Les noms des ronces (Rubus L., Rosaceae) publiés par Henri Sudre et présents dans son herbier de ronces : analyses et typifications éventuelles. Partie 9, Subdivision Homalacanthi Dumort., Sect. 2 Silvatici P.J. Müll., Subsection C Discoloroides Genev., Série b Subdiscolores Sudre

Title

The names of brambles (Rubus L., Rosaceae) published by Henri Sudre and present in his bramble herbarium: analyzes and possible typifications Part 9, Homalacanthi Dumort. subdivision, Silvatici P.J. Müll. section, Discoloroides Genev. subsection, Subdiscolores Sudre series

Résumé

Je présente ici les analyses et les typifications éventuelles des noms publiés par Sudre pour la section Silvatici P.J. Müller, sous-section Discoloroides Genev., série Subdiscolores Sudre.

Abstract

I present the analyzes and the possible typifications of the names published by Sudre for the Silvatici P.J. Müller section, Discoloroides Genev. subsection, Subdiscolores Sudre series.

« Rubus argenteus W. et N. var. longicuspidatus Sudre »

Nom à typifier : Rubus longicuspidatus Boulay & Lucand in Boulay (Ass. rubol. 1879 : 4, 1880).

Préambule : Dans Rubi eur., Sudre ne fait qu’une recombinaison du nom validement publié (diagnose) par Boulay dans ses écrits de l’Association rubologique, en 1880. C’est donc un spécimen avec une étiquette de cette collection qui pourra servir de type. Il faudra le chercher, mais il semble que ces planches existent comme par exemple ces deux planches : mnhn-p-p06793498 et mnhn-p-p06793499.

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene longicuspidatus (Boulay & Lucand) Sudre (Excurs. batol. 4 : 191, 1903), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon longicuspidatus (Boulay & Lucand) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. longicuspidatus (Boulay & Lucand) Sudre (Rubi eur. : 56, 1909).

Remarques : Sur les quelques récoltes présentes dans l’herbier de Sudre, dont la grande majorité provient du département du Tarn et dont l’appartenance à ce taxon reste à étudier, une seule pourrait être considérée comme du matériel original (sans l’étiquette de l’Ass. rub., mais avec sa retranscription et provenant de Lucand en 1878). C’est la BORD_SU_017_046.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. medioximus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. medioximus Sudre (Rubi eur. : 56, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. que se trouve le protologue, car cette publication est parue une vingtaine de jours plus tôt que celle de Rub. tarn.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_049_A et BORD_SU_017_049_B (figure 1).

Texte de l’étiquette : « 571, Herbier H. SUDRE, Rubus medioximus mihi, Carmaux, bois, sous la crémade, en face la cité ouvrière, Pét. roses, fil. rosés dépassant les styles verdâtres, jeunes carp. un peu poilus, 23 juin 1896, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_049_B) « Herbier H. SUDRE, Rubus medioximus mihi, Carmaux, hSudre ».

Copie du protologue de Rubi eur., p. 56, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. graniticarum Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. graniticarum Sudre (Rubi eur. : 56, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. p. 56 que se trouve le protologue de ce nom (à ne pas confondre avec R. graniticarum Sudre, pro hybr. (Rubi eur., p. 42, 1909).

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_050_A et BORD_SU_017_050_B (figure 2).

Texte de l’étiquette : « 4120, Herbier H. SUDRE, Rubus argenteus W. et N. var. graniticarum Sud, Mortagne, bords de la Sèvre (Vendée), Pét. blancs, fil. id., st. verd., ½ de grains purs, 8. 19. 01 ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_050_B ) « 4120, Mortagne, bords de la Sèvre, Pét. blancs, fil. id., st. verd., ½ de grains norm. ».

Copie du protologue de Rubi eur., p. 56, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. clivicolus Sudre »

Nom typifié : Rubus argentatus P.J. Müll. var. clivicola Ley (J. Bot. 34 : 158, 1896).

Préambule : C’est une recombinaison créée par Sudre pour remplacer le nom de Ley. Ce dernier est déjà typifié (cf. Edees & Newton, 1988 Brambles of the British isles, p. 83).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. clivicola (Ley) Sudre (Rubi eur. : 57, 1909), ≡ Rubus clivicola (Ley) Druce (Brit. Pl. List., ed. 2 : 32, 1928), nom. illeg., non Rubus clivicola Sudre ex Prain (Index Kew. suppl. 3 : 153, 1908), ≡ Rubus acclivitatum W.C.R. Watson (J. Ecol. 33 : 339, 1946).

Remarques : Une seule planche est présente dans l’herbier de Sudre. Elle est celle qui a servi à Sudre pour sa description, mais ne semble pas être du matériel original pour le nom de Ley.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. castrolinensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus castrolinensis Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 8, 1904).

Préambule : C’est bien dans le « Bouquet de ronces bretonnes » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 8, 1904, que se trouve le protologue de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_036 (figure 3).

Synonymes : ≡ Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre taxon castrolinensis (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. castrolinensis (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 79, 1908).

Texte de l’étiquette : « 4078, Herbier H. SUDRE, Rubus castrolinensis Sud, Finistère, Châteaulin, route de Quimper, pét. rosés, fil. blancs >, st. verd., j. c. poilus, 8.1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication dans Rubi eur. p. 57 (1909).

Remarques : En plus de ce lectotype, trois autres planches sont présentes dans l’herbier de Sudre. L’une appartient à la collection Batotheca europaea de 1908 et les deux autres sont du matériel original : BORD_SU_017_037 et BORD_SU_017_038.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. armatissimus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. armatissimus Sudre (Batoth. eur. 6 : 80, 1908).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 6, p. 80, 1908, que se trouve le protologue de ce nom sous le numéro 273.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_031_A (figure 4).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. VI. 1908., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°273 _ RUBUS ARGENTEUS W. N. var. armatissimus Sud., France. _ Loire-inférieure : Vigneux, où il est commun ; près de la gare, en allant vers Notre-Dame-des-Landes. Pétales blancs, rosés dans le bouton ; étamines blanches, styles verdâtres. 11. 7. 1908. Coll. A. Henry. ».

Remarques : Deux autres planches sont présentes dans l’herbier de Sudre. Elles sont du matériel original : BORD_SU_017_031_B et BORD_SU_017_032.

 

« Rubus aulninus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus aulninus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 9, 1904).

Préambule : C’est bien dans le « Bouquet de ronces bretonnes » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 9, 1904, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_055_A et BORD_SU_017_055_B (figure 5).

Texte de l’étiquette : « 4073, Herbier H. SUDRE, × Rubus aulninus Sud et C, R. castrolinensis × ulmifolius, Finistère, Châteaulin, vallée de l’Aulne, route de Quimper, pét. roses, fil. blancs, styles roses, stérile, 8.1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_055_B) copie de la publication de Rubi. eur., p. 57, 1909, et « 4073 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus asperiflorus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus asperiflorus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 14, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 14, 1906 que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride. Il est indiqué dans ce protologue que c’est dans l’herbier du Muséum national d’histoire naturelle de Paris que sont les parts (la part) d’herbier ayant servi à la description. Il n’y a apparemment aucune planche sous ce nom dans cet herbier. Sudre a certainement « emprunté » cette dernière pour la classer dans son propre herbier. C’est donc là qu’il faudra chercher le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_054_A et BORD_SU_017_054_B (figure 6).

Texte de l’étiquette : « ×Rubus asperiflorus Sud, = argenteus × ericetorum, Valois : laie de Briolles, fl. roses !, 1814, hSudre, Leg. Questier ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_054_B) copie de la publication de Rubi. eur., p. 57, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. microgene uncinatifactus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees microgene uncinatifactus Sudre (Rubi eur. : 57, 1909).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 14, 1906, que se trouve la première description de ce nom. Il est provisoire comme toutes les « espèces » nommées dans ce fascicule. Il faut attendre Rubi eur., p. 57, 1909, pour valider ce nom. Dans la description originelle des Diagn. il est indiqué que c’est dans l’herbier du Muséum national d’histoire naturelle de Paris que sont les parts (la part) d’herbier ayant servi à la description. Il n’y a apparemment aucune planche sous ce nom dans cet herbier. Sudre a certainement « emprunté » cette dernière pour la classer dans son propre herbier. C’est donc là qu’il faudra chercher le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_058_A et BORD_SU_017_058_B (figure 7).

Synonymes : ≡ Rubus uncinatifactus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 20, 1906), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus uncinatifactus (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 58 : 33, 1911).

Texte de l’étiquette : « Rubus uncinatifactus Sud, Valois : champs familier, hSudre, Leg. Questier, 1863 ».

« α » manuscrit de Sudre.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_058_B) copie du protologue de Rubi. eur., p. 57, 1909, et « α » manuscrit de Sudre.

Remarques : Dans l’herbier de Sudre, cinq planches sont présentes. Elles proviennent de deux récoltes différentes et sont certainement les parts qui étaient présentes dans l’herbier de Paris car elles correspondent exactement aux localités types citées dans les Diagn. de 1906. Il y a les deux désignées comme lectotype. Une autre planche apparemment de cette même récolte, mais n’apportant rien de nouveau, n’est pas incluse dans le lectotype, c’est la BORD_SU_017_058_C. Les deux dernières (une même récolte) n’ont pas été choisies car Sudre n’y a pas apposé de copie de son protologue. Ce sont les BORD_SU_017_059_A et BORD_SU_017_059_B.

 

« Rubus argenteus W. et N. microgene mollitus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees microgene mollitus Sudre (Rubi eur. : 57, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 57, 1909, que se trouve la première description de ce nom et non dans Rub. tarn qui est paru une vingtaine de jours plus tard. Il est provisoire comme toutes les « espèces » nommées dans ce fascicule. Il faut attendre Rubi eur., p. 57, 1909, pour valider ce nom. Dans la description originelle des Diagn. il est indiqué que c’est dans l’herbier du Muséum national d’histoire naturelle de Paris que sont les parts (la part) d’herbier ayant servi à la description. Il n’y a apparemment aucune planche sous ce nom dans cet herbier. Sudre a certainement « emprunté » cette dernière pour la classer dans son propre herbier. C’est donc là qu’il faudra chercher le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_062 et BORD_SU_017_063 (figure 8).

Synonymes : ≡ Rubus mollitus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « Pollen pur : 1/20 des grains déformés, 591, Herbier H. SUDRE, Rubus mollitus mihi, Lacabarède, béal de Lamotte, pét. roses, filets rouges à la base dépassant les styles à base rose, jeunes carp. peu poilus, fertile, 28 juin 1896, Tarn, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_063) « Herbier H. SUDRE, Rubus mollitus mihi, supplt. Lacabarède, hSudre ».

Copie du protologue de Rubi. eur., p. 57, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. microgene aurensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene aurensis Sudre (Excurs. batol. 4 : 191, 1903).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) de 1901 que se trouve la première description de ce nom. Il est provisoire (comme tous les noms sauf les hybrides dans ce fascicule). Il faut attendre l’analyse des noms de Rub. Pyr. in Excurs. batol. 4, p. 191, 1903, pour valider ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_065 (figure 9).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene aurensis Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 230, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre taxon aurensis (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus aurensis (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 3 : 153, 1908), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees microgene aurensis (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 57, 1909).

Texte de l’étiquette : « 2371, Herbier H. SUDRE, Rubus aurensis Sudre, Pouy, murs, pét. blancs, fil. id. >, st. verd., assez fertile, H. Pyr., 18. 8. 99. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi. eur., p. 57, 1909.

Remarques : Il y a huit récoltes (huit planches d’herbier) présentes dans l’herbier de Sudre. Quatre planches sont du matériel original, parmi lesquelles j’ai choisi ce lectotype car c’est la seule part à avoir une description de Sudre accolée. Les trois autres sont : BORD_SU_017_064, 066 et 067.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. brevispinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevispinus Sudre (Rubi eur. : 57, 1909).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) de 1901 que se trouve la première description de ce nom. Il est provisoire (comme tous les noms sauf les hybrides dans ce fascicule). Il faut normalement attendre l’analyse des noms de Rub. Pyr. in Excurs. batol. 4, p. 191, 1903 pour valider ces noms. Cependant, comme souvent pour les variétés, ce nom n’est pas repris ici. C’est donc en 1909 in Rubi eur., p. 57 que nous trouvons ce nom validement publié (au rang variétal). Un autre problème se pose alors. Ce nom est ambigu car il existe un autre Rubus avec ce même nom (Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevispinus (Sudre) Sudre). C’est le nom « réduit » de Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. incarnatus P.J. Müll. var. brevispinus Sudre, p. 59 in Rubi eur. 1909. Jusque-là, personne n’a statué quant à la légitimité de l’un ou de l’autre taxon. C’est donc ce que je fais ici. Je désigne comme légitime Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevispinus Sudre (Rubi eur., p. 57, 1909), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees microgene aurensis Sudre var. brevispinus Sudre. De ce fait, Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevispinus (Sudre) Sudre (Rubi eur., p. 59, 1909), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. incarnatus P.J. Müll. var. brevispinus (Sudre) Sudre devient illégitime.

