Depuis 2012, un réseau de 500 parcelles agricoles est suivi pour mesurer l’impact des pratiques agricoles sur la biodiversité à travers quatre taxons indicateurs, dont la flore des bords de champs. Dans l’ex-région Languedoc-Roussillon, 21 parcelles sont suivies et on fait l’objet en 2017 de deux relevés : l’un par les observateurs habituels du réseau 500 ENI, l’autre par un botaniste. La comparaison des deux types de relevés montrent une sous-estimations de la diversité dans le réseau 500 ENI. Cependant, les modèles visant à expliquer les variations de la diversité et de la composition des communautés montrent que les relevés « observateurs » sont suffisants pour détecter les principaux effets non intentionnels comme l’effet négatif du nombre de traitements herbicides. Au-delà de cette question, cet article décrit la diversité taxonomique et écologique de la végétation des bords de champs dans l’ex-région Languedoc-Roussillon.
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