Carnets botaniques

« Rubus villicaulis Koel. var. albiflorus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus incarnatus P.J. Müll. var. albiflorus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 13, 1906).

Préambule : Le nom de Sudre dans Rubi eur. p. 55, 1909, est une recombinaison du nom donné aussi par Sudre dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers, 35, p. 13, 1906. C’est ce dernier qui est donc à typifier car il est tout à fait valide au rang variétal.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_016_048_A (figure 1).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. albiflorus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 55, 1909), = Rubus insularis Aresch. var. albiflorus Sudre (exsicc.), publ. nom. inval. (nom. nud.).

Texte de l’étiquette : « R. insularis Aresch. v. albiflorus, Rubus incarnatus Mull. v. albiflorus Sud, Valois : bois de Lévigen, fl. alba, 1869, Leg. Questier, R. carpinifolius Lef. 1864. ».

Remarques : Deux autres planches (très certainement de la même récolte) sont présentes dans l’herbier Sudre. Les trois parts semblent aller ensemble ; cependant aucune marque (numéro de récolte, signe ou agrafe) ne permet de l’affirmer. Elles pourraient être considérées comme faisant partie du lectotype, mais celui-ci étant déjà très complet, je ne prendrai pas le risque de mélanger des récoltes. Ce sont les : BORD_SU_016_048_B et 048_C.

« Rubus villicaulis Koel. microgene carmauxensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene carmauxensis Sudre (Batoth. eur. 6 : 79, 1908).

Préambule : Bien que le nom ne soit pas explicitement indiqué au rang de microgène dans le protologue, la typographie indique bien ce rang qui est de toute façon noté en toutes lettres sur l’étiquette de la collection. C’est donc bien au rang de microgène que ce nom est publié.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_016_054_A primocanne (figure 2).

Synonymes : ≡ Rubus carmauxensis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 627, 1913).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ Batotheca europaea _ Fasc. VI. 1908, Sect II _ Sivaltici P. J. Müll., Gr. c _ Discoloroides Gen., N°269, RUBUS VILLICAULIS Koel. (voir étiq. du n° 60) Microg. carmauxensis Sud., France._ Tarn : Vallon de Rieyssés, à St-Benoit,  près de Carmaux, Pétales rosés, étamines blanches, styles vardâtres, 7 et 8 1908, Coll. H. Sudre. ».

Remarques : Sur les neuf planches présentes dans l’herbier Sudre, une seule est un syntype avec l’étiquette de la collection Batotheca europaea. C’est donc elle que j’ai désignée comme lectotype. Les huit autres planches sont du matériel original : BORD_SU_016_049, 050, 051, 052_A, 052_B, 052, 054_A et 055.

Sur l’étiquette de Batotheca europaea, deux dates sont notées. Il faudra donc choisir une partie de cette planche comme lectotype et une autre comme épitype. Je choisi la primocanne comme lectotype et la floricanne (inflorescence) comme épitype.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_016_054_A floricanne (figure 2).

« Rubus villicaulis Koel. subsp. ornatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. ornatus Sudre (Batoth. eur. 3 : 41, 1905).

Préambule : Dès le protologue, ce nom est distinctement noté au rang de sous-espèce.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_016_064 floricanne en bas à droite (figure 3).

Synonymes : ≡ Rubus ornatus (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 7, 1906).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ Batotheca europaea _ Fasc. III. 1905, Sect II _ Sivaltici P. J. Müll., Gr. c _ Discoloroides Gen., N°117, RUBUS VILLICAULIS Koel. (voir étiq. du n° 60) sbsp. ornatus Sud. inédit, France._ Tarn : Cambon, haies, bords des ruisseaux, micaschistes, alt. 200 m, Pétales blancs ; étamines blanches, dépassant les styles verdâtres, 26.7.1903 et 17.6.1904, Coll. H. Sudre. ».

Remarques : Sur les douze planches présentes dans l’herbier Sudre, une seule est un syntype avec l’étiquette de la collection Batotheca europaea. C’est donc elle que j’ai désignée comme lectotype. Les onze autres planches sont du matériel original : BORD_SU_016_063, 065, 066, 067, 068, 069, 070, 071_A, 071_B, 072_A, et 072_B.

Sur l’étiquette de Batotheca europaea, deux dates sont notées. Il faudra donc choisir une partie de cette planche comme lectotype. Il n’y a que deux floricannes sur cette planche. Je choisis la floricanne en bas à droite comme lectotype. Je choisis, parmi le matériel original, une autre planche avec au moins une belle primocanne comme épitype. C’est la BORD_SU_016_063. Son étiquette est tout à fait conforme au protologue et une inscription manuscrite de Sudre au crayon indique « Bat. 117 » qui fait référence au numéro de Batotheca europaea pour ce nom.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_016_063 (figure 3).

« Rubus gelertii K. Frider. var. holubyanus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus gelertii K. Frider. var. holubyanus Sudre (Rubi eur. : 56, 1909)

Préambule : C’est un nom qui permet de nommer Rubus dechenii sensu Holuby (exsicc. 1898) non Wirtg. (Herb. Rub. rhen. ed. 1 : 135, 1858). C’est donc bien le nom de Rubi. eur. qu’il faut typifier.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_016_079 (figure 4).

Synonymes : = Rubus dechenii sensu Holuby (exsicc. 1898) non Wirtgen (Herb. Rub. rhen. ed. 1 : 135, 1858).

Texte de l’étiquette : « Rubus dechenii Wtg., In dumetis ad N. Padhrad in comitadn Trencin, Hungaria, 16. VII. 1898, Holuby, R. gelertii K. Frid. var. holubyanus Sud. ».

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier Sudre et c’est très certainement elle qui a servi à la description de ce nom. Elle pourrait être l’holotype, mais rien ne la désigne officiellement comme tel.