De toute façon, ces deux noms sont valides et peuvent être typifiés.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_070_A et BORD_SU_017_070_B (figure 10).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. brevispinus Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 231, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « 2309, Herbier H. SUDRE, Rubus aurensis Sudre β brevispinus, Vallée d’Aulon, (H Pyr.), 1050 m, fl. blanches, j. c. poilus, 16. 8. 99., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi. eur., p. 57, 1909.

(sur BORD_SU_017_070_B) « Herbier H. Sudre, Rubus aurensis v. brevispinus ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus semiaurensis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus semiaurensis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : Le protologue se trouve bien dans Rubi eur., p. 57, 1909.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_017_071_A et BORD_SU_017_071_B (figure 11).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, FLORA GALLICA, ×Rubus semiaurensis Sud., = aurensis × ulmifol., Ht Gar. : coteaux d’Eaunes, Pouy, murs, pét. roses, ét. roses, st. rouges., stérile, 14. 7. 09., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_017_071_B) copie du protologue de Rubi. eur., p. 58, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. consobrinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. consobrinus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 72, 1902).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) de 1899, p. 280, que se trouve la première description de ce nom. Il est provisoire (comme tous les noms sauf les hybrides dans ce fascicule). Il faut attendre 1902 dans « les Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31, p. 72 pour voir ce nom validé. On pourrait croire que c’est donc dans l’herbier Boreau qu’il faille absolument rechercher le type. En fait, nous devons prendre une part de l’herbier de Sudre provenant des Pyrénées car, dans cette publication, Sudre fait référence à la description originelle de Rub. Pyr. de 1899 et c’est uniquement dans le contexte de cette description validante que ce nom doit être typifié. C’est donc dans le matériel original cité dans la description originelle (provenance possible du Tarn ou de l’Ariège) que je choisis le type.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_098 (figure 12).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. consobrinus Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 280, 1899), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus consobrinus (Sudre) Bouvet (C.R. Assoc. Franç. Avancem. Sci. 1903 : 676, 1903), ≡ Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre taxon consobrinus (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 10, 1904), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon consobrinus (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 19, 1907), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. consobrinus (Sudre) Sudre (Fl. toulous. : 72, 1907), = Rubus deltoideus sensu Boreau non P.J. Müll. (Flora 41 : 181, 1858).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus consobrinus Sudre, Ax, Côte d’Ascou, pét. rosulés, fil. blancs >, st. verdâtres, j. c. glabres, la ½ des grains normaux, Ariège, 14. 8. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de la description originelle de Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 280, 1899.

Remarques : Il y a 29 parts dans l’herbier de Sudre. Douze parts sont du matériel original provenant du Tarn ou des Pyrénées (Ariège). J’ai retenu ce lectotype car Sudre y a apposé une copie de sa description originelle.

Les autres planches du matériel original sont : BORD_SU_017_073, 074, 075, 076, 077, 079, 081, 083, 085, 086 et 099.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. roseiflorus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. roseiflorus Sudre (Batoth. eur. 2 : 21, 1904).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 2, p. 21, 1904, que se trouve le protologue de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_022 (figure 13).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. roseiflorus Sudre (Rubi eur. : 58, 1909), isonyme.

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. II. 1904., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°61 _ RUBUS ARGENTEUS Wh. N. Rub. germ. p. 45, tab. XIX (sensu amplo.). Sbsp. Consobrinus Sud. Rub. Pyr. p. 46, 103 (1899). var. roseiflorus Sud. in Herb. Müller., France. _ Eure : Commune d’Acou, aux Brûlé ; talus. Pétales ainsi que les étamines blanches et les styles ; jeunes carpelles glabres. 27. 7. 1903. Coll. R. Jourdes. ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Batoth. eur. 2, p. 21, 1904.

Remarques : Parmi les 25 planches présentes dans l’herbier de Sudre (23 récoltes), c’est la seule planche à faire partie de la collection Batotheca europaea. C’est le seul syntype et c’est pour cela que cette planche devient le lectotype.

Quatre autres récoltes sont du matériel original provenant soit de Loire-Atlantique (BORD_SU_018_005_A et BORD_SU_018_005_B), soit du Tarn (BORD_SU_018_008 et BORD_SU_018_010) ou de l’Eure : localité type récoltée par Jourdes (BORD_SU_018_016_A et BORD_SU_018_016_B).

 

« Rubus argenteus W. et N. var. ferox Sudre »

Nom typifié ici : Rubus consobrinus (Sudre) Bouvet var. ferox Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 14, 1906).

Préambule : C’est bien dans Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 14, 1906, que se trouve le protologue de ce nom. Il est indiqué que c’est de l’herbier Müller que viennent les échantillons de cette description, ou plutôt que Sudre a nommé certains spécimens de l’Herbier Müller sous ce nom, sans indiquer précisément quels spécimens ; Sudre indique également une liste de localités sans indiquer si elles correspondent aux spécimens de l’Herbier Müller. Nous savons aussi que Sudre a pu en récupérer certains dans son herbier, ce qui ne semble pas être le cas ici. Il y a dans l’herbier Sudre quelques parts qui sont du matériel original dans lequel nous pouvons typifier ce nom. C’est ce que je fais ici.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_029 (figure 14).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. ferox (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 19, 1907), = Rubus stereacanthus sensu Genev. (Ess. Mon. : 189. 1869) non P.J. Müll. (Bonplandia 9 : 280, 1861).

Texte de l’étiquette : « 4091, Herbier H. SUDRE, Rubus consobrinus Sudre var. ferox, R. seteacanthos genev. ! pro p. non Muell., Angers, vers S. Nicolas, fl. blanches, 8. 1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 58, 1909.

Remarques : Parmi les treize planches présentes dans l’herbier de Sudre, trois autres sont du matériel original : BORD_SU_018_028, BORD_SU_018_030 et BORD_SU_018_032.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. refulgens Sudre »

Nom typifié ici : Rubus macrophyllus Weihe & Nees microgene refulgens Sudre (Excurs. batol. 4 : 190, 1903).

Préambule : C’est bien dans Rub. Pyr in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 276 de 1899 que se trouve la première description de ce nom. Comme toutes ces « formes » ou « espèces », elles sont provisoires dans cette publication. La validation vient donc bien dans Excurs. batol. 4, p. 190, publiée le 14 novembre 1903, et non dans Soc. Hist. Nat. Autun 15, p. 257, 1903 (article des Marcailhou publié le 28 novembre 1903).

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_043_A et BORD_SU_018_043_B (figure 15).

Synonymes : ≡ Rubus macrophyllus Weihe & Nees microgene refulgens Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 276, 1899), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. refulgens (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 58, 1909), ≡ Rubus refulgens (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 226, 1921).

Texte de l’étiquette : « R. consobrinus v. refulgens, 134, Herbier H. SUDRE, Rubus refulgens mihi, Ariège, Vallée de l’Oriège, en amont des a.nes forges d’Orlu, granit, pét. rosés, fil. rosulés > st. verdâtres, j. c. glabrescents, pollen pur aux 4/5, 13. 8. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 58, 1909.

(sur BORD_SU_018_043_B) Copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 276, 1899 et « 134, R. refulgens » manuscrit par Sudre.

Remarques : Une seconde récolte est présente dans l’herbier de Sudre. Elle est aussi du matériel original (non choisie comme lectotype car elle ne possède pas d’étiquettes ajoutées par Sudre).

 

« Rubus argenteus W. et N. var. ossalensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus rhamnifolius Weihe & Nees taxon ossalensis Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905).

Préambule : C’est bien dans Rub. Pyr in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 229, de 1901, que se trouve la première description de ce nom. Comme tous les noms dans cette publication (sauf les hybrides) ils sont provisoires. La validation n’est pas faite (comme c’est souvent le cas) dans Excurs. batol. 4 de 1903 p. 191 car ce nom n’est relié à aucune espèce, même si la typographie devant concerner les microgènes est présente. C’est donc encore un nom invalide. C’est dans Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15, p. 131, 1905) que se trouve la publication validant le nom sur la description de Rub. Pyr. 1901.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_042_A et BORD_SU_018_042_B (figure 16).

Synonymes : ≡ Rubus ossalensis Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 229, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus ossalensis (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 3 : 154, 1908), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. ossalensis (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 58, 1909).

Texte de l’étiquette : « 2246, Herbier H. SUDRE, Rubus ossalensis Sudre, Eaux-Chaudes, à la source Minvielle, Ariège, granit, pét. roses, fil. blancs > st. verd., j. c. poilus, pollen pur à 1/2, (B. Pyr.), 10. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_042_B) copie de la description originelle de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 229, 1901.

Copie de la publication de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 2246, R. ossalensis » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. macroacanthus Sudre »

Nom typifié : Rubus macroacanthos Weihe & Nees (Rub. germ. XVIII : 44, 1825).

Préambule : Sudre ne propose ici qu’une recombinaison au rang variétal de l’espèce de Weihe & Nees. Ce dernier nom a déjà été typifié par Weber en 1977 dans « Die ehemalige und jetzige Brombeerflora von Mennighüffen, Kreis Herford, Ausgangsgebiet der europäischen Rubus, Forschung durch K.E.A. Weihe (1779-1834), Ber. Naturwiss. Vereins Bielefeld 23 : 161-193. ».

Synonymes : ≡ Rubus vulgaris Weihe & Nees f. macroacanthus (Weihe) E.G. Camus (Cat. pl. France : 81, 1888), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. macroacanthus (Weihe & Nees) Sudre (Rubi eur. : 58, 1909).

Remarques : Une seule planche est présente dans l’herbier de Sudre. Elle n’est pas du matériel original.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. erythrander Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. erythrander Sudre (Fl. toulous. : 72, 1907).

Préambule : C’est bien dans Fl. toulous., p. 72, 1907, au rang de variété, que ce nom est publié (et de façon valide) pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_027 et BORD_SU_018_026 (figure 17).

Texte de l’étiquette : « Rubus consobrinus v. erythrander Sudre, H. Gar., Bouconne, pét. roses, fil. id, st. carnés, 2. 7. 05, hSudre » et « Δ avec un point dedans » manuscrit par Sudre.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_026) copie de la publication de Rubi eur. p. 58, 1909.

« pét. roses, fil. roses, st. carnés, 2. 7. 05, Bouconne, Δ avec un point dedans » manuscrit par Sudre.

Remarques : En plus de la récolte type, trois autres planches (trois récoltes) sont aussi du matériel original (BORD_SU_018_023, BORD_SU_018_024 et BORD_SU_018_025). J’ai choisi l’autre récolte comme lectotype car Sudre lui a apposé une de ses publications.

 

« Rubus semifagicola Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus semifagicola Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_048 (figure 18).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Rubi rari vel minus congiti exsiccati _ N°22, Rubus semifagicola Sud. = consobrinus x fagicola, Patria : Gallica, Tarn, Sales, 20.8.1908, Leg. hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909.

Remarques : Une seconde récolte (une seule planche) est aussi présente dans l’herbier de Sudre. C’est : BORD_SU_018_047 qui est aussi du matériel original. Sudre ne lui a cependant pas collé d’étiquettes supplémentaires de ses publications.

 

« Rubus angulosidentatus Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus angulosidentatus Sudre & Bouvet in Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 64, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36 : 64 que se trouve la description originelle de ce nom.

Il faut chercher dans l’herbier Bouvet pour typifier ce nom, même si une très bonne planche (matériel original) se trouve dans l’herbier de Sudre (récoltée et étiquetée de Bouvet). De telles planches existent comme par exemple : MBAng 2007 2485. Je laisse le soin à d’autres de typifier les noms de Bouvet.

