Les noms des ronces (Rubus L., Rosaceae) publiés par Henri Sudre et présents dans son herbier de ronces : analyses et typifications éventuelles. Partie 13, Subdivision Homalacanthi Dumort., Sect. 3 Discolores P.J. Müll., Subsection C Candicantes Focke p.p.

Title

The names of brambles (Rubus L., Rosaceae) published by Henri Sudre and present in his bramble herbarium: analyzes and possible typifications Part 13, Homalacanthi Dumort. subdivision, Discolores P.J. Müll. section, Candicantes Focke subsection p.p.

Résumé

Je présente ici les analyses et les typifications éventuelles des noms publiés par Sudre pour la section Discolores P.J. Müller, sous-section Candicantes Focke p.p.

Abstract

I present the analyzes and the possible typifications of the names published by Sudre for the Discolores P.J. Müller section, Candicantes Focke subsection p.p.

« Rubus thyrsoideus Wimm. subsp. neomalacus Sudre »

Nom typifié : Rubus candicans Weihe ex Rchb. taxon neomalacus Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 136, 1905).

Préambule : Rubus candicans taxon neomalacus Sudre est validé par la référence à R. incarnatus au sens de Genevier. Ce sont Edees et Newton qui ont déjà typifié ce nom dans Brambles of the British Isles p. 118 en 1988.

Lectotype : 1638-9 (LAU).

Synonymes : ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. taxon neomalacus (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 41, 1907), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. subsp. neomalacus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 90, 1910), ≡ Rubus neomalacus (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 41 : 20, 1912).

Remarques : Les parts de l’herbier de Sudre ne sont pas du matériel original. Il n’y a d’ailleurs aucune part de Genevier de R. incarnatus au sens de ce dernier.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. armoricus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus armoricus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 14, 1904).

Préambule : C’est bien dans « Un bouquet de ronces bretonnes » de 1904 in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 p. 14 que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’espèce. Ce nom (et ce rang spécifique) est valide dès cette publication.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_052_008 et BORD_SU_052_009 (figure 1).

Synonyme : ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. var. armoricus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 90, 1910).

Texte de l’étiquette : « 4089, Herbier H. SUDRE, Rubus armoricus Sudre, Châteaulin, coteaux de Menez Kerque, Pét roses, fil. roses, st. roses, j.c. poilus, Pollen pur au 3/4, 8. 1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_052_009) « 4089, R. armoricus » manuscrit de Sudre et copie de la publication de Rubi eur. p. 90 de 1910.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. montigenus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. montigenus P.J. Müll. ex Sudre (Batoth. eur. 3 : 43, 1905).

Préambule : C’est dans Gandoger, en avril 1905, que cette épithète est publiée pour la première fois. Elle n’est alors rattachée à aucune description. C’est donc une publication invalide (nom. nud.). Quelques mois plus tard, Sudre publie dans Batoth. eur. 3 : 43, 1905, la première diagnose de ce nom au rang variétal. Ce sera donc sur une planche faisant partie de cette collection qu’il faudra choisir le type.

Lectotype (désigné ici) Primocanne du bas (revers) : BORD_SU_052_081 (figure 2).

Synonymes : ≡ Rubus candicans Weihe ex Rchb. taxon montigenus P.J. Müll. ex Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 136, 1905) publ. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus phyllostachys P.J. Müll. var. montigenus (P.J. Müll. ex Sudre) Kinscher (Allg. Bot. Z. Syst., 16: 182, 1910).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE-BATHOTHECA EUROPAEA-Fasc. III. 1905, Sect. III. Discolores P.J. Müll., Gr. c- Candicantes Focke, n° 126 – RUBUS THYRSOIDEUS Wimm. (voir étiq. du n° 25). Sbsp. Phyllostachys P.J. Müll. in Flora XLI (1858) p. 133 ; Focke syn. p. 172. var. montigenus.- R. montigenus Müll. inédit., Allemagne. – Alsace : environs de Wissembourg (coll. P.-J. Müller), France. – Marne : bois de Mersy (coll. Levent) ; Valois : forêt de Retz (coll. Questier). 1862 et 1863 ».

Texte des autres étiquettes : « Alsace ! » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte provenant de la collection Bathotheca europaea et donc susceptible d’être typifiée.

