbriquées car les folioles basales sont souvent sessiles et latérales subsessiles, fleurs souvent à larges pétales, fruits à carpelles ± avortés irréguliers, pétiole entièrement canaliculé. Cette section intègre a minima neuf séries possiblement distinguables sur le terrain, chacune présentant des affinités assez nettes avec des séries ou section citées plus avant dans le texte. La plupart de ces séries accueillent sur le territoire des espèces mais qui sont à l’heure actuelle sans noms validés.

 

Série Subcanescentes H.E. Weber 1981

Primocanne à aiguillons homogènes, à pilosité très éparse, face inférieure des folioles tomenteuse, dessus à poils étoilés et/ou poils simples denses donnant un toucher velouté : plusieurs taxons détectés localement mais sans nom officiel. L’espèce suivante est en cours de publication pour validation.

 

Rubus calcis Duboc sp. nov. (Ronce de la Chaux) : Creuse : Évaux-les-Bains (20/05/22, PD) ; Allier : Saint-Fargeol (12/06/22, PD), Mazirat (12/06/22, PD), Terjeat (12/06/22, PD), Marcillat-en-Combraille (12/06/22, PD), Teillet-Argenty (14/06/23, PD) ; Puy-de-Dôme : Pionsat (12/06/22, PD).

 

Série Sepincola (Weihe ex Focke) E.H.L. Krause 1885

Primocanne à aiguillons homogènes, glabre non glanduleuse ou quasiment, carpelles ± pruineux, sépales ± tomenteux et glanduleux, dessous foliaire non tomenteux ; quelques autres taxons détectés localement mais sans nom officiel.

 

Rubus acanthidum Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce des chardonnerets ; photo 26) : Allier : Garnat-sur-Engièvre (20/07/18, PD), Lavault-Sainte-Anne (11/06/22, PD), Teillet-Argenty (06/09/21, PD) ; Creuse : Évaux-les-Bains (28/05/23, PD), Lussat (09/06/23, PD), Sannat (14/07/23, PD), Chambon-sur-Voueize (18/06/24, PD).

Photo 26. Rubus acanthidum Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Série Clivicola A. Beek 2014 (synonyme ser. Subthyrsoidei (Focke) Focke, nom. illeg.)

Folioles à dessous ± tomenteux, dessus glabre ou à poils simples épars, primocanne à aiguillons homogènes, quasi glabre et non glanduleuse ou à rares très courtes glandes. D’autres espèces non encore validées ont été répertoriées dans la zone d’étude.

 

Rubus cereinus Sudre 1904 (Ronce de la Cère) : Cantal : Comblat-le-Château, taxon retrouvé sur sa localité type (25/07/15, DM), mais pour l’instant, nulle part ailleurs.

 

Série Vestitiusculi H.E. Weber 1981

Primocanne poilue à glandes ± nombreuses, à aiguillons égaux, foliole terminale en général sub-orbiculaire à dessous ± tomenteux : un taxon détecté localement mais sans nom validé.

 

Série Subradula W.C.R. Watson 1946 

Primocanne glanduleuse à aiguillons homogènes, dessous des folioles ± tomenteux. Plusieurs autres taxons détectés localement mais sans nom officiel ; deux sont en cours de publication pour validation du nom.

 

Rubus chaumazellensis Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce de Chaumazelle ; photo 27) : Creuse : Budelière (26/05/24, PD), Lépaud (15/05/23, PD), Chambon-sur-Voueize (15/05/23, PD), Évaux-les-Bains (06/06/23, PD), Chambonchard (18/07/21, PD), Saint-Julien-la-Genête (05/07/21, PD), Sannat (31/05/22, PD), Arfeuille-Châtain (15/06/23, PD) ; Allier : Saint-Fargeol (06/06/23, PD).

Photo 27. Rubus chaumazellensis Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Rubus doulaudensis Duboc sp. nov. (Ronce de Doulaud) : Creuse : Évaux-les-Bains (02/07/17, PD), Saint-Julien-le-Genête, Chambonchard ; Allier : Saint-Marcel-en-Marcillat, Virlet (07/07/23, PD), Teillet-Argenty ; Puy-de-Dôme : Pionsat (07/07/23, PD).

 

Rubus folia-convexa Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce à marge retombante ; photo 28) : Creuse : Sannat (14/07/21, PD), Tardes (14/07/21, PD), Chambon-sur-Voueize (14/07/21, PD), Évaux-les-Bains (17/06/21, PD), Lépaud (30/05/23, PD) ; Allier : Teillet-Argenty (08/06/23, PD), Mazirat (08/06/23, PD), Terjat (08/06/23, PD), La Petite-Marche (12/06/22, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (12/06/22, PD) ; Puy-de-Dôme : Pionsat (10/06/23, PD), Château-sur-Cher (10/06/23, PD).