Remarques : Une récolte (deux planches) est présente dans l’herbier de Sudre. C’est du matériel original récolté et étiqueté par Bouvet : BORD_SU_018_055 et BORD_SU_018_056.

 

« Rubus consobriniformis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus consobriniformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, que se trouve la première publication de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_057_A (figure 19).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus consobriniformis Sud. = consobrinus × ulmifol. (tetragonophyllus), Luchon, Leg. Timbal ou Müller, hSudre ».

Remarques : Une autre planche est présente dans l’herbier de Sudre. C’est BORD_SU_018_057_B qui pourrait être de la même récolte (mais sans signe distinctif).

 

« Rubus semiconsobrinus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus semiconsobrinus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur. p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_054_A et BORD_SU_018_054_B (figure 20).

Texte de l’étiquette : « 1507, Herbier H. SUDRE, ×Rubus semiconsobrinus Sud., R. consobrinus × bifrons, entre Espérausses et Soulègre, pét. roses, st. blancs > st. verd., j. c. glabres, Tarn, 16.7.99, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_054_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 1507, R. semiconsobrinus Sud. » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus obtusatiformis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus obtusatiformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_046_A et BORD_SU_018_046_B (figure 21).

Texte de l’étiquette : « 3497, ×Rubus obtusatiformis Sud., R. consobrinus × Lloydianus Sud., Tarn, Vallée de l’Arnette, pét. blancs, st. id., st. verd., stérile, 10.7.02, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_046_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 3497 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus nubilus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus nubilus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 14, 1906).

Préambule : Ce nom apparaît la première fois dans Sudre in Gand., Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15, p. 131, 1905. Ce nom dans cette simple liste ne peut se référer à aucune publication antérieure. C’est donc un nom. nud. Il faudra attendre 1906 dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 14, pour avoir une publication validante.

Bien qu’apparemment dans l’herbier de Müller, la planche typifiable est certainement dans celui de Sudre qui a conservé bon nombre de parts de Müller dans son herbier. C’est donc de l’herbier Sudre que je vais typifier ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_049 (figure 22).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Gallica, ×Rubus nubilus Sud., R. consobrinus v. ferox × adscitus, L. infre, Goulaine, pét. rosés, st. blancs., st. verd., stérile, 8.1901, Lag. De l’Isle ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 58, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte (seule planche) présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus egenulus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus egenulus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_051_A et BORD_SU_018_051_B (figure 23).

Texte de l’étiquette : « 1578, Herbier H. SUDRE, ×Rubus egenulus Sud., R. consobrinus × radula, Bout de la côte de Tanus, à la Cabane, pét. blancs, st. id. >, st. verd., Tarn, 28.6.00, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_051_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 1578, ×R. egenulus » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus valdehirsutus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus valdehirsutus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_052_A et BORD_SU_018_052_B (figure 24).

Texte de l’étiquette : « 1600, Herbier H. SUDRE, ×Rubus valdehirsutus Sudre, R. consobrinus × obscurus v. juncundiflorus, au bas de la côte de Tanus, pét. rosés, st. blancs >, st. verd., j. c. poilus, pollen très imparfait, Tarn, 28.6.00, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_052_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 1600, ×R. valdehirsutus » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus luteimicans Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus luteimicans Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_050_A et BORD_SU_018_050_B (figure 25).

Texte de l’étiquette : « 1765, Herbier H. SUDRE, ×Rubus luteimicans Sudre, R. consobrinus × irrufactus, De Lacrouzette au pont de Luzières, pét. blancs, fil. id. >, st. verd., stérile, 16.7.1900, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_050_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 58, 1909, et « 1765, ×R. luteimicans » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus luteolus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus luteolus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 58, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 58, 1909, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., p. 192, 1909, que se trouve la première description de ce nom, cette dernière publication étant parue une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_053_A primocanne du milieu (figure 26).

Texte de l’étiquette : « 12, Herbier H. SUDRE, (?) ×Rubus luteolus mihi ou R. consobrinus × serpens ?, fossés, sous Cambon, avec les parents, juin et août 1894, pét. blancs, fil. id. = st. verdâtres, j. carp. poilus, Tarn, hSudre ».

Remarques : Les deux dates présentes sur l’étiquette obligent à désigner une seule partie de cette planche comme lectotype (primocanne du milieu à trois folioles). Pour compléter le type, je désigne ici un épitype sur la même planche : la floricanne.

Deux autres planches sont aussi présentes dans l’herbier de Sudre. Elles sont du matériel original. Une planche est une autre récolte (BORD_SU_018_053_B) et la deuxième semble être une seconde planche de la même récolte que le lectotype (BORD_SU_018_053_B). Elle présente en effet deux floricannes prises à des périodes différentes (fleurs et fruits) qui pourraient correspondre aux deux dates de l’étiquette de BORD_SU_018_053_A. Devant choisir des parties des éléments collés sur les planches, je laisse la 053_B et ne typifie que sur la 053_A.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_018_053_A floricanne (figure 26).

 

« Rubus argenteus W. et N. microgene gymnothyrsus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus gymnothyrsus Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plante, 13 : 6, 1903).

Préambule : C’est bien au rang spécifique que ce nom est publié pour la première fois dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 13, p. 6, 1903.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_069_A et BORD_SU_018_069_B (figure 27).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon gymnothyrsus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees microgene gymnothyrsus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 58, 1909), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. gymnothyrsus (Sudre) Sudre ex Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 20, 1907).

Texte de l’étiquette : « 4139, R. gymnothyrsus Sudre, Herbier H. SUDRE, Rubus gymnostachys Gen. ! p. p., Torfou, bois de Couboureau, au S. de la mare (loc. cl.), 8. 1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 58, 1909.

« pét. roses, fil. blancs, st. verd., Selon Genevier » manuscrit de Sudre.

(sur BORD_SU_018_069_B) copie du protologue du Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 13, p. 6, 1903, et « 4139 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Parmi les huit planches présentes dans l’herbier de Sudre, quatre autres sont du matériel original provenant de Genevier : BORD_SU_018_063, 064, 065 et 066. Ces planches sont soit « insuffisantes » aux dires de Sudre, soit sans ajout de protologue ou autres publications. C’est pour cela que je préfère la récolte choisie.

 

 

« Rubus argenteus W. et N. var. conformis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus conformis P.J. Müll. ex Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 14 : 7, 1904).

Préambule : C’est bien au rang spécifique que ce nom est publié pour la première fois dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 14, p. 7, 1904. Comme il est dit dans cette diagnose, Müller n’avait jamais publié ce nom. Sudre a semble-t-il récupéré quelques planches de Timbal-Lagrave et de Müller dans son herbier. C’est donc bien dans l’herbier Sudre qu’il faut chercher le type. Cette plante n’a jamais été distribuée par l’Association pyrénéenne pour l’échanges des plantes (c’est R. pseudo-conformis qui a été distribué dans cette collection sous le n° 311, lieu de la diagnose originelle de R. conformis). Nous n’avons donc pas à choisir dans les syntypes de cette centurie qui n’existent pas.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_080 (figure 28).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. conformis Sudre (Batoth. eur. 4 : 53, 1906).

Texte de l’étiquette : « R. foliosus W. et N. ? Timbal-Lagrave, R. que j’ai nommé R. conformis à cause de sa ressemblance soit avec le R. speciosus, soit avec le R. argentatus, Grizolles à Gaby, envoi de coll. Timbal-Lagrave, 1860, n°80, Müller (ajout au crayon bleu de Sudre) ».

Texte des autres étiquettes : « Pollen pur aux 4/5, pét. roses, il est très voisin du R. incarnatus (Müller) » ajouts manuscrits de Sudre.

Remarques : Parmi les quinze planches présentes dans l’herbier de Sudre, huit autres sont potentiellement du matériel original provenant de récoltes de Timbal-Lagrave : BORD_SU_018_083, 084, 085, 086, 087, 088, 089_A et 089_B. Les étiquettes sont de Sudre et la provenance de Haute-Garonne, mais sur des localités jouxtant « Gaby » à Grizolles.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. subincertus Sudre »

Nom typifié : Rubus subincertus Samp. (Revista Mensario Sci. Lettras 3 : 41, 1904).

Préambule : Sudre ne fait ici qu’une recombinaison de l’espèce de Sampaio. Ce nom a été typifié par Castroviejo & Monasterio-Huelin en 1993 (Taxon 42 : 607) (spécimen :  PO 5657 G.S.: « Flora Lusitanica (Soc. Brot. 19.? anno) 1794. « Rubus subincertus Samp. Famalicao : Trofa (nos bosques). Colh. Gongalo Sampaio. Junho de 1904 »).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. subincertus (Samp.) Sudre (Batoth. eur. 3 : 41, 1905), ≡ Rubus incarnatus P.J. Müll. var. subincertus (Samp.) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 13, 1906), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. subincertus (Samp.) Sudre (Rubi eur. : 59, 1906).

Remarques : Quatre planches de l’herbier Sudre sont de Sampaio : BORD_SU_018_105_A, 105_B, 106_A e 106_B. Il ne semble pas qu’elles soient du matériel original (datées de 1904, elles n’ont certainement pas servi à la description de l’espèce).

 

« Rubus argenteus W. et N. var. callichroanthus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. callichroanthus Sudre (Fl. toulous. : 72, 1907).

Préambule : La première publication de cette épithète se trouve dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 p. 135, 1905. Ce nom, juste listé, ne fait référence à aucune publication antérieure. C’est donc un nom. nud., invalide. En 1906, dans les « Diagnoses du Rubus nouveaux », Sudre donne une diagnose de cette épithète. Le nom alors donné est provisoire (comme toutes les Rubus de cette publication sauf les hybrides et variétés). Il faut donc bien attendre 1907 et sa flore toulousaine pour valider le nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_091_A (figure 29).

Synonymes : ≡ Rubus robustus P.J. Müll. taxon callichroanthus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 135, 1905), publ. nom. inval (nom. nud.), ≡ Rubus callichroanthus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 21, 1906), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus callichroanthus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 221, 1921).

Texte de l’étiquette : « R. callichroanthus Sud., Hte.-Gar. : Bouconne, aux quatre chemins, pét. roses, fil. rouges, st. roses, 2. 7. 05, hSudre, (plan de la localisation manuscrit de Sudre) ».

Remarques : Les sept autres planches de l’herbier Sudre sont aussi du matériel original : BORD_SU_018_091_B, 091_C, 092, 093, 094_A, 094_B et 095.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. pseudo-nemoralis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. pseudonemoralis Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 12, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. de 1906 que ce nom est validement publié pour la première fois (au rang variétal). Il est indiqué que la plante décrite provient de l’herbier Müller (récolte de Timbal-Lagrave à Bouconne). Il n’est pas certain qu’une telle planche soit encore présente dans l’herbier Müller. Une planche paraissant provenir de cet herbier est présente dans celui de Sudre. Un « n° 49 » manuscrit dans un coin d’étiquette (avec les pétales) est bien de l’écriture de Müller. C’est donc bien de l’herbier de Sudre que je propose le type.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_100 (figure 30).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. pseudonemoralis Sudre (Fl. toulous. : 72, 1907).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, argenteus v. pseudo-nemoralis Sud., H.-Gar. : bois de Bouconne, aux quatre chemins, pét. roses, fil. id., st. roses, p. p. 3/4, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. p. 59, 1909.

« n°49 » manuscrit de Müller sur l’étiquette des pétales.

Remarques : Cinq autres planches de l’herbier Sudre présentent aussi des plantes de la forêt de Bouconne (localité type) et sont aussi étiquetées d’avant la date de la diagnose. Je ne sais pas si Sudre les a compulsées pour la première description de cette plante. Je ne sais donc pas si c’est du matériel original (BORD_SU_018_096, 097, 098, et 101).

J’ai choisi ce lectotype même si aucune date n’est notée sur l’étiquette. Le fait que « n° 49 » soit manuscrit par Müller donne à cette planche la légitimité du type. C’est la seule provenant de l’herbier Müller présente dans l’herbier Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. leventii Sudre »

Nom typifié ici : Rubus incarnatus P.J. Müll. var. leventii Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 13, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. de 1906 que ce nom est validement publié pour la première fois (au rang variétal). Il est indiqué que la plante décrite provient de l’herbier Müller. Il n’est pas certain qu’une telle planche soit encore présente dans l’herbier Müller. Les planches de l’herbier Sudre pourraient provenir de l’herbier Müller. C’est donc bien de l’herbier de Sudre que je propose le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_103_A et BORD_SU_018_103_B (figure 31).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. leventii Sudre (Rubi eur. : 59, 1909).