Sudre ayant indiqué la provenance de cette récolte (Alsace), nous pouvons supposer qu’il ne s’agit que d’une récolte et non pas d’un compositum mixtum. Cependant, il écrit aussi deux dates sur l’étiquette, nous devons donc choisir une seule partie de cette récolte comme lectotype. J’ai désigné la primocanne du bas (celle qui est présentée sur sa face inférieure). Je désigne aussi un épitype pour mieux cerner cette plante. La planche BORD_SU_052_082 fait partie de cette même récolte. Elle complète d’ailleurs le lectotype car elle présente une floricanne. C’est elle que je désigne comme épitype (elle fait aussi partie de la collection Batotheca europaea). Elle comporte la mention « Alsace » manuscrite de Sudre et la copie de la diagnose de Batoth. eur. 3 de 1905, p. 43.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_052_082 (figure 2).

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. subhispidulus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. subhispidulus Sudre (Rubi eur. : 91, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 91, 1910, que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_052_063 (figure 3).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Rubi rari vel minus cogniti exsiccati, Rubus phyllostachys Mull v. subhispidulus Sud, Patria : Seine-et-Oise, Versailles, dans une sablière, 20. 7. 1903, Leg. Bouly de Lesdain, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur. p. 91 de 1910.

Remarques : Trois autres récoltes sont présentes dans l’herbier de Sudre. Elles sont toutes du matériel original. BORD_SU_052_061 et 062 proviennent de l’Eure et sont récoltées par Jourdes et la BORD_SU_052_064 provient aussi de Versailles (récoltée par Bouly de Lesdain). J’ai choisi ce lectotype car c’est la planche la plus complète et parce que Sudre y a accolé son protologue.

 

« Rubus tomentaceus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus tomentaceus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 23, 1906).

Préambule : C’est dans Gandoger, en avril 1905, que cette épithète est publiée pour la première fois. Elle n’est alors rattachée à aucune description (nom. nud.). Il faut attendre 1906, dans « Diagnoses de Rubus nouveaux » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 p. 23, pour trouver la première description validante de ce nom en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_052_111 (figure 4).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, ×Rubus tomentaceus Sud, R. phyllostachys × tomentosus (can.), Alsace, environs de Wissembourg, Steinegr… (illisible), pollen très imparfait, 2. 7. 1861, Müller ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la description parue dans Rubi eur. p. 91 de 1910.

Remarques : C’est la seule récolte de ce taxon présente dans l’herbier de Sudre. Le fait que Sudre note « illisible » sur son étiquette montre bien qu’il a lui-même recopié cette étiquette et qu’il existe donc au moins une autre part de cette récolte dans un autre herbier.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. microgene leventii Sudre »

Nom typifié ici : Rubus candicans Weihe ex Rchb. taxon leventii Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 136, 1905).

Préambule : C’est dans « les Rubus de l’herbier Boreau », en 1902, que cette épithète est publiée pour la première fois. En tant que microgène, ce nom est alors provisoire, comme l’indique Sudre dans l’introduction de cet article. C’est ensuite dans Gandoger, en avril 1905, que cette épithète est de nouveau publiée. Cela valide alors ce nom ainsi que le protologue de 1902. Ce sera donc sur une planche faisant partie de l’herbier Boreau qu’il faudra choisir le type. Une telle planche existe dans l’herbier Boreau actuellement entreposé à Angers. C’est la planche MBAng.2014.0.0569.

Lectotype (désigné ici sur la base du spécimen considéré par D. Mercier comme étant un holotype) : MBAng.2014.0.0569 (figure 5).

Synonymes : ≡ Rubus hedycarpus Focke microgene leventii Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 82, 1902) publ. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. microgene leventii (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 8 : 95, 1910), ≡ Rubus leventii (Sudre) Fedde (Just’s Bot. Jahresber. 33 (3) : 1151), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. subsp. leventii (Sudre) Touss. & Gust. (Bull. Soc. Amis Sci. Nat. Rouen 66-67 : 190, 1932).

Texte de l’étiquette : « Rubus tomentosus ?, a Glabratus, bois de Rilly (Marne), le 8 juillet 1858 ».

Texte des autres étiquettes : « Rubus stereacanthos Mull., 20 avril 1867, Gaston Genevier » et « R. leventii Sudre, R. stereacanthos Gen. (p.p.) non Mul. !, groupe du R. pubescens Wh., fev. 1902, hSudre ».

Remarques : Cette planche ne peut être considérée comme holotype car il paraît très probable qu’une seconde part de Levent avec les indications du protologue, pouvant tout à fait avoir appartenu à l’herbier Boreau, se trouve aussi dans l’herbier Sudre. C’est la BORD_SU_052_113. Ceci en fait un isolectotype.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. simplicidentatus Sudre et Sprib. »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. simplicidentatus Sudre & Sprib. in Sudre (Rubi eur. : 91, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. en 1902, p. 91, que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici ; primocanne en haut à droite) : BORD_SU_045_111 (figure 6).

