Auteur de « Connaître et reconnaître les Cypéracées des Ardennes« , il s’est spécialisé dans la connaissance des cypéracées, des characées et des bryophytes. Bryologue et botaniste au Conservatoire botanique national du Massif central, il œuvre aujourd’hui à l’inventaire, la sensibilisation et la conservation de la bryoflore, de la flore vasculaire et des végétations à l’échelle du Massif central. Il participe par ailleurs à l’inventaire des mousses et des hépatiques de contrées plus lointaines.
Organisme : Conservatoire botanique national du Massif central, antenne Rhône-Alpes
Adresse : 79 route des mésanges F-42520 Bessey
La bryoflore des Cévennes ardéchoises est encore mal connue. La découverte en mars 2021 de l’anthocérote Anthoceros caucasicus, espèce nouvelle pour la France, dans le secteur gréseux faisant la transition entre le Massif central et les plateaux calcaires ardéchois, a déterminé le Collectif bryologique du Massif central à consacrer trois jours de prospection à cette région. L’originalité géologique et climatique du secteur est présentée. Avec 229 taxons inventoriés, la bryoflore est riche, d’autant qu’elle inclue de nombreux taxons rares ou menacés dans la région, entre autres Anomobryum concinnatum, Campylopus atrovirens, Plagiomnium medium et Ptychostomum minii. La chorologie des espèces est analysée et les communautés rencontrées décrites. Trois sites en particulier, les Tétines de Vernon, Vignelongue et le ravin de Prades, représentent un enjeu majeur en termes de conservation.
Lire l'article Télécharger l'article[PDF]En 2022, dans le cadre de l’actualisation des données ZNIEFF de la région biogéographique méditerranéenne, le Conservatoire botanique national du Massif central a inventorié la bryoflore de cinq ZNIEFF ardéchoises de type 1, parmi lesquelles les gorges de Rimouren, parcourues le 14 avril 2022. Parmi les espèces recensées, plusieurs taxons remarquables pour leur statut de menace selon les critères IUCN et leur rareté en région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) ou en France métropolitaine méritent à notre avis d’être valorisés. Certains parmi ces taxons appartiennent à une communauté bryologique originale et peu connue, qui est présenté dans les détails.
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