Botaniste et bryologue, il s’intéresse notamment à la flore et à la bryoflore méditerranéennes, des Alpes du Sud et du Massif central méridional. Diplômé en suivi et conservation du patrimoine naturel, il a débuté au parc naturel régional de Portofino (Italie) pour ensuite poursuivre son parcours au jardin botanique de Lyon. Actuellement technicien de l’atlas de la biodiversité communale en Isle Crémieu (nord-Isère), il s’occupe des inventaires flore et faune, de la cartographie d’habitats et de la mise en œuvre du projet. Les Alpes ligures, d’où il est originaire, restent sont terrain de prédilection.
Adresse : 31 rue Jean Jaurès F-69120 Vaulx-en-Velin
La bryoflore des Cévennes ardéchoises est encore mal connue. La découverte en mars 2021 de l’anthocérote Anthoceros caucasicus, espèce nouvelle pour la France, dans le secteur gréseux faisant la transition entre le Massif central et les plateaux calcaires ardéchois, a déterminé le Collectif bryologique du Massif central à consacrer trois jours de prospection à cette région. L’originalité géologique et climatique du secteur est présentée. Avec 229 taxons inventoriés, la bryoflore est riche, d’autant qu’elle inclue de nombreux taxons rares ou menacés dans la région, entre autres Anomobryum concinnatum, Campylopus atrovirens, Plagiomnium medium et Ptychostomum minii. La chorologie des espèces est analysée et les communautés rencontrées décrites. Trois sites en particulier, les Tétines de Vernon, Vignelongue et le ravin de Prades, représentent un enjeu majeur en termes de conservation.
Lire l'article Télécharger l'article[PDF]En 2022, dans le cadre de l’actualisation des données ZNIEFF de la région biogéographique méditerranéenne, le Conservatoire botanique national du Massif central a inventorié la bryoflore de cinq ZNIEFF ardéchoises de type 1, parmi lesquelles les gorges de Rimouren, parcourues le 14 avril 2022. Parmi les espèces recensées, plusieurs taxons remarquables pour leur statut de menace selon les critères IUCN et leur rareté en région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) ou en France métropolitaine méritent à notre avis d’être valorisés. Certains parmi ces taxons appartiennent à une communauté bryologique originale et peu connue, qui est présenté dans les détails.
Lire l'article Télécharger l'article[PDF]