Texte de l’étiquette : « Provinz Lorbersen (?), Rubus thyrsoideus Wim., subsp. tenuidentatus m. ad interim ; Kosel Wald b. Kandrzin, 20.7., 19. 8., 1909, Diese form oder eine … habe ich … Spribille ».

Texte des autres étiquettes : « H. Sudre, FLORA GALLICA, Rubus thyrsanthus F. v. simpliciserratus Sud et Sprib., Silésie, près de Kosel, Spribille ».

Remarques : Cette planche comporte deux dates sur l’étiquette. Il convient donc de choisir une partie de la récolte comme lectotype. Ce sera la primocanne en haut à droite (présentée au revers). Je désigne aussi un épitype pour compléter la compréhension de ce taxon. Ce sera la floricanne.

Notons qu’une seconde planche (de la même récolte) est aussi présente dans l’herbier de Sudre. Nous pouvons la considérer comme un syntype. C’est la BORD_SU_045_112.

Épitype (désigné ici : floricanne) : BORD_SU_045_111 (figure 6).

 

« Rubus minoriflorus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus minoriflorus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 91, 1910).

Préambule : C’est dans « Diagnoses de Rubus nouveaux » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, en 1906, que cette épithète est publiée pour la première fois. En tant qu’espèce, ce nom est alors provisoire, comme l’indique Sudre dans l’introduction de cet article. C’est ensuite dans Rubi eur., en 1910, que cette épithète est de nouveau publiée. Cela valide alors ce nom ainsi que le protologue de 1906.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_045_153 (figure 7).

Synonymes : ≡ Rubus minoriflorus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 23, 1906) publ. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ( ? ×) Rubus minoriflorus Sud, R. thyrsanthus × imbricatus v. cariensis, L. infre – Auverné, de l’isle (101), Pét. blancs, fil. id. =, st. verd., j.c. velus, Pollen très imparfait, 9. 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose publiée dans Rubi eur. p. 91, en 1910.

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus simillimus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus simillimus Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55) : 158, 1902).

Préambule : C’est dans « Excursions batologiques dans les Pyrénées » in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55) en 1902 que ce nom a été publié pour la première fois. En tant qu’hybride, ce nom est valide.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_045_151 (figure 8).

Texte de l’étiquette : « 2251, Herbier H. SUDRE, ×Rubus simillimus Sudre, = R. thyrsanthus × ulmifolius, Pét. roses, fil. blancs ≥, st. verd., stérile, H. Pyr., Arreau, route de Luchon, 19. 8. 1899, hSudre ».

Remarques : Parmi les quatre récoltes présentes dans l’herbier de Sudre, une autre est citée dans ce même article. Elle correspond parfaitement à ce que Sudre a nommé Rubus simillimus var. carneistylus. Ce nom, provisoire lors de cette publication, n’a jamais été validé par la suite. C’est la planche BORD_SU_045_150.

 

« Rubus semicanescens Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus semicanescens Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55) : 159, 1902).

Préambule : C’est dans « Excursions batologiques dans les Pyrénées » in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55), en 1902, que ce nom a été publié pour la première fois. En tant qu’hybride, ce nom est valide.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_045_155 et BORD_SU_045_156 (figure 9).

Texte de l’étiquette : « 2351, Herbier H. SUDRE, ×Rubus semicanescens Sudre, R. thyrsanthus × tomentosus (canescens), H. Pyr., Arreau, bois de Bédat, 17. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_045_156) « 2351 » manuscrit de Sudre et copie de la description publiée dans Rubi eur. p. 92, en 1910.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus castaneicola Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus castaneicola Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 10 : 4, 1900).

Préambule : C’est dans le tome 8 de « Flora Europaea » de Gandoger que fut publié pour la première fois un nom identique. Ce taxon est différent. Il est publié avec une description, mais dans un ouvrage rejeté par la communauté scientifique (opera utique oppressa : art. 34.1 ICN). Il ne crée donc pas d’illégitimité pour le nom de Sudre. C’est en 1900 dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 10, page 4, sous le numéro 255, que Sudre donne la diagnose originelle à ce nom pour sa plante.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_045_160 et BORD_SU_045_161 (figure 10).

Texte de l’étiquette : « 418, Herbier H. SUDRE, ×Rubus castaneicola mihi, R. thyrsanthus × Lloydianus, Châtaigneraie, à St Benoît, près la prise d’eau, Pét. blancs, fil. id., st. verdâtres, j. carp. poilus, stérile, 27 juin 1895, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication dans Rubi eur. p. 92, de 1910.

(sur BORD_SU_045_161) « 418, ×R. castaneicola » manuscrit de Sudre et copie de la diagnose originale publiée dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 10 p. 4, en 1900, sous le numéro 255.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre pouvant servir de type.