Texte de l’étiquette : « Rubus stereacanthus Genev. ! non Müller p.p., Marne : Bois de Mersy, (Levent), est commun sous les bois de Mersy et de Rilly, Août… (étiquette pliée), R. incarnatus v. leventii Sud, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : « Toutefois ; axe plus hérissé ; infl. plus lâche à aiguillons plus forts » manuscrit non de Sudre (Müller ?).

(sur BORD_SU_018_103_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 59, 1909, et « bois de Mersy » manuscrit de Sudre.

Remarques : L’autre récolte faisant partie du matériel original est BORD_SU_018_104.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. brevispinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus incarnatus P.J. Müll. var. brevispinus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 13, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. de 1906 que ce nom est validement publié pour la première fois (au rang variétal). Il est indiqué que la plante décrite provient de l’herbier du Muséum de Paris. Il n’est pas certain qu’une telle planche y soit encore présente. C’est donc bien de l’herbier de Sudre que je propose le type.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_108_A (figure 32).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevispinus Sudre (Rubi eur. : 59, 1909), nom. illeg.

Texte de l’étiquette : « Rubus incarnatus Müll v. brevispinus Sud., Valois, Le pendu, Château fée, hSudre, Leg. Questier ».

Remarques : Les deux autres planches de l’herbier Sudre pourraient appartenir à la même récolte. Ce n’est par contre pas évident qu’elles appartiennent à la même plante car chaque planche est bien fournie. C’est pour cela que je ne les inclus pas dans le lectotype. Ce sont les planches BORD_SU_018_108_B et BORD_SU_018_108_C.

 

« Rubus incarnatiformis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus incarnatiformis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 13, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. de 1906 que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride. Il est indiqué que la plante décrite provient de l’herbier Müller. Il n’est pas certain qu’une telle planche y soit encore présente. C’est donc bien de l’herbier de Sudre que je propose le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_018_115_A et BORD_SU_018_115_B (figure 33).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus incarnatiformis, = incarnatus × macrophyllus, Alsace, pollen imparfait, sans étiq., Leg Müller, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_018_115_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 59, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus pugionifer M. et Timb. » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus pugionifer P.J. Müll. & Timb.-Lagr. ex Sudre, pro hybr. (Rubi eur. 59, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 59, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride. La première publication date de 1861 par Müller dans Bonplandia 9, p. 903. Ce nom n’est alors pas décrit (nom. nud.). Il est repris en 1905 dans Sudre in Gand. p. 135, mais toujours non décrit. En 1906, dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 22, il n’y a qu’un caractère similaire à une autre espèce indiquée. Ce n’est donc ni une diagnose ni une description (il faut plusieurs critères). C’est encore un nom. nud. qui ne peut valider ce nom.

Le type est bien dans l’herbier de Sudre. C’est pour cela que je typifie ici un nom qui n’est pas de Sudre.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_018_112 (figure 34).

Synonymes : = Rubus pugionifer P.J. Müll. & Timb.-Lagr. (Bonplandia 9 : 309, 1861), publ. nom. inval. (nom. nud.). = Rubus pugionifer Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 22, 1906).

Texte de l’étiquette : « 14, Herbier H. SUDRE, ×Rubus pugionifer M. et T., R. conformis × ulmifolius, R. sceleratus Timb. et Bail. ! inédit, R. pugionifer Müll et Timb. ! inédit, Tarn-et-Gar., Grizolles, à bel Soulel, aux bords des fossés, Timb. en soupc. l’origine hybride (R. discolores. collinus ?), pét. rosulés, ét. blanches, st. jaune, Leg Timbal et Baillet, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 59, 1909.

Remarques : Les deux autres planches (deux récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre ne sont pas du matériel original.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. cryptadenes Sudre »

Nom typifié ici : Rubus lindleyanus Lees taxon cryptadenes Sudre (Bull. Soc. Études Sci. Angers 33 : 31, 1904).

Préambule : C’est bien dans « Set of British Rubi » in Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, p. 31, 1904, que ce nom est publié pour la première fois. Dans l’index de cet article, se trouve le rang auquel le nom est attribué. C’est un rang infraspécifique non déterminé. C’est donc comme « taxon » que nous le considérons.

Ce nom aurait été typifié (information trouvée dans Brambles of the British Isles de Edees & Newton, 1988). Il s’avère cependant que Edees et Newton n’ont typifié ni la bonne plante (car c’est dans l’herbier de Sudre que se trouvent les ronces étudiées) ni le bon nom. Ils ont en effet considéré que, lors de cette première publication, le nom était au rang spécifique : Rubus cryptadenes Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 120, 1904). Nous venons de voir qu’il s’agit en fait d’un nom infraspécifique retenu au rang de « taxon ».

Je vais donc typifier ici le bon nom avec la bonne planche.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_001_A primocanne (figure 35).

Synonymes : ≡ Rubus silvaticus Weihe & Nees taxon cryptadenes (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 130, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon cryptadenes (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 17, 1907), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. cryptadenes (Sudre) Tourlet (Cat. pl. vasc. Indre-et-Loire : 156, 1908), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. cryptadenes (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 59, 1909), ≡ Rubus cryptadenes (Sudre) Kinscher (Bot. Zeitung 2. Abt., 68 (3) : 28, 1910) nom. illeg., non Rubus cryptadenus Dumort. (Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 2 : 230, 1863), = Rubus erythrinus Rogers p.p. (Handb. Brit. Rub. : 28, 1900), non Genev. (Mém. Soc. Acad. Maine Loire 24 : 196, 1868), ≡ Rubus rubritinctus W.C.R. Watson (Watsonia 3 : 287, 1956).

Texte de l’étiquette : « SET OF BRITISH RUBI, (1892-1895) _ 108, Rubus erythrinus, non (ajout manuscrit de Sudre) Genev., R. « near Lindleyanus » Archer Briggs, Fl. Plym, 112, Reff. _ Genvier in Mém. Soc. Acad. Maine et Loire XXIV, (1868), 196 ; Journ. Bot. 1890, 102, 204 ; 1892, 200. _ Hanham, West Gloucestershire, 28th july, 10th August, 1895, J. W. Withe ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 59, 1909.

« R. cryptadenes » manuscrit de Sudre.

Remarques : Il existe un grand nombre de planches de cette espèce dans l’herbier de Sudre, de toutes provenances dont neuf du département du Tarn. Il faudra quand même vérifier qu’il s’agisse bien de la même espèce.

C’est certainement sur la récolte de ce lectotype que Sudre a dû travailler pour sa première diagnose. Trois autres planches proviennent aussi de cette localité type et de ce récolteur. Les planches BORD_SU_019_002 et 003 sont du matériel original et la BORD_SU_019_001_B fait très certainement partie de la même récolte que le lectotype. Je la considère ici aussi comme du matériel original du fait qu’il faille déjà choisir un seul élément d’une seule planche pour lectotype (problème de double date sur l’étiquette). Je choisis donc la primocanne comme lectotype et la floricanne comme épitype pour compléter cette typification.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_019_001_B floricanne (figure 35).

 

« Rubus argenteus W. et N. var. pubiramus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. pubiramus Sudre (Batoth. eur. 6 : 81, 1908).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 6, p. 81, 1908 que se trouve le protologue de ce nom au rang variétal.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_015 (figure 36).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. VI. 1908., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°279 _ RUBUS ARGENTEUS W. N. Sbsp. R. cryptadenes Sud. Obs. Set Of Brit. Rub. p. 31 (1904). var. pubiramus., France. _ Tarn : Fréjairolles, au pont de Cantarano. Pétales roses, étamines roses, styles roses à la base. 3. 7. 1904. Coll. H. Sudre. ».

Remarques : C’est la seule planche sur les quatre présentes dans l’herbier Sudre à faire partie de la collection Batotheca europaea. C’est le seul syntype qui est prioritaire pour la typification. Les trois autres planches sont du matériel original : BORD_SU_019_016_A, 016_B et 017.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. stereacanthoides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus stereacanthoides Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 10, 1904).

Préambule : C’est bien dans « Révision de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31, p. 71 de 1902 que se trouve la première publication de ce nom. Comme elle est typographiée comme une « espèce de troisième ordre », son nom est à considérer comme provisoire. En 1904, dans le « Bouquet de ronces bretonnes » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 10, se trouve la deuxième publication de ce nom. Il n’y a pas de description, mais une référence au texte de 1902, validant ainsi ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_019 (figure 37).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene stereacanthoides Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 71, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus stereacanthoides (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 3 : 155, 1908), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. stereacanthoides (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 81, 1908), ≡ Rubus cryptadenes (Sudre) Kinscher var. stereacanthoides (Sudre) Kinscher (Bot. Zeitung 2. Abt., 68 (3) : 28, 1910).

Texte de l’étiquette : « 4003, Herbier H. SUDRE Rubus stereacanthoides Sudre, Finistère : Quimper, route de Corag, fil blancs > st. verd., j. c. poilus, 2/3 des grains normaux, anth. Poilus., 5. 8. 1901, hSudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la description originelle de « Les Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, n.s., 31, p. 71, 1902.

Copie de la publication de Rubi eur. p. 59, 1909.

Remarques : C’est très certainement la planche qui a servi à la description de cette ronce. Elle ne peut cependant pas être considérée comme un holotype.

L’autre planche présente dans cet herbier fait partie de la collection Batotheca europaea mais n’est pas du matériel original.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. bipartitus Sudre »

Nom à typifier : Rubus bipartitus Boulay & Bouvet in Boulay (Ass. rubol., Diagn. : 37, 1875).

Préambule : Sudre ne fait ici (Rubi eur., p. 59) qu’une recombinaison au rang variétal de l’espèce de Boulay & Bouvet.

Synonymes : ≡ Rubus arduennensis Lib. ex Lej. f. bipartitus (Boulay & Bouvet) E.G. Camus (Cat. pl. France : 82, 1888), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. bipartitus (Boulay & Bouvet) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 142, 1904), ≡ Rubus cardiophyllus Lefèvre & P.J. Müll. var. bipartitus (Boulay & Bouvet) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. bipartitus (Boulay & Bouvet) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 17, 1907).

Remarques : Parmi les vingt planches présentes dans l’herbier de Sudre, aucune n’est du matériel original.

 

« Rubus argenteus W. et N. var. flexicaulis Sudre »

Nom à typifier : Rubus flexicaulis Genev. (Mém. Soc. Acad. Maine Loire 8 : 96, 1860).

Préambule : Sudre ne fait ici (Rubi eur., p. 59) qu’une recombinaison au rang variétal de l’espèce de Genevier.

Synonymes : ≡ Rubus sprengelii Weihe f. flexicaulis (Genev.) E.G. Camus (Cat. pl. France : 84, 1888), ≡ Rubus vestitus Weihe taxon flexicaulis (Genev.) P. Parm. (Bull. Soc. Hist. Nat. Autun 7 : 198), ≡ Rubus robustus P.J. Müll. taxon flexicaulis (Genev.) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 135, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. flexicaulis (Genev.) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 18, 1907), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. flexicaulis (Genev.) Sudre (Rubi eur. : 60, 1909).

Remarques : Les deux planches présentes dans l’herbier de Sudre ne sont pas du matériel original.

 

« Rubus cryptadenoides Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus cryptadenoides Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 60, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 60, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_043 (figure 38).

Texte de l’étiquette : « 354, ×cryptadenoides Sud., R. cryptadenes × pyramidalis, Chauffou (Sarthe), Pét. roses, ét. roses à la base > st. vert rosés, carp. velus, 5.7.06, Henry ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 59, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus contractifrons Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus contractifrons Sudre & Bouvet in Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 63, 1907).

Préambule : C’est dans « les Rubus de l’Anjou » in Comptes rendus de l’Association française pour l’avancement des sciences de 1903, p. 686, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride mais sans description (nom. nud.). Il faut attendre 1907 pour avoir une publication validante.

C’est d’ailleurs dans l’herbier de Bouvet qu’il faut chercher le type. De telles planches existent comme par exemple MBAng 2007 2482.

Remarques : Les planches de BORD_SU_019_044_A à BORD_SU_019_050 (cinq récoltes) sont du matériel original.

