Doté d’une maitrise en biologie des populations et des écosystèmes et d’un diplôme d’ingénieur en agriculture, il est ingénieur conseil en maraîchage en conventionnel et en Bio au sein de la chambre d’agriculture du Gard. Au travers de ses différentes missions et dans le cadre du réseau ENI il participe à l’évaluation des effets non intentionnels des pratiques agricoles en maraîchage et en viticulture sur les adventices mais aussi sur les populations de vers de terre, de coléoptères et d’oiseaux.
Organisme : Chambre d'agriculture du Gard
Adresse : 1120 route de Saint-Gilles - CS 38283 F-30942 Nîmes cedex 9
Depuis 2012, un réseau de 500 parcelles agricoles est suivi pour mesurer l’impact des pratiques agricoles sur la biodiversité à travers quatre taxons indicateurs, dont la flore des bords de champs. Dans l’ex-région Languedoc-Roussillon, 21 parcelles sont suivies et on fait l’objet en 2017 de deux relevés : l’un par les observateurs habituels du réseau 500 ENI, l’autre par un botaniste. La comparaison des deux types de relevés montrent une sous-estimations de la diversité dans le réseau 500 ENI. Cependant, les modèles visant à expliquer les variations de la diversité et de la composition des communautés montrent que les relevés « observateurs » sont suffisants pour détecter les principaux effets non intentionnels comme l’effet négatif du nombre de traitements herbicides. Au-delà de cette question, cet article décrit la diversité taxonomique et écologique de la végétation des bords de champs dans l’ex-région Languedoc-Roussillon.
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