 

« Rubus tramitum Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus tramitum Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55) : 159, 1902).

Préambule : C’est dans « Excursions batologiques dans les Pyrénées » in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (55), en 1902, que ce nom a été publié pour la première fois. En tant qu’hybride, ce nom est valide.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_007 (figure 11).

Texte de l’étiquette : « 2308, Herbier H. SUDRE, ×Rubus tramitum Sudre, R. cyclopetalus × malacus var. gracilentus, H. Pyr., Guchen, chemin d’Aulon, fl. blanche, 16. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la description publiée dans Rubi eur. p. 92, en 1910.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. roseiflorus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. roseiflorus Sudre (Batoth. eur. 8 : 96, 1910).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 8, p.96, en 1910, que ce nom a été publié pour la première fois cela quelques jours seulement avant la publication de Rubi eur. Ce sera donc dans la collection Batoth. eur. qu’il faudra chercher le type.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_066 (figure 12).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE-BATHOTHECA EUROPAEA-Fasc. VIII. 1910, Sect. III. Discolores P.J. Müll., Gr. c- Candicantes Focke, n° 368- RUBUS THYRSOIDEUS Wimm. Sbsp. R. constrictus Lef. et M. (voir étiq. du 367) var. roseiflorus Sud. Rub. eur. 1910. Allemagne – Bavière : Forêt de Bayerdilling près de Neuburg-sur-Danube. Pétales roses, étamines blanches, styles roses. 8. 1908. coll. J. B. Zinsmeister ».

Texte des autres étiquettes : « R. acutus wh., Pét. roses, fil. blancs, st. roses, Allemagne. Bavière : forêt de Bayerdilling, près de Neuburg sur le Danube, August 1908, Leg. J. B. Zinsmeister ».

Remarques : C’est la seule récolte faisant partie de la collection Batoth. eur. présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. oblongatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. oblongatus Sudre (Rubi eur. : 92, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. p.92, en 1910, que ce nom a été publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_048_035 et BORD_SU_048_034 (figure 13).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus candicans Wh. v. oblongatus Sud., H. Gar., Env. de Toulouse, Timbal, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_048_034) copie de la diagnose de Rubi eur. : 92, 1910.

Remarques : C’est la seule récolte provenant de Toulouse et récoltée par Timbal-Lagrave présente dans l’herbier de Sudre. Bien qu’aucune date ne soit indiquée sur l’étiquette, le fait qu’elle provienne d’une récolte de Timbal-Lagrave permet de dater cette récolte d’avant la date de la diagnose. Elle est donc tout à fait acceptable comme type.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. patulipes Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. patulipes Sudre (Batoth. eur. 8 : 96, 1910).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 8, p.96, en 1910, que ce nom a été publié pour la première fois, cela quelques jours seulement avant la publication de Rubi eur. Ce sera donc dans la collection Batoth. eur. qu’il faudra chercher le type.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_048_061 (figure 14).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE-BATHOTHECA EUROPAEA-Fasc. VIII. 1910, Sect. III. Discolores P.J. Müll., Gr. c- Candicantes Focke, n° 369- RUBUS THYRSOIDEUS Wimm. Sbsp. R. candicans Whe in Reichb. Fl. exsc. 601 (1832). var. patulipes Sudre in herb. Müller. Allemagne – Alsace : Environs de Wissembourg. 30. 6. 1860. coll. P.-J. Müller ».

Texte des autres étiquettes : « Herbier SUDRE, Rubus candicans Whe var. patulipes Sud., proche Wissembourg (Alsace), loc. uniq., P.J. Müller, 30 6 1860, hSudre » et copie de la publication de Rubi eur. : 92, 1910.

Remarques : Cette récolte est bien celle que Sudre a étudiée pour décrire cette plante. C’est le seul matériel original présent dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. intaminatus Sudre »

Nom à typifier : Rubus thyrsoideus Wimm. var. intaminatus Sudre ex Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 40, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des Rubus de l’Anjou » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36, p.40, en 1907, que ce nom a été publié pour la première fois sur la base d’une plante récoltée par Bouvet en forêt de Longuenée (même s’il est indiqué « intaminatus Sudre, in hb. Muell. »). C’est donc une planche de l’herbier Bouvet provenant de l’herbier du Muséum d’Angers qui doit être choisie comme type.

Remarques : Sudre a inséré deux planches de Bouvet dans son propre herbier. Elles correspondent parfaitement à la diagnose et sont du matériel original. Ce sont les planches BORD_SU_048_076 et 078. Nous ne sommes pourtant pas certains que Bouvet ait étudié ces planches pour décrire sa plante. C’est pour cela qu’il est préférable de typifier sur une planche de son herbier.