 

« Rubus lumecticolus Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus lumecticola Sudre & Bouvet in Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 65, 1907).

Préambule : C’est dans « les Rubus de l’Anjou » in Comptes rendus de l’Association française pour l’avancement des sciences de 1903, p. 686, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride mais sans description (nom. nud.). Il faut attendre 1907 pour avoir une publication validante.

C’est d’ailleurs dans l’herbier de Bouvet qu’il faut chercher le type. De telles planches existent comme par exemple MBAng 2007 2488.

Remarques : Les planches présentes dans l’herbier Sudre ne sont pas du matériel original.

 

« Rubus hemicryptadenes Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus hemicryptadenes Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 60, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 60, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_058 (figure 39).

Texte de l’étiquette : « Pollen très imparfait, Rubi Gallicae occidentalis, N° 220, R. cryptadenes × genevieri ?, St Povace, (Sarthe) à la Hammerie, Pétales roses, étamines roses > styles verts., Carpelles velus,  le 2. 7. 1905, Legi. Henry ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 60, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. oplothyrsus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe taxon oplothyrsus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 130, 1905).

Préambule : C’est bien dans « Set of British Rubi » in Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, p. 32, 1904, que ce nom est publié pour la première fois. Dans l’index de cet article, se trouve le rang auquel le nom est normalement attribué. Nous ne retrouvons pas ce nom dans cet index. C’est donc un nom provisoire.

Il faut attendre la publication de Sudre in Gand. de 1905 pour que cette épithète soit validée (sur la base de la description de 1904).

C’est donc dans l’herbier de Sudre sur les plantes de la Sarthe (Gentil) ou de l’Orne (Jourdes) qu’il faut typifier et non sur celles d’Angleterre qui sont désignées sous une variété indépendante.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_061 (figure 40).

Synonymes : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon oplothyrsus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 32, 1904), publ. nom. inval. (nom. prov), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. oplothyrsus (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 81, 1908), ≡ Rubus oplothyrsus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « R. oplothyrsus Sud., 260, Rubus macrostemon, non (ajout manuscrit de Sudre) Focke, Yvré l’Évêque, près du pont sur le chemin de fer au-delà de la fourche, 4 juilt 1902, pét. roses, ét. roses > styles rosés, carp. velus, Gentil, Herbier H. SUDRE ».

Remarques : Parmi les seize planches présentes dans l’herbier de Sudre (douze récoltes), six autres parts en plus du type font partie du matériel original. C’est BORD_SU_019_059, 067_A et 067_B, 068, 069_A et 069_B.

 

« Rubus ambrosianus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus ambrosianus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 60, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 60, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_071 (figure 41).

Texte de l’étiquette : « 231, R. ulmifolius × oplothyrsus, Rubus ambrosianus Sudr., pét. étam. et styl. Très roses, carp. glabres, étamines dépassant un peu les styles, St Mars-les-bruyères, aux environs de la gare, 14 juilt 1901, pollen atrophié, Henry ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 60, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus oplothyrsanthus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus oplothyrsanthus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 60, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 60, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_019_072_A et BORD_SU_019_072_B (figure 42).

Texte de l’étiquette : « 351, p. très imparfait, R. oplothyrsus × lepidus ?, ×Rubus oplothysanthus Sud., pét. roses, ét. rosées ≥ styl. rosés, carp. qq. poils, Chauffour (Sarthe), 5. 7. 06, Henry, H. Sudre – Flora gallica ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_019_072_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 60, 1909, et « 351 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. callimorphus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus callimorphus Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 14, 1904).

Préambule : C’est bien dans les « Contributions à la flore batologique du Plateau central de la France » in Bull. Soc. Bot. France 51, p. 14, que nous trouvons le protologue de ce nom. Dans cet article, Sudre ne fait nullement mention du côté provisoire de ces noms. Seule la typographie pourrait nous avertir d’une certaine différentiation de rang, mais ni dans l’introduction ni à la fin car il n’y a pas d’index, Sudre ne clarifie la chose. C’est donc au rang écrit que nous interprétons ces noms. Ici nous sommes donc bien au rang spécifique.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_019_073_A et BORD_SU_019_073_B (figure 43).

Synonymes : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon callimorphus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. callimorphus (Sudre) Sudre (Rubi eur., p. 60, 1909).

Texte de l’étiquette : « 4211, Herbier H. SUDRE, Rubus callimorphus Sud., Cantal : Ytrac, route de Sansac, à 500 m d’Ytrac, haie à gauche, pét. roses palissant, fil. id. ≥ st. à base rose, 1/2 des gr. normaux, tur. glauque, 1. 8. 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_019_073_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 60, 1909, et « 4211 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une autre part est présente dans l’herbier de Sudre. C’est aussi du matériel original : BORD_SU_019_074.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. multivagus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. multivagus Sudre (Batoth. eur. 6 : 81, 1908).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 6, p. 81, 1908, que se trouve le protologue de ce nom. La typographie de ce paragraphe (n° 284) donne « R. multivagus » au rang de sous espèce. C’est aussi ce qui est cette fois-ci clairement écrit sur son étiquette de cette collection. C’est donc bien au rang subspécifique que ce nom est publié.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_087 (figure 44).

Synonymes : ≡ Rubus multivagus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. VI. 1908., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°284 _ RUBUS ARGENTEUS W. N. Sbsp. R. multivagus Sud., France._Tarn : Coteaux gneissiques, près d’Alban ; alt. 600 m., Pétales roses, étamines blanches, styles verdâtres. 3. 8. 1908. Coll. H. Sudre. ».

Remarques : Parmi les 19 planches (19 récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre, le lectotype ici désigné est la seule part à faire partie de la collection de Batotheca europaea (le seul syntype prioritaire). Les 18 autres parts sont toutes du matériel original (qui est très intéressant à prendre en compte pour bien comprendre cette espèce car le type n’est pas le plus explicite). Ce sont toutes les planches de BORD_SU_019_075 à BORD_SU_019_093.

 

« Rubus argenteus W. et N. subsp. gneissogenes Sudre »

Nom typifié ici : Rubus gneissogenes Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12 : 11, 1902).

Préambule : C’est bien au rang spécifique que ce nom est validement publié pour la première fois dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12, p. 11, 1902.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_098 (figure 45).

Synonymes : ≡ Rubus carpinifolius Weihe taxon gneissogenes (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 128, 1905), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees subsp. gneissogenes (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 82, 1908).

Texte de l’étiquette : « 845, Herbier H. SUDRE, Rubus gneissogenes Sudr., Le pont de Cirou, Tarn, pét. blancs, fil. id. > st. verd., j. carp. un peu poilus, 30 mai 1897, hSudre ».

Remarques : Nous ne connaissons aucune part d’herbier de la collection de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes, qui devraient être des syntypes prioritaires. Parmi les quinze planches (quatorze récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre, dix planches sont par contre du matériel original. BORD_SU_019_094, 094_B,095, 096, 098,101, 103, 104, 106 et 107. Il existe une part de l’herbier de Sudre avec l’étiquette du Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12, p. 11, 1902 accolée. Cependant, la date de récolte est de deux mois après la date de parution de cet article. Ce ne peut donc pas être du matériel original dans lequel choisir le type.

Parmi le matériel original présent dans cet herbier, je décide quand même, vu les circonstances, de choisir un lectotype complet provenant des localités types (le pont de Cirou étant sur la vallée du Viaur). En lui accolant une copie du texte de Batotheca europaea Sudre donne un peu plus d’importance à cette planche.

 

« Rubus nervosus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus nervosus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_019_115_A et BORD_SU_019_115_B (figure 46).

Texte de l’étiquette : « 1808, Herbier H. SUDRE, ×Rubus nervosus Sudr., R. gneissogenes × ulmifolius, Ruisseau de Teulet, près Villefranche (les parents communs), pét. blancs, fil. id. ≥, st. verd., peu fertile, Tarn, 19.7. 1900, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_019_115_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 61, 1909, et « 1808, ×R. nervosus » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une seconde récolte est présente dans l’herbier de Sudre. C’est aussi du matériel original (BORD_SU_019_114).

 

« Rubus ruralis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus ruralis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_110 (figure 47).

Texte de l’étiquette : « 422, Herbier H. SUDRE, ×Rubus ruralis mihi, = gneissogenes × lacertosus, St Benoît-de-Carmaux, aux carrières de Rieyssès, Tarn, 19 juil. 1895, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 61, 1909.

Étiquette de la collection « Rubi rar vel minus cogniti exsiccati » n° 24.

Remarques : Trois autres récoltes sont présentes dans l’herbier de Sudre. Ce sont aussi du matériel original : BORD_SU_019_111, 112 et 113.

 

« Rubus subhorridus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus subhorridus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_108 primocanne (figure 48).

Texte de l’étiquette : « 843, Herbier H. SUDRE, ×Rubus subhorridus sudr., R. super gneissogenes × rosaceiformis, Gorges du Viaur, à La Calquière, rive gauche, pét. roses, fil. rouges égalant les styles à base rouge, j. carp. glabres, Tarn, fruit 21. 7. 98, 30 mai 1897, hSudre ».

Remarques : Une seconde planche (de la même récolte numérotée 843) est aussi présente dans l’herbier de Sudre. Elle devrait être considérée comme faisant partie du lectotype. Cependant, l’indication de deux dates sur l’étiquette m’oblige à choisir une seule partie distincte comme lectotype. Cette seconde planche possède une infrutescence (date certainement du 21.7.98) et une primocanne non datable. Pour le lectotype, je choisis uniquement dans la première planche (BORD_SU_019_108), la primocanne comme lectotype auquel j’ajoute la floricanne comme épitype.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_019_108 floricanne (figure 48).

 

« Rubus argenteus W. et N. microgene firmatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees microgene firmatus Sudre (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_119 (figure 49).

Synonymes : ≡ Rubus firmatus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 222, 1921).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus firmatus sudr., Moulariès,  au min de Couffignal, Tarn, 7. 99, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 61, 1909.

Remarques : Les six autres parts sont toutes du matériel original (qui est très intéressant à prendre en compte pour bien comprendre cette espèce car le type n’est pas le plus explicite, mais c’est celui auquel Sudre a accolé une copie de son protologue). Ce sont toutes les planches de BORD_SU_019_116 à BORD_SU_019_122.

 

« Rubus callithyrsus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus callithyrsus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_019_124 (figure 50).

Texte de l’étiquette : « 1443, Herbier H. SUDRE, ×Rubus callithyrsus Sudre, = R. firmatus × sprengeli fo immutabilis, Bords du Viaur, sous le viaduc de Tanus, pét. roses, fil. rosés ≥ st. rouges, stérile, 1/20 des grains normaux, Tarn, 6. 7. 99., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 61, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte (seule planche) de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus firmatiformis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus firmatiformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 61, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 61, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois et non dans Rub. tarn. qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_019_123_A et BORD_SU_019_123_B (figure 51).

Texte de l’étiquette : « 1575, Herbier H. SUDRE, ×Rubus firmatiformis Sudre, = R. firmatus × (occitanicus ?), Bout de la côte de Tanus, pét. roses, fil. rouges =, st. roses, stérile, , Tarn, 28. 6. 00., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_019_123_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 61, 1909, et « 1575, = ×R. firmatiformis » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus polyanthemus Lindeb. microgene cuspidatifrons Sudre »

Nom à typifier : Rubus polyanthemus Lindeb. taxon cuspidatifrons Sudre & Bouvet in Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 21, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36, p. 21 de 1907 que ce nom est validement publié pour la première fois. C’est dans l’herbier de Bouvet qu’il faudra chercher le type.

Synonymes : ≡ Rubus cuspidatifrons (Sudre & Bouvet) Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 55 : 176, 1908), ≡ Rubus polyanthemus Lindeb. microgene cuspidatifrons (Sudre & Bouvet) Sudre (Rubi eur. : 61, 1909).

Remarques : Les quatre autres parts (deux récoltes) présentes dans l’herbier Sudre sont du matériel original et peut-être même des syntypes d’un éventuel holotype de l’herbier Bouvet : BORD_SU_020_007_A, 007_B, 007_C et 008.

 

« Rubus polyanthemus Lindeb. microgene duffortii Sudre»

Nom typifié ici : Rubus duffortii Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 55 : 176, 1908).

