M. Christophe Bergès
Venu aux fleurs par la photographie, il se spécialise dans le domaine végétal et la botanique à l’Université Paul Sabatier de Toulouse sous la férule d’André Beaudière ou Guy Durrieux, où il obtient une maitrise en biologie des organismes et populations. Après l’obtention d’un DEA « Gestion des espaces montagnard » à Grenoble, il opte d’abord pour une carrière d’ornithologue, avant d’intégrer en 2000 le Conservatoire botanique pyrénéen lors de sa création. Dans un premier temps accès sur la recherche d’espèces à statut sur l’ex région Midi-Pyrénées, il devient responsable des inventaires généraux par mailles au CBNPMP, qui vont l’amener à couvrir plus finement les Pyrénées dans un premier temps, et l’ensemble de la région par la suite. Passionné de naturalisme au sens large (papillon, reptiles, oiseaux et fleurs), il est investi dans de nombreuses associations de protection de la nature.
Organisme : Conservatoire botanique Pyrénées-Midi-Pyrénées
Adresse : Lieu-dit Vallon De Salut F-65203 Bagnères-de-Bigorre
Articles de l’auteur
Compte rendu de la deuxième sortie batologique du groupe Rubus de la SBOcc : la Montagne Noire
Lionel Belhacène
Clara Gritti
Laure Sirvent
Olivier Argagnon
Christophe Bergès
Rémy Humbert
Gérard Rey
Le genre Rubus, en raison de sa complexité, est souvent délaissé par les botanistes malgré son potentiel d’étude intéressant. Pour remédier à ce désintérêt et encourager les échanges sur ce genre, un groupe dédié à la batologie a vu le jour au sein de la Société botanique d’Occitanie en 2021. Après une première session de terrain en 2021 dans le Haut-Languedoc, une deuxième session a été organisée du 14 au 16 juillet 2022 dans la Montagne Noire (départements de l’Aude, du Tarn et de l’Hérault) avec de nouveaux participants. Elle avait pour objectifs de partager les méthodes de collecte et d’identification, de redécouvrir certains taxons rencontrés l’année précédente et de nommer les nouveaux taxons rencontrés. Les prospections ont été fructueuses avec quinze espèces identifiées et nommées, dont douze déjà vues l’année précédente. Les échanges entre les participants ont contribué à enrichir les connaissances tout en nourrissant un intérêt grandissant pour la batologie. En outre, une clé de détermination des Rubus Homalacanthes du secteur est proposée.
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