 

« Rubus malacodon Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus malacodon Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 23, 1906).

Préambule : C’est dans Gandoger, en 1905, que ce nom est publié pour la première fois. Il n’y a aucune description attenante ni en référence. Cette publication est donc invalide (nom. nud.). Il faut attendre 1906 dans « Diagnoses de Rubus nouveaux » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p.23, pour avoir une diagnose valide de ce nom. En tant qu’hybride cela est le cas même dans cet article.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_047_113 et BORD_SU_047_114 (figure 15).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus malacodon Sud., R. candicans × macrophyllus v. piletostachys, Alsace : Env. de Wissembourg, d’autres rameaux sont peu feuillés vers l’inflorescence, Leg. Müller, sans nom, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_047_114) « malacodon » manuscrit de Sudre et copie de la publication de Rubi eur. de 1910 p. 93.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus hirsutipes Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus hirsutipes Sudre, pro hybr. (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 199, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908, publié en 1909, que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_047_116 et BORD_SU_047_117 (figure 16).

Texte de l’étiquette : « 1003, Herbier H. SUDRE, ×Rubus hirsutipes mihi, R. phyllostachys candicans × schlechtendalii, Carmaux, aux Caves, bas de la côte de Canitrot avec R. phyllostachys non, Pét. rosés, fil blancs > st. verdâtres, j. c. glabrescents, 27 juin 1897, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_047_117) « 1003, R. hirsutipes » manuscrit de Sudre et copie de la publication de Rubi eur. de 1910, p. 93.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus admixtus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus admixtus Sudre, pro hybr. (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 199, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 en 1909 que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_047_118 et BORD_SU_047_119 (figure 17).

Texte de l’étiquette : « 1747, Herbier H. SUDRE, ×Rubus admixtus Sudre, R. candicans × lasiothyrsus, Vabre, route de Castres, Pét. rosulés, fil blancs > st. verd., j. c. poilus, 16. 7. 00, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_047_119) « 1747, R. admixtus » manuscrit de Sudre et copie de la publication de Rubi eur. de 1910 p. 93.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus substerilis Sudre, pro hybr. »

Nom à typifier : Rubus substerilis Sudre ex Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 67, 1907).

Préambule : C’est bien dans Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 67, 1907, que ce nom est validement publié pour la première fois. Dans C.R. Assoc. Franç. Avanc. Sci. 1903, de 1903, à la page 687, il n’y a pas de description (nom nud.), de même en 1905 dans Gandoger. C’est donc sur une planche de l’herbier Bouvet qu’il faudra typifier ce nom.

Synonymes : ≡ Rubus substerilis Sudre ex Bouvet, pro hybr. (C.R. Assoc. Franç. Avanc. Sci. 1903 : 687, 1903) publ. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus substerilis Sudre, pro hybr. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 136, 1905) publ. inval. (nom. nud.).

Remarques : Il y a dans l’herbier de Sudre une planche provenant de l’herbier Bouvet qui correspond parfaitement à la diagnose (syntype). Il sera possible, si nous ne trouvons pas de planches dans l’herbier Bouvet, de la proposer comme lectotype. C’est la BORD_SU_047_130.

 

« Rubus thyrsoideiformis Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideiformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 93, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 93, 1910, que ce nom est validement publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_047_149 (figure 18).

Texte de l’étiquette : « Rubi Galliae occidentalis, n° 236, Rubus thyrsoideiformis Sud., = cand. × propinquus, Précigné (Sarthe), chemin de la gare, Pétales : roses, Étamines : filets roses > Styles : roses, Carpelles : poilus, ¼ gr. norm., le 9 7 1905, Legi : Henry ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de Rubi eur. de 1910, p. 93.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus suboblongus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus suboblongus Sudre, pro hybr. (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 199, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 en 1909 que ce nom est publié pour la première fois, et non dans Rubi eur. : 93, 1910.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_047_150 (figure 19).

Texte de l’étiquette : « 17?, Herbier H. SUDRE, ×Rubus suboblongus Sudre, R. bifrons × thyrsoideus, Lacrouzette, au bout de la côte de Burlats, Pét. rosulés, fil blancs =, st. verd., j. c. poilus, 16. 7. 00, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. de 1910, p. 93.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus robusticaulis Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus robusticaulis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 93, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 93, 1910, que ce nom est validement publié pour la première fois. Cette publication contient une diagnose latine minimale, mais jugée suffisante et pouvant être traduite en français de la façon suivante : « primocanne comme chez R. procerus, inflorescence comme chez R. candicans ». Vu que ces deux espèces sont aussi décrites dans le même ouvrage, la diagnose semble indéniablement correcte.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_047_154 (figure 20).