Préambule : C’est bien dans « Sur quelques Rubus peu connus de la Flore Française » in Bull. Soc. Bot. France 55 : 176 de 1908 que ce nom est validement publié pour la première fois (au rang spécifique).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_012 (figure 52).

Synonymes : ≡ Rubus polyanthemus Lindeb. microgene duffortii (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 61, 1909).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre – FLORA GALLICA – 1907, Rubus duffortii sud., Gers, pét. rosés, étam. blanches, st. carnés, pollen mélangé, Lag. N°12, hSudre ».

Remarques : C’est le seul matériel original qui est présent dans l’herbier de Sudre. Les trois autres planches sont postérieures à la date de publication.

 

« Rubus lasiothyrsus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. lasiothyrsus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 73, 1902).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 278 de 1899 que Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. lasiocaulon Sudre, nom. prov. (lasiocaulon et non lasiothyrsus) est publié pour la première fois. Toujours dans Rub. Pyr., mais en 1901, Sudre indique un changement de nom : « au lieu de R. lasiocaulon, il faut lire R. lasiothyrsus ». Ceci n’est pas exactement un nom de substitution car le premier nom était provisoire. Ce nom, Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. lasiothyrsus Sudre, est donc toujours provisoire.

C’est bien dans « Les Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, n.s. 31, p. 73 de 1902 que ce nom est validement publié pour la première fois. Dans cet article, il est fait référence à la description originelle de 1899. Il est donc tout à fait possible (et même souhaitable) de typifier ce nom d’après des plantes des Pyrénées ariégeoises.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_023 (figure 53).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. lasiocaulon Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 278, 1899), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe subsp. lasiothyrsus Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 233, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 91, 1904).

Texte de l’étiquette : « R. lasiothyrsus Sudre (1900), Herbier H. Sudre, = Rubus lasiocaulon sudre, R. ariège non Boul, St-Lizier d’Ustou, vers Bielle, pét. blancs, fil. id. >, st. verdâtres, j. c. pubescents, pollen pur aux 5/6, Ariège, 8. 6. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) p. 233 de 1901.

Remarques : Il y a vingt planches de cette plante dans l’herbier de Sudre. Considérant la première publication de 1899 comme celle donnant les éléments validants (car référencée dans la publication validante de 1902), seules trois autres planches sont du matériel original (BORD_SU_020_013, BORD_SU_020_014 et BORD_SU_020_015). Le lectotype a été choisi car c’est le seul matériel original où Sudre a collé une copie de publication.

 

« Rubus lasiothyrsus Sudre var. flavescentispinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. flavescentispinus Sudre (Excurs. batol. 4 : 191, 1903).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 279 de 1899 que Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene flavescens Sudre, nom. prov. (flavescens et non flavescentispinus) est publié pour la première fois. Toujours dans Rub. Pyr., mais en 1901, Sudre indique un changement de nom : « au lieu de R. flavescens, il faut lire R. flavescentispinus ». Ceci n’est pas exactement un nom de substitution car le premier nom était provisoire. Ce nom, Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene flavescentispinus Sudre, est donc toujours provisoire.

C’est bien dans la dernière partie de Rub. Pyr. in Excurs. batol. 4, p. 191 de 1903 que ce nom est validement publié et « correctement » classé au rang variétal.

D’après cet article, c’est aussi bien sur des parts provenant du Tarn (sur une part de 1896) que sur celles provenant de Trein en Ariège que nous pouvons typifier.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_041 (figure 54).

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene flavescens Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 279, 1899), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene flavescentispinus Sudre (Excurs. batol. 2 : 92, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre var. flavescentispinus (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 82, 1906), ≡ Rubus flavescentispinus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 222, 1921).

Texte de l’étiquette : « 651, Herbier H. Sudre, Rubus lasiothyrsus sud. v. flavescentispinus Sudre, Bords de l’Agout, à Burlats, pét. blancs, fil. blancs >, st. verdâtres, j. carp. velus, Tarn, 5. Juil. 1896, hSudre ».

Remarques : Sur les six parts présentes dans l’herbier de Sudre, cinq sont du matériel original. Il y a tout d’abord une récolte (deux planches) provenant de l’Ariège (Trein) qui est certainement celle qui a servi à la diagnose de Rub. Pyr. de 1899 (BORD_SU_020_037 et 038). Les feuilles des primocannes sont cependant très mal formées et correspondent mal à la diagnose. C’est pour cela que je ne l’ai pas choisie comme lectotype. Les trois autres parts du matériel original proviennent du Tarn. Une seule date de 1896 (date signalée dans la diagnose). C’est donc elle qui est considérée ici comme lectotype. Les deux autres (une seule récolte) sont : BORD_SU_020_040_A et BORD_SU_020_040_B.

 

« Rubus lasiothyrsus Sudre var. ferox Sudre »

Nom typifié ici : Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre var. ferox Sudre (Rubi eur. 62 : 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 62, 1909, que se trouve la description originelle de ce nom.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_042_A et BORD_SU_020_042_B (figure 55).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. Sudre, Rubus lasiothyrsus sud. v. ferox, Manche, Bord de la Laude, de Beaumont à Vallognes, pét. rosés, fil. blancs >, st. poil, (ou R. versipillis ? M et L), 8. Juil. 1859, Leg. Lebel (6) ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_020_042_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 62, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier Sudre (et provenant certainement de l’herbier Müller comme indiqué en début de protologue).

 

« Rubus lasiothyrsus Sudre var. flaccidiflorens Sudre »

Nom typifié ici : Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre var. flaccidiflorens Sudre (Rubi eur. : 62, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 62, 1909, que se trouve la description originelle de ce nom.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_043_A et BORD_SU_020_043_B (figure 56).

Texte de l’étiquette : « 3167, Herbier H. Sudre, Rubus flaccidiflorens sudr., Cambon, vallée du Lézert, pét. roses, fil. roses >, st. verd., j. carp. poilus, cal. réfléchi, Tur. glaucescent, pollen très imparfait, Tarn, 29. 6. 1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_020_043_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 62, 1909, et « 3167 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier Sudre.

 

« Rubus lasiothyrsus Sudre var. obtusicaulis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus lasiothyrsus (Sudre) Sudre var. obtusicaulis Sudre (Rubi eur. : 62, 1909).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) de 1899, p. 278, que cette épithète a été publiée pour la première fois au rang variétal. Nous savons que, dans Rub. Pyr., les noms sont donnés de façon provisoire (sauf pour les hybrides) et qu’il faut attendre la quatrième partie en 1903 pour connaître le nom valide. Dans ce cas, comme souvent pour les variétés, le nom n’est pas repris dans cet index. Il faut donc attendre Rubi eur., p. 62, 1909, pour trouver la description validante de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_044 (figure 57).

Synonyme : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. obtusicaulis Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 278, 1899), publ. nom. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « R. lasiothyrsus Sudr. (1900), Herbier H. Sudre, Rubus lasiocaulon Sudr. non Boul. v. obtusicaulis, Vallée de l’Ariège, à 1 km en aval de Mérens, pét. rosulés, fil. blancs >, st. verdâtres, j. c. glabres, pollen presque pur, Ariège, 15. 8. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 62, 1909.

Copie de la publication de Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) de 1899, p. 278.

Remarques : Une autre planche (probablement de cette même récolte, mais non désignée comme telle) est aussi présente dans l’herbier Sudre : BORD_SU_020_045.

 

« Rubus inops Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus inops Sudre, pro hybr. (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (30) : 99, 1900).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (30), p. 99, 1900, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_055 (figure 58).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. Sudre, ×Rubus inops Sudr., R. continens × ulmifolius, Vallon de Gariac, près Foix, pét. roses, fil. id. <, st. roses, j. c. poilus, stérile, Ariège, 12. 8. 1898, hSudre ».

Remarques : C’est la seule part faisant partie du matériel original.

 

« Rubus inextricabilis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus inextricabilis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 15, 1906).

Préambule : C’est dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 15, 1906, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_046 et BORD_SU_020_046_B (figure 59).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre – FLORA GALLICA, ×Rubus inextricabilis Sud., R. lasiothyrsus × brachythyrsus, Env. de Luchon, Prob. ! Leg. Timbal ou Müller, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_020_046_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 62, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte faisant partie de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus acarpus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus acarpus Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 234, 1901).

Préambule : C’est bien dans les Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 234, 1901, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_049_A et BORD_SU_020_049_B (figure 60).

Texte de l’étiquette : « 2571, Herbier H. Sudre, ×Rubus acarpus Sudre, R. lasiothyrsus × ulmifolius, H. Gar. : Cier, pét. roses, fil. rouge =, st. rouges, j.c. poilus, stérile, 14. 8. 1900, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 234, 1901.

(sur BORD_SU_020_046_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 62, 1909, et «  2571, ×R. acarpus) manuscrit de Sudre.

Remarques : Les trois autres parts de l’herbier de Sudre ne sont pas du matériel original.

 

« Rubus vestiticaulis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus vestiticaulis Sudre, pro hybr. (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 278, 1899).

Préambule : C’est bien dans les Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 278, 1899, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_047_A et BORD_SU_020_047_B (figure 61).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. Sudre, ×Rubus vestiticaulis Sudre, R. lasiothyrsus × timendus ?, St-Lizier-d’Ustou, route de Bielle, pét. roses, fil. roses > , st. verd. à base rosée, j. carp. glabrescents, peu fertile, 8. 8. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24), p. 278, 1899.

Copie de la publication de Rubi eur., p. 62, 1909.

(sur BORD_SU_020_047_B) « ×R. vestiticaulis » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

 

« Rubus egens Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus egens Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) 234, : 1901).

Préambule : C’est bien dans les Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 234, 1901, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_048_A et BORD_SU_020_048_B (figure 62).

Texte de l’étiquette : « 2572, Herbier H. Sudre, ×Rubus egens Sudre, R. lasiothyrsus × serpens , Cier (H. Gar.), le long de route nationale, 14. 8. 1900, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_020_048_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 62, 1909, et « 2572, ×R. egens » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus confertus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus confertus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 62, 1909).

Préambule : C’est dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15, p. 131, de 1905, que ce nom est publié pour la première fois. Il n’y a cependant pas de description antérieure pouvant faire référence à ce nom juste listé ici. C’est donc un nom. nud. qui est publié en 1905. C’est donc bien dans Rubi eur., p. 62, 1909, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_061 (figure 63).

Synonyme : ≡ Rubus confertus Sudre, pro hyb. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), publ. nom. inval. (nom. nud.).

Texte de l’étiquette : « Ass. rub. 1884, R. prolongatus B. et Let. tn. 178, S. Infer, Grand-Quevilly, haie, Letendre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 62, 1909.

Manuscrit de Sudre « ×R. prolongatus × questierii Sud, = R. confertus Sud. » et « Tur. subarrondi, velu, Aig. un peu inégaux, Aig. pétiole petits falqués, F. vertes ou grises, velues dessous, Ram. subarrondis à aig. petits falqués inégaux, F. ram. sup. nett. discolore, Infl. dens. court. poilue, à qq glandes fines courtes, à aig. fins. Peu fertile, Pétales bilobés roses, ét. roses = st. carnés ».

Parties manquantes de la plante redessinées au crayon (par Sudre ?).

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre (BORD_SU_020_061). Il s’agit bien d’un syntype de la collection Assoc. rub. (n° 628). Il a été démembré (certainement pour les dessins de Rubi eur.) si bien qu’il ne reste sur cette planche que quelques minuscules fragments de folioles et de fleurs. Je le typifie ici car c’est à l’évidence le matériel que Sudre a consulté pour sa description. Je pense qu’il faudra trouver une part plus conséquente et mieux conservée pour désigner un épitype permettant de mieux reconnaître cette plante.

 

« Rubus excavaticaulis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus excavaticaulis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 12, 1904).

Préambule : C’est bien dans les « Contributions à la flore batologique du Plateau central de la France » in Bull. Soc. Bot. France 51, p. 12, 1904, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_087 (figure 64).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. Sudre, ×Rubus excavaticaulis Sud., R. albiflorus × Lloydianus, Puy-de-D. : Arlanc, en montant aux Chassaignes Htes, fertile, 12. 8. 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 63, 1909.

« Cot. d’Arlanc, en montant aux Chassaignes Htes, 12. 8. 03, avec toment. can. et Lloydianus ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre faisant partie du matériel original.

 

« Rubus latiorifrons Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus latiorifrons Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 12, 1904).

