M. Émeric Sulmont

Géologue de formation, il choisit plutôt d’approfondir la botanique dans son parcours professionnel, d’abord au Conservatoire Botanique du Massif Central en 2000 puis au Parc National des Pyrénées. Depuis 2003, il est revenu dans ses montagnes d’enfance en Cévennes où il est garde-moniteur et botaniste. Initié par Vincent Hugonnot à la bryologie, il explore inlassablement les Cévennes et contribue à améliorer et partager la connaissance bryologique et botanique de ce massif. Dans ses missions au Parc National des Cévennes, il tente aussi d’améliorer la prise en compte des cryptogames indicateurs de continuité (polypores, bryophytes et lichens) dans la gestion forestière. Parmi ses sujets bryologiques de prédilection : les espèces océaniques, les tourbières, les cryophiles et les refuges climatiques qui n’ont jamais été autant d’actualité qu’aujourd’hui.

Organisme : Parc national des Cévennes

Adresse : 6 bis place du Palais F-48400 Florac Trois-Rivières

Articles de l’auteur

Les bryophytes des Cévennes gréseuses ardéchoises

La bryoflore des Cévennes ardéchoises est encore mal connue. La découverte en mars 2021 de l’anthocérote Anthoceros caucasicus, espèce nouvelle pour la France, dans le secteur gréseux faisant la transition entre le Massif central et les plateaux calcaires ardéchois, a déterminé le Collectif bryologique du Massif central à consacrer trois jours de prospection à cette région. L’originalité géologique et climatique du secteur est présentée. Avec 229 taxons inventoriés, la bryoflore est riche, d’autant qu’elle inclue de nombreux taxons rares ou menacés dans la région, entre autres Anomobryum concinnatum, Campylopus atrovirens, Plagiomnium medium et Ptychostomum minii. La chorologie des espèces est analysée et les communautés rencontrées décrites. Trois sites en particulier, les Tétines de Vernon, Vignelongue et le ravin de Prades, représentent un enjeu majeur en termes de conservation.

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