Texte de l’étiquette : « Baenitz Hb. eur. n° 9520, Rubus candicans × ulmifolius, Schossling und Blattchen R. ulmif. ähnlich ; Stacheln den Bluttenzweige und der Rispe wie R. candicans (Utsch), Hercegovina, Mostar, = R. robusticaulis Sud, = candicans × robustus (procerus), hSudre, C. Baenitz, 5. 6. 97., 70 m ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre. Elle est très partielle et les quelques rares éléments présents sont très certainement issus d’une planche encore existante. C’est pourtant cette planche que Sudre a étudiée pour décrire ce taxon. Une autre planche de cette collection devra être trouvée pour désigner un épitype permettant de mieux cerner ce taxon.

L’autre planche présente dans l’herbier de Sudre (BORD_SU_047_154) n’est pas du matériel original et ne devrait pas être désignée comme épitype (même si Sudre lui a accolé la copie de sa diagnose).

 

« Rubus coarctatiflorus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus coarctatiflorus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 93, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 93, 1910, que ce nom est validement publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_047_080 et BORD_SU_047_079 (figure 21).

Texte de l’étiquette : « = cand. × tom., Herbier H. SUDRE, Rubus coarctatiflorus Sud, moestus Hol. v. hamosus Sud,

  1. hamosus Timb et Mül. inédit ; R. reduncus M. et 8 p.p., H. Gar., bois de Laramet, fl. blanches, 1860, hSudre, Leg. Timbal ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_047_079) « V. hamosus » manuscrit de Sudre et copie de la diagnose de Rubi eur. de 1910 p. 93.

Remarques : Je choisis cette part comme lectotype car c’est la seule complète (date, lieu, récolteur) et que Sudre lui a accolé sa diagnose originelle. Deux autres récoltes présentes dans l’herbier de Sudre pourraient être aussi du matériel original. Ce sont les planches BORD_SU_047_083 et 084. Elles proviennent respectivement de la Vienne (Chaboisseau) et d’Aïre (près de Genève). Elles ne sont cependant pas datées mais constituent certainement les parts citées sous la diagnose originelle.

 

« Rubus villulifer Sudre, pro hybr. »

Nom à typifier : Rubus villosulus Haláscy, pro hybr. (Verh. K.K. Zool.-Bot. Ges. Wien 35 : 665, 1891), nom. illeg.

Préambule : Sudre donne ici un nouveau nom à Rubus villosulus Haláscy, pro hybr. qui est illégitime car déjà utilisé par Ripart et Genevier en 1869. Bien qu’illégitime, il semble validement publié et devra donc être typifié sur une part correspondant à son protologue.

Synonyme : ≡ Rubus villulifer Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 93, 1910).

Remarques : La seule planche présente dans l’herbier de Sudre de ce taxon provient du Cantal et n’est pas du matériel original.

 

« Rubus debiliformis Sudre, pro hybr. »

Nom à typifier : Rubus debilis Haláscy, pro hybr. (Verh. K.K. Zool.-Bot. Ges. Wien 35 : 659, 1891), nom. illeg.

Préambule : Sudre donne ici un nouveau nom à Rubus debilis Haláscy, pro hybr. qui est illégitime car déjà utilisé par Boulay dans les « Ronces vosgiennes 4 » en 1868. Bien qu’illégitime, il semble validement publié et devra donc être typifié sur une part correspondant à son protologue.

Synonyme : ≡ Rubus debiliformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 93, 1910).

Remarques : Aucune planche ne semble être présente dans l’herbier de Sudre pour ce taxon.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. laterum Sudre »

Nom typifié ici : Rubus goniophyllus P.J. Müll. & Lefèvre var. laterum Sudre (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 199, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908, en 1909, que cette épithète est publiée pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_094 (figure 22).

Synonyme : ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. var. laterum (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 94, 1910).