Préambule : C’est bien dans les « Contributions à la flore batologique du Plateau central de la France » in Bull. Soc. Bot. France 51, p. 12, 1904, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_088_A et BORD_SU_020_088_B (figure 65).

Texte de l’étiquette : « 4290, Herbier H. Sudre, ×Rubus latiorifrons Sud., R. albiflorus × drepanophorus, Puy-de-Dôme : Arlanc, près Mons, pét. roses, fil. blancs, st. verd., 12. 8. 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 63, 1909.

« Arlanc, près Mons, 12. 8. 03, pét. roses, fil. blancs <, st. verd. 4290 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus albiflorus Boul. et Lucand microgene flaccidulus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus albiflorus Boulay & Lucand microgene flaccidulus Sudre (Rubi eur. : 63, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 63, 1909, que ce nom a été validement publié pour la première fois, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav. 1908, p. 193, 1909, qui a été publié une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_020_091_A et BORD_SU_020_091_B (figure 66).

Synonyme : ≡ Rubus flaccidulus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « 226, Herbier H. Sudre, Rubus flaccidulus mihi, R. pilostachys v. albiflorus Boul !, R. falaccidus Gen. non Mül. in herb., Anglès, à Rieuclaret, Tarn, 23 août 94, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_020_091_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 63, 1909.

« 226, R. flaccidulus du Rieuclaret » manuscrit de Sudre.

Remarques : Les cinq autres planches (trois récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre sont toutes du matériel original (BORD_SU_020_089, 089_B, 090, 090_B et 092).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. clavaudii Sudre »

Nom typifié ici : Rubus clavaudii Boulay (Ass. rubol. 1884 : 13, 1886).

Préambule : C’est bien dans Association rubologique, 1884, p. 13, publié en 1886, que ce nom a été validement publié pour la première fois au rang spécifique. Il était alors orthographié « clavaudi » et non clavaudii. Sudre dans Rubi eur. p. 63, 1909, ne fait qu’une recombinaison au rang variétal. Il faudrait typifier dans l’herbier de Boulay, mais il semble que ce dernier n’existe plus (détruit). Je propose de typifier ici ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_036 floricanne (figure 67).

Synonyme : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon clavaudii (Boulay) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon clavaudii (Boulay) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 22, 1907), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. clavaudii (Boulay) Sudre (Rubi eur. : 63, 1909).

Texte de l’étiquette : « Association rubologique, 1884, n° 629, R. clavaudi N. Boul., Pétales assez grands, un peu crépus,  d’un rose intense, rouge ; étamines blanchâtres un peu teintées de rose à la base ; styles très legt roses à la base, plus courts que les étamines, Gironde – Martillac, haies, lieux frais, 23 juin et juillet 1884 ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 63, 1909.

Remarques : Une autre récolte (deux planches) est aussi un syntype de l’Association rubologique : BORD_SU_021_037_ A et 037_B. Elle est en moins bon état.

Il y a deux dates sur l’étiquette de la part typifiée. Je choisis donc la floricanne comme lectotype et la feuille de la primocanne comme épitype.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_021_036 feuille de la primocanne (figure 67).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. gymnostachys Sudre »

Nom à typifier : Rubus gymnostachys Genev. (Mém. Soc. Acad. Maine Loire 10 : 28, 1861).

Préambule : C’est dans Mém. Soc. Acad. Maine Loire 10, p. 28, 1861, que ce nom a été validement publié pour la première fois au rang spécifique. Sudre dans Rubi eur. p. 63, 1909, ne fait qu’une recombinaison au rang variétal. Il faudrait typifier ce nom dans l’herbier de Genevier.

Synonyme : ≡ Rubus thyrsiflorus Weihe & Nees f. gymnostachys (Genev.) E.G. Camus (Cat. pl. France : 86, 1888), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. gymnostachys (Genev.) Sudre (Batoth. eur. 6 : 82, 1908).

Remarques : Les cinq parts de l’herbier de Sudre ne sont pas du matériel original.

 

« Rubus contectus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus contectus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 11, 1904).

Préambule : C’est bien dans « un Bouquet de ronces bretonnes » in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 11, 1904, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_021_043_A et BORD_SU_021_043_B (figure 68).

Texte de l’étiquette : « 4175, Herbier H. Sudre, ×Rubus contectus Sud., R. alterniflorus × ulmifolius, Finistère : Quimper, route de Corag, pét. roses, fil. blancs, st. verd., 9. 1901, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_021_043_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 63, 1909.

Remarques : Une autre récolte est aussi présente dans l’herbier de Sudre, mais elle n’est pas du matériel original.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. microgene attenuatispinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre microgene attenuatispinus Sudre (Rubi eur. : 64, 1909).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, de 1906, que ce nom a été publié pour la première fois au rang spécifique. Il est alors provisoire. Il faut attendre 1909 pour avoir une publication valide de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_047 (figure 69).

Synonyme : ≡ Rubus attenuatispinus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 14, 1906), publ. nom.inval. (nom. prov.), ≡ Rubus attenuatispinus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 627, 1913).

Texte de l’étiquette : « Valois, le Plessis-au-bois, lisère de la forêt, Leg. Questier, 7. 1864 ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 64, 1909.

Remarques : Trois autres planches sont aussi du matériel original (sans que Sudre ne leur ait ajouté de copie de description). Ce sont les planches BORD_SU_021_044, 045 et 048.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. neurophanes Sudre »

Nom typifié ici : Rubus neurophanes Boulay & Cornet in Boulay (Ass. rubol., Diagn. : 25, 1873).

Préambule : C’est bien dans la partie des diagnoses de l’Association rubologique, publié en 1874, que ce nom a été validement publié pour la première fois au rang spécifique. C’est dans l’herbier Boulay qu’il aurait fallu trouver le type, mais cet herbier ayant disparu, je propose ici de typifier ce nom car une belle part de cette collection se trouve dans l’herbier de Sudre.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_050 (figure 70).

Synonyme : ≡ Rubus arduennensis Lib. ex Lej. f. neurophanes (Boulay & Cornet) E.G. Camus (Cat. pl. France : 82, 1888), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon neurophanes (Boulay & Cornet) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. neurophanes (Boulay & Cornet) Sudre (Rubi eur. : 64, 1909).

Texte de l’étiquette : « Association rubologique 1873, n °9. Rubus neurophanes Boul. et Corn., Pétales obovés, blancs ; étamines blanches ; styles plus courts, verdâtres., Saône-et-Loire – Saint-Léger-s-Beuvray ; haies sur le granite ; 6 juillet 1873., Coll J.B. Cornet, à Saint-Léger. ».

Texte des autres étiquettes : « Rubus albiflorus × Menkei, Boulay ».

Remarques : Sur les quatre parts présentes dans l’herbier de Sudre, une seconde planche est aussi un syntype : BORD_SU_021_052. Elle est en très mauvais état, avec seulement quelques fragments de plantes encore présents.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. microgene oreigenus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus oreigenus Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 13, 1904).

Préambule : C’est bien dans les « Contributions à la flore batologique du Plateau central de la France » in Bull. Soc. Bot. France 51, p. 14, que nous trouvons le protologue de ce nom. Dans cet article, Sudre ne fait nullement mention du côté provisoire de ces noms. Seule la typographie pourrait nous avertir d’une certaine différentiation de rang, mais ni dans l’introduction ni à la fin, car il n’y a pas d’index, Sudre ne clarifie la chose. C’est donc au rang écrit que nous gardons ces noms. Ici nous sommes donc bien au rang spécifique.

Lectotype (désigné ici sur trois parts) : BORD_SU_021_054_A, BORD_SU_021_054_B et BORD_SU_021_054_C (figure 71).

Synonyme : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon oreigenus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre microgene oreigenus (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 6 : 82, 1908).

Texte de l’étiquette : (sur BORD_SU_021_054_A) étiquette de Batoth. eur. 6, p. 82, 1908, et « 4254 » manuscrit de Sudre.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_021_054_B) « 4254, Herbier H. Sudre, Rubus oreigenus Sud., Puy-de-Dôme : Arlanc, ruisseau de Mons, pét. rosés, fil. blancs, st. verd., gneiss, 12. 8. 01., Rau ».

« 289 – R. oreigenus Sud. _ Puy-de-dôme, (H. Sudre) ».

« Vient à Villers-Cotterets, Questier !, in hb. museum, hSudre » manuscrit de Sudre et « 4254 » manuscrit de Sudre.

(sur BORD_SU_021_054_B) copie de la publication de Rubi eur. p. 64, 1909, et « 4254 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une autre planche est présente dans l’herbier de Sudre. Elle n’est pas du matériel original.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. pubescens Sudre »

Nom typifié ici : Rubus oreigenus Sudre var. pubescens Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 15, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 15, 1906, que ce nom a été validement publié pour la première fois au rang de variété. C’est dans l’herbier du Muséum de Paris que Sudre dit avoir consulté les parts. Il existe deux planches de Questier dans cet herbier, mais qui n’ont pas de date de récolte. Je propose de choisir le type dans l’herbier de Sudre sachant que ce dernier a très souvent importé des planches de l’herbier du Muséum dans le sien.

Lectotype (désigné ici sur trois parts) : BORD_SU_021_055_A, BORD_SU_021_055_B et BORD_SU_021_055_C (figure 72).

Synonyme : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. pubescens (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 64, 1909).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Rubi rari vel minus cogniti exsiccati – n° 29- R. oreigenus Sud. var. pubescens. In herb. Mus. Paris, Patria : Gallia, forêt de Retz, 7. 1859, Leg. Questier, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_021_055_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 64, 1909, et « Rr 29, Questier » manuscrit par Sudre.

(sur BORD_SU_021_055_C) « R rar. n° 29, R. oreigenus Sud. v. pubescens, f. de Villers-Cotterets, Leg. Questier, hSudre ».

Remarques : C’est la seule récolte (sur trois parts originellement épinglées ensemble) qui est présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. microgene herefordensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon herefordensis Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 135, 1904).

Préambule : C’est bien dans « Set of British Rubi » in Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, p. 135, 1904, que ce nom est publié pour la première fois. Dans l’index de cet article (p. 143), se trouve le rang auquel le nom est attribué. C’est un rang infraspécifique non déterminé. C’est donc comme « taxon » que nous le considérons.

Ce nom aurait été typifié (information trouvée dans Brambles of the British Isles de Edees & Newton, 1988). Il s’avère cependant que Edees et Newton n’ont typifié ni la bonne plante (car c’est dans l’herbier de Sudre que se trouve les ronces étudiées) ni le bon nom. Ils ont en effet considéré que, lors de cette première publication, le nom était au rang spécifique : Rubus herefordensis Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33, p. 120, 1904). Nous venons de voir qu’il s’agit en fait d’un nom infraspécifique retenu au rang de « taxon ».

Je vais donc typifier ici le bon nom avec la bonne récolte.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_021_056_A et BORD_SU_021_056_B (figure 73).

Synonyme : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre microgene herefordensis (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 64, 1909), ≡ Rubus herefordensis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « SET OF BRITISH RUBI, (1892-1895) _ 115, Rubus pubescens, non (ajout manuscrit de Sudre) Weihe. Sp. Collect. (non Vest nec Raffin.), R. thyrsoideus Bab. prius (non Wimm.), Reff. _ Weihe ex Boenn. Prod. Fl. Monast. (1824) 152 : Focke, Syn. Rub. Germ. 199 ; Journ. Bot. 1894, 45 ; 1895, 78. _ Caplat, herefordshire, 6th july 1893, August Ley. (R. herefordensis Sud. manuscrit de Sudre) ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 64, 1909.

(sur BORD_SU_021_056_B) copie du protologue de Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, p. 135, 1904.

« Infl. glanduleuse, turion glauque, Parent du sublutri ! »  et « 115 » manuscrit par Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte qui est présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus macrothyrsoides Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus macrothyrsoides Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 64, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 64, 1909, que ce nom a été validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_060 primocanne (figure 74).

Texte de l’étiquette : « SET OF BRITISH RUBI, (1892-1895) _ 14, Rubus gymnostachys, non (ajout manuscrit de Sudre) Genev., R. macrothysus Lange (fide. Dr Focke), Reff. _ Focke, Syn. RG. 297 ; Genev. Ess. Monogr. p.p. 201, 202. Pétals pink, narrowly elliptic, or slightly obovate, filaments white, scarcely exceeding, green stylus. _ By kerne bridge herefordshire, 1st – 8th july 1891, W. Moyle Rogers. (×R. macrothyrsoides Sud. manuscrit de Sudre) ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 63, 1909.