Photo 28. Rubus folia-convexa Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Rubus sarsanneixanus Duboc sp. nov. (Ronce de Sarsanneix) : Creuse : Sannat (25/06/23, PD), Lépaud (09/06/23, PD) ; Allier : Teillet-Argenty (25/05/22, PD), Terjat (14/06/23, PD), Virlet (14/06/23, PD).

 

Série Ferociores A. Beek 2014

Primocanne glanduleuse à aiguillons quasi homogènes, dessous foliaire vert non tomenteux : plusieurs autres taxons détectés localement mais sans nom officiel.

 

Rubus evahonae Duboc & D.P. Mercier 2022 (Ronce d’Evahona ; photo 29) : Allier : Néris-les-Bains (10/07/21, PD), Teillet-Argenty (7/07/22, PD), Saint-Fargeol (29/06/22, PD), Saint-Marcel-en-Marcillat (4/06/23, PD), Saint-Bonnet-Tronçais (30/06/19, DM) ; Puy-de-Dôme : Pionsat (16/06/22, PD), Château-sur-Cher (29/05/18, PD) ; Creuse : Chambonchard (02/08/09, PD), Évaux-les-Bains (10/06/15, PD), Chambon-sur-Voueize (01/07/12, PD).

Photo 29. Rubus evahonae Duboc & D.P. Mercier ; Herbiers de Clermont-Ferrand, CC-BY-NC-ND.

Série Hystricopes H.E. Weber 1981

Primocanne très glanduleuse à aiguillons hétérogènes, dessous des folioles tomenteux ou non.

 

Rubus asperrimus Ripart ex Genev. 1880 (Ronce rêche ; photo 30) : Allier : Saint-Marcel-en Marcillat (16/07/21, PD et DM). Cette espèce initialement décrite du Cher a pu être reconnue grâce à la comparaison avec une planche d’herbier.

Photo 30. Rubus asperrimus Ripart ex Genev. ; P. Duboc, CC-BY-NC-ND.

Les divers sous-genres et sections précédents se croisent entre eux, formant des groupes hybrides dont quelques-uns abritent des espèces dans la zone d’étude. Là aussi il y aurait nécessité de réviser la nomenclature de ces groupes.

 

Nothosection Rubaesii D.P. Mercier, nothosect. nov. pro R. sect. Rubus × R. sect. Caesii Lej. & Courtois

Rubus ×uncinellus P.J. Müll. & Lefèvre 1859 (R. caesius × R. ulmifolius ; nom prioritaire probable
R. ´acheruntinus Ten. ; Ronce d’Achéron) : Allier : Meaulne-Vitray (24/06/19, collectif Tronçais) ; Corrèze : Chasteaux (12/07/16, DM) ; Haute-Vienne : Beynac (18/08/21, LD), Panazol (10/08/21, LD), Saint-Léonard-de-Noblat (11/08/21, LD), Janailhac (22/11/19, DM), Saint-Just-le-Martel (30/10/16, DM), Solignac (12/12/18, LD), Saint-Priest-Taurion (10/09/18, LD).

 

Notho-sous-genre Idaeorubus Holub

Nothosection Caseidea D.P. Mercier ; nomenclature R. nothosect. Caseidea D.P. Mercier, nom. nov. pro R. sect. Caesii ´ R. sect. Batidea.

 

Rubus ×idaeoides Ruthe 1834 (R. caesius × R. idaeus ; Muroisier de Lejeune) a été signalé par le passé de quelques stations auvergnates, mais fort peu à la période contemporaine : Puy-de-Dôme : Château-sur-Cher (19/07/12, PD), Saint-Genès-Champanelle (22/07/23, PD).

 

4. Conclusion et perspectives

Avec un premier bilan de 87 espèces à présence contemporaine confirmée, le bilan est encore modeste pour une aussi vaste région. Mais comme indiqué en introduction, les prospections n’en sont qu’à leurs balbutiements et manquent cruellement d’émules chez les botanistes locaux. Des prospections ciblées sur trois grands secteurs locaux (futaies bourbonnaises de l’Ouest, monts Dore et Dômes, Basse Combraille in Duboc, loc. cit., et Mercier, non publié) ont permis à ce jour de détecter et décrire plus de 250 taxons différents. Environ un tiers de ceux-ci sont donc des espèces déjà sanctionnées par un nom valide, un autre tiers comporte des espèces à répartition suffisamment étendue ou à un nombre suffisant de stations qui pourraient être typifiées et validées (travail en cours), enfin un autre tiers concerne des taxons très localisés qui ne peuvent être considérés à ce jour que comme simples biotypes (sanctionnés par un nom provisoire de travail).

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