Texte de l’étiquette : « 1711, Herbier H. SUDRE, Rubus laterum Sudre, gonophyllus v. laterum, thyrsoideus (groupe), Le pont de Cirou, route de Pampelonne, Pét. blancs, fil id. >, st. verd., j. c. un peu poilus, 12. 7. 00, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. de 1910, p. 94, et « à peu près identique au R. hylophilus ?, Ass. rub. 705 de Villevêque (M. et Loire), Préaubert ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. subellipticus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus thyrsoideus Wimm. var. subellipticus Sudre (Rubi eur. : 94, 1910).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 94, 1910, que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_112 (figure 23).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, FLORA GALLICA, Rubus goniophyllus M. L v. subellipticus, Gers : Bouconne à Pujaudran, fl. blanches, 1. 7. 6, hSudre ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre provenant de l’Occitanie (localité type). La planche BORD_SU_046_113 est très certainement un complément de cette même récolte. Aucune indication ne permet cependant de l’affirmer. Je ne la prends donc pas en compte pour la typification.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. flaccidiformis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus goniophyllus P.J. Müll. & Lefèvre var. flaccidiformis Sudre (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 199, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908, en 1909, que cette épithète est publiée pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_046_102 et BORD_SU_046_104 (figure 24).

Synonyme : ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. var. flaccidiformis (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 94, 1910).

Texte de l’étiquette : « 1670, Herbier H. SUDRE, Rubus flaccidiformis Sudre, Tonnac, route de Vaour, Pét. roses, fil blancs ≥, st. verd., j. c. poilus, fertile, 8. 7. 00, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_046_104) « 1670, R. flaccidiformis » manuscrit de Sudre.

Remarques : Il y a deux autres récoltes présentes (3 planches) dans l’herbier de Sudre qui sont du matériel original (BORD_SU_046_101 et BORD_SU_046_105 et 106). J’ai choisi ce lectotype car c’est la récolte qui me paraît la plus proche du protologue et la plus complète.

 

« Rubus angustithyrsus Sudre, pro hybr. »

Nom typifié ici : Rubus angustithyrsus Sudre, pro hybr. (C. R. Cong. Soc. Sav. 1908 : 200, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908, en 1909, que cette épithète est publiée pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_046_118 et BORD_SU_046_119 (figure 25).

Texte de l’étiquette : « 1672, Herbier H. SUDRE, Rubus flaccidiformis × Lloydianus, R angustithyrsus, Tonnac, route de Vaour, Pét. blancs, fil id. >, st. verd., j. c. glabres, 1/3 des gr. norm., 8. 7. 00, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_046_119) « 1672, R. angustithyrsus » manuscrit de Sudre et copie de la description de Rubi eur. p. 94 de 1910.

Remarques : Une autre récolte présente dans l’herbier de Sudre est du matériel original (BORD_SU_046_117). J’ai choisi ce lectotype car c’est la récolte qui me paraît la plus proche du protologue et la plus complète. Sudre lui a aussi accolé sa description.

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. microgene goniophylloides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus goniophylloides Sudre (Fl. toulous. : 73, 1907).

Préambule : C’est bien dans Fl. toulous. p. 73, en 1907, que ce nom est publié pour la première fois. Malgré une typographie un peu différente des espèces classiques, c’est quand même au rang d’espèce que Sudre considère ce taxon (typographie plus petite pour les sous-espèces).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_126 (figure 26).

Synonymes : ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. microgene goniophylloides (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 202, 1910), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. var. goniophylloides (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 41 : 27, 1912), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. subsp. goniophylloides (Sudre) Touss. & Gust. (Bull. Soc. Amis Sci. Nat. Rouen 66-67 : 193, 1932).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, FLORA GALLICA, Rubus goniophylloides Sud., Gers : Pujaudran, à Bouconne, Pét. rosés, fil. blancs, st. verd., 1. 7. 06, hSudre ».

Remarques : Sept autres récoltes (huit planches) présentes dans l’herbier de Sudre sont aussi du matériel original (BORD_SU_046_121, 122, 123, 124, 125, 132, 133 et 134). J’ai choisi ce lectotype car c’est la récolte qui me paraît la plus proche du protologue, la mieux représenter cette plante et la plus complète. L’étrangeté de la localité (Gers) n’est qu’apparente, puisque Pujaudran est proche de Toulouse, se situant juste à l’extrémité ouest de la forêt de Bouconne (Bouconne étant l’une des localités du protologue).

 

« Rubus thyrsoideus Wimm. var. sepivagus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus candicans Weihe ex Rchb. taxon sepivagus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 136, 1905).

Préambule : C’est dans « Excursions batologiques dans les Pyrénées » in Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) p. 63, en 1900, que cette épithète est publiée pour la première fois. Nous savons que, dans ces articles, les noms proposés sont provisoires. Il faut généralement attendre « Analyse des Rubus des Pyrénées » en 1903 pour qu’ils soient validement publiés. Ce nom n’est pas repris dans cette analyse. En 1905, p. 136, in Gandoger, ce nom est repris, ceci faisant une référence correcte vis-à-vis du nom et donc aussi de la description de 1900 qui sont alors validés.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_046_140 et BORD_SU_046_141 (figure 27).

Synonymes : ≡ Rubus sepivagus Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 63, 1900) publ. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. subsp. sepivagus Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (28-29) : 87, 1900) publ. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus thyrsoideus Wimm. var. sepivagus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 94, 1910), ≡ Rubus sepivagus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 227, 1921).

Texte de l’étiquette : « 716, Herbier H. SUDRE, Rubus (goniophylloides v.) sepivagus mihi., Foncouverte, chemin de Fabas, Pét. blancs, fil. id >, st. verdâtres, j. carp. glabrescents, Tarn, 19 juil. 1896, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_046_141) « 716, R. sepivagus » manuscrit de Sudre caché partiellement par la copie de la publication de Rubi eur. p. 94, de 1910.

Remarques : Il n’y a pas de part provenant de l’Ariège dans l’herbier de Sudre. Nous ne pouvons donc pas prendre de type provenant « de la vallée de l’Alet, près de Lataule » (comme indiqué en fin de protologue). Dans cette description originelle, Sudre indique que cette plante pousse aussi dans le Tarn. Il est donc possible de typifier aussi sur des plantes de ce département.

J’ai choisi ce lectotype car Sudre lui a accolé sa description et que c’est la seule récolte qui corresponde aux critères floraux de la diagnose. Par contre, les dents des feuilles sont moins conformes à la diagnose. Les deux autres récoltes de Sudre sont assez différentes. BORD_SU_046_139 a des folioles plus conformes à la diagnose mais des carpelles poilus. BORD_SU_046_142 est notée « var ? » par Sudre lui-même. Nous avons l’impression que ces trois récoltes représentent trois plantes différentes.

Bibliographie

Boulay N., 1873-1884. Association rubologique.

Bouvet G., 1903. Les Rubus de l’Anjou, résumé des faits acquis. Comptes rendus de l’Association française pour l’avancement des sciences : 673-689.

Bouvet G., 1907. Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 36 : 1-108.

Bouvet G., 1912. Florule des Rubus de l’Anjou. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 41 : 9-36.

Edees E.S. & Newton A., 1988. Brambles of the British isles. Ray Society, London, 377 p.

Gandoger M., 1883-1891. Flora europae (1-17). Publié à compte d’auteur.

Prain D., 1913. Index Kewensis, supplément 4. Oxford University Press, London : 203-207.

Prain D., 1921. Index Kewensis, supplément 5. Oxford University Press, London : 220-228.

Sudre H., 1898-1911. Bulletins de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes. Imprimerie Veuve Francal et fils, Foix.

Sudre H., 1898-1903. Excursions batologiques dans les Pyrénées ou description et analyse des Rubus des Pyrénées françaises, fascicules 1-4. Imprimerie de l’Institut de bibliographie, Le Mans, 219 p.

Sudre H., 1902. Les Rubus de l’herbier Boreau. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 31 : 51-154 (+ errata).

Sudre H., 1903-1917. Batotheca europaea, 1-15. Imprimerie Nougies, Albi, 153 p.

Sudre H., 1904. Un bouquet de ronces bretonnes. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 33 : 1-20.

Sudre H., 1905. Révision des Rubus de l’Herbarium europaeum de M. Baenitz. Bulletin de la Société botanique de France 52 : 315-347.

Sudre H., 1905. Genre Rubus. in M. Gandoger, Novus Conspectus Florae europae. Bulletin de l’Académie internationale de géographie botanique 15 (187-188) : 127-136, 15 (191-192) : 221-236 et 15 (193-194) : 301-302.

Sudre H., 1906. Diagnoses de Rubus nouveaux. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 35 : 1-61.

Sudre H., 1908-1913. Rubi europae vel Monographia Iconibus Illustrata Ruborum Europae. Librairie des sciences naturelles Léon Lhomme, Paris, 305 p.

Sudre H., 1909. Rubi tarnenses, ou inventaire des ronces tarnaises. Comptes-rendus du Congrès des sociétés savantes de Paris 1908 : 178-235.

Remerciements

Un grand merci à David Mercier pour tout le temps passé, à me convaincre d’abord, puis à me guider dans ce travail, ainsi que pour tout son travail de référencement (bibliographique et nomenclatural) effectué en amont et pour ses relectures nombreuses et précieuses. Je remercie aussi le Jardin botanique de Bordeaux pour sa mise à disposition de cet herbier et l’autorisation de publication des photos, ainsi que le Service commun de conservation du patrimoine (SCECCP) de l’université Paul-Sabatier de Toulouse (et tout particulièrement le Jardin botanique Henri-Gaussen) pour leur aide précieuse dans cette aventure. Merci à Valérie Martin-Rolland pour sa relecture.