Copie de « Set of British Rubi » in Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, p. 110, 1904.

« This herefordshire plant collected as a stender from of R. macrothyrsus J. Lange has been status less Dr Focke to be. « R. gymnostachys Genev. = R. macrostachys J. Lange » ».

Remarques : C’est la seule récolte qui est présente dans l’herbier de Sudre.

Il y a deux dates indiquées sur l’étiquette de récolte. Il faut donc choisir une partie de cette planche comme lectotype. C’est la primocanne qui est désignée ici comme lectotype. Je désigne aussi la floricanne comme épitype pour compléter le type.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_021_060 floricanne (figure 74).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. sueviacus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. sueviacus Sudre (Batoth. eur. 6 : 82, 1908).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 6, p. 82, 1908, que ce nom est publié pour la première fois en tant que sous-espèce (typographie, étiquette et commentaire de la diagnose). Cette épithète avait déjà été publiée mais sans description dans « Sur quelques Rubus peu connus de la Flore Française » in Bull. Soc. Bot. Fr. 55, p. 177 de 1908.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_058 primocanne du bas (figure 75).

Synonyme : ≡ Rubus sueviacus Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 55 : 177, 1908), publ. nom. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon sueviacus (Sudre) Sudre (Bull. Géogr. Bot. 20 (4) : 66, 1911), ≡ Rubus sueviacus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. VI. 1908., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°290 _ RUBUS ALTERNIFLORUS M. et Lef. Sbsp. R. sueviacus Sud. ; R. rhombifolius Erdner et Zinsmeister, Bayer Bot. Ges. 1906, p. 522, non Wh., BAVIERE _ Souabe : Neuburg-sur-Danube, Esterholz. Pétales roses, étamines blanches, styles verdâtres. 20. 7. 14. 8. 1907. Coll. J. B. Zinsmeister. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 64, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte (seule planche) de la collection Batotheca europaea qui est présente dans l’herbier de Sudre. C’est donc le seul syntype prioritaire pour la typification. Les deux dates sur l’étiquette obligent à choisir une partie de cette planche comme lectotype. C’est la primocanne en bas à gauche qui est choisie comme tel. J’en profite pour désigner ici la floricanne comme épitype.

Une autre planche de l’herbier Sudre est du matériel original. C’est la BORD_SU_021_059.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_021_058 floricanne (figure 75).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. phyllanthoides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. phyllanthoides Sudre (Batoth. Eur. 4 : 53, 1906).

Préambule : C’est bien dans Batoth. Eur. 4, p. 53, 1906, que ce nom est publié pour la première fois en tant que sous-espèce (aussi bien dans le texte que sur l’étiquette).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_064 (figure 76).

Synonyme : ≡ Rubus phyllanthoides (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 55 : 177, 1908).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. IV. 1906., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°159 _ RUBUS ALTERNIFLORUS M. et Lef. (voir étiq. du n°12) Sbsp. R. phyllanthoides Sud. hb., France – Tarn : CC. Aux environs de Lacaune, haies, terrains siliceux, alt. 900 m environ, Pétales blancs ou rosés, étamines blanches dépassant les styles verdâtres. 15. 8. 1896. Coll. H. Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Batoth. Eur. 4, p. 53, 1906.

Remarques : Il y a un autre syntype dans l’herbier de Sudre (BORD_SU_021_061). Deux autres planches sont aussi du matériel original (BORD_SU_021_063 et BORD_SU_021_065). Douze autres planches provenant du Tarn sont présentes ainsi que cinq (deux récoltes) provenant du Finistère. Je ne suis pas certain que ces dernières soient de ce taxon.

 

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. incertus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. incertus Sudre (Rubi eur. : 64, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 64, 1909, que ce nom est publié pour la première fois en tant que variété. C’est aussi dans son herbier que se trouve le type.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_021_077_A et BORD_SU_021_077_B (figure 77).

Texte de l’étiquette : « Rubus phyllantoides villicaulis Kalt. v. incertus Sud., Valois : buisson de Waligny, Leg. Questier, 1862 ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_021_077_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 64, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus caudatifolius Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus caudatifolius Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 64, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 64, 1909, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride, et non dans Rub. tarn. in C. R. Cong. Soc. Sav., 1908, p. 194, 1909, qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_078 (figure 78).

Texte de l’étiquette : « la ½ des gr. normaux, 681, Herbier H. SUDRE, Rubus caudatifolius mihi, Vallon de Cérou, sous Rosières, pét. rosés, fil. blancs ou rosés à la base, st. verdâtres, j. carp. glabres, Tarn, 12 juil. 1896, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 64, 1909.

Remarques : Une seconde récolte est présente dans l’herbier de Sudre. C’est aussi du matériel original.

 

« Rubus separinoides Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus separinoides Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 100, 1902).

Préambule : C’est bien dans Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31, p. 100, 1902, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride. C’est donc dans l’herbier Boreau qu’il faudra chercher le type. De telles planches existent comme par exemple : MBAng.2014.0126.

Remarques : Une seule récolte est présente dans l’herbier de Sudre. C’est aussi du matériel original dont parle Sudre dans le protologue (deux parts).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. stereobelus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. stereobelus Sudre (Rubi eur. : 65, 1909).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, p. 12, 1906, que ce nom est publié pour la première fois (au rang spécifique), mais il est alors provisoire d’après les dires de Sudre. Il faut attendre Rubi eur. en 1909 pour valider ce nom au rang subspécifique. Malgré l’indication « in hb. Mus. Paris », c’est bien dans l’herbier Sudre qu’il faut chercher le type (absent de l’herbier du Muséum de Paris).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_026 (figure 79).

Synonyme : ≡ Rubus stereobelus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 12, 1906), publ. nom. inval (nom. prov.), ≡ Rubus stereobelus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 227, 1921).

Texte de l’étiquette : « Rubus stereobelus Sud, Prob. : S. infre Aumale, pét. roses ovales, fil. blancs >, st. jaunes, j. c. glabrescents, Leg. Questier, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 65, 1909.

Remarques : C’est la seule planche de matériel original (incomplète car il manque une primocanne) présente dans l’herbier de Sudre. Les deux autres planches (même récolte) proviennent de la Drôme. Je ne connais pas suffisamment cette plante pour proposer une de ces planches comme épitype. Il est en effet possible qu’elles n’appartiennent pas au même taxon.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. lesdainii Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon lesdainii Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905).

Préambule : Dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 de 1905, aucune description n’est faite. Ce n’est qu’une liste de ronces. Par contre, le fait de faire référence à une publication (comme c’est le cas pour ce nom avec la description de « R. ulmifolius × foliosus Boul. de Lesd. et Boul. » in Rubi praesertim Gallici exsiccati de 1901), permet de valider la description citée pour le nom donné. Ici le rang infraspécifique n’étant pas clairement donné, c’est au rang de « taxon » qu’est considéré ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_028_B primocanne (figure 80).

Synonyme : ≡ Rubus lesdaini Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 15, 1906), publ. nom. inval (nom. prov.), ≡ Rubus lesdainii (Sudre) Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 55 : 177, 1908), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. lesdainii (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 65, 1909).

Texte de l’étiquette : « 195 » manuscrit de Sudre rappelant que c’est une part faisant partie de l’envoi simultané de la collection Rubi praesertim Gallici exsiccati (sur deux planches), le même envoi que la planche BORD_SU_021_028_A sur laquelle se trouve l’étiquette.

Copie de la publication de Rubi eur., p. 65, 1909.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_021_028_A) « Herbier Bouly de Lesdain, Rubi praesertim Gallici exsiccati. – 1901, N° 195. – Rubus ulmifolius × foliosus. « R. lesdainii nob. » (ajout manuscrit de Sudre), NORD. – Rexpoëde, dans une haie, août 1892 et 1897, COLL. BOULY DE LESDAIN, … (suite de l’étiquette imprimée), et pét. roses, fil. roses > st. roses, Plante non hybride, p.p. aux 4/5 (ajouts manuscrits de Sudre). ».

Remarques : L’autre planche présente dans l’herbier de Sudre n’est pas du matériel original.

Il y a deux dates sur l’étiquette de Rubi praesertim Gallici exsiccati n° 195. Je suis donc dans l’obligation de choisir juste un élément d’une des deux planches de cet envoi comme lectotype. Je choisis la primocanne la mieux conservée, celle de la planche BORD_SU_021_028_B. J’en profite pour désigner aussi un épitype pour mieux comprendre cette ronce : je propose l’infrutescence de la planche BORD_SU_021_028_A.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_021_028_A infrutescence (figure 80).

 

« Rubus drepanostachys Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus drepanostachys Sudre, pro hybr. (Batoth. Eur. 4 : 53, 1906).

Préambule : C’est bien dans Batoth. Eur. 4, p. 53, 1906, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride. Il y a bien une description (retraduite en latin ensuite dans Rubi eur., p. 65, 1909) validante.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_029_B (figure 81).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. IV. 1906., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°158 _ ×RUBUS DREPANOSTACHYS Sud., R. alterniflorus subsp. lesdainii × ulmifolius, France – Nord : Rexpoëde, près de Dunkerque, haies. 8. 1894. Coll. D. B. De Lesdain. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 64, 1909.

Remarques : Une seconde récolte (incomplète car sans primocanne), présente dans l’herbier de Sudre est aussi un syntype. C’est la planche BORD_SU_022_029_A. La troisième planche de cet herbier est aussi du matériel original (BORD_SU_022_30).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. septicolus Sudre »

Nom à typifier : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre taxon septicola Sudre ex Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 22, 1907).

Préambule : Dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » de Bouvet in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36, p. 22, 1907, aucune description n’est faite. Par contre, le fait de faire référence à une publication (comme c’est le cas ici avec « R. pubescens Bor. » qui ramène à une description dans Cat. rais. pl. du Maine-et-Loire, p. 75, 1859), permet de valider la description citée pour le nom donné. Sudre donne ici un nom à R. pubescens W. & N. au sens de Boreau. C’est donc dans cette description validante qu’il faudra chercher les éléments pour la typification.

Dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » de Bouvet in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36, p. 22, 1907, le rang infraspécifique n’étant pas clairement donné, c’est au rang de « taxon » qu’est considéré ce nom.

C’est dans l’herbier Boreau qu’il faudrait retrouver cette part d’herbier (R. pubescens Bor.) pour typifier ce nom.

Synonyme : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. septicola Sudre (Rubi eur. : 65, 1909), ≡ Rubus septicola (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 40 : 55, 1911), nom. illeg., non Rubus septicola P.J. Müll. ex Arrond. (Bull. Soc. Polymathique Morbihan 1862 : 118, 1863).

Remarques : Les deux récoltes présentes dans l’herbier de Sudre ne sont donc pas du matériel original, même si elles proviennent de la localité type.

 

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. subsp. valdeproximus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene valdeproximus Sudre (Excurs. batol. 4 : 191, 1903).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 232, 1901, que ce nom est publié pour la première fois. Il est alors provisoire. Il faut attendre l’analyse de ces ronces de Rub. Pyr. en 1903 in Excurs. batol. 4 pour connaître le rang taxonomique auquel Sudre rattache validement ce nom. C’est ici au rang de microgène que ce nom est validement publié.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_035 (figure 82).

Synonyme : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene valdeproximus Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 232, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees taxon valdeproximus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), ≡ Rubus valdeproximus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 3 : 155, 1908), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. valdeproximus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 65, 1909).

Texte de l’étiquette : « 2251, Herbier H. SUDRE, Rubus valdeproximus Sudr., Arreau, route de Luchon, pét. blancs, fil. id. >, st. verd., H. Pyr., 13. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : « H. SUDRE, Rubi rari vel minus congiti exsiccati _ N° 32, Rubus valdeproximus Sud., Patria : Gallica, H. Pyr., 13. 8. 1899, hSudre ».

Remarques : Les trois autres récoltes (trois planches) présentes dans l’herbier de Sudre sont toutes du matériel original (BORD_SU_022_03, 034 et 036). Elles possèdent toutes des étiquettes ajoutées marquant l’intérêt de Sudre. J’ai choisi ce lectotype car la planche était complète et en bon état.

 

« Rubus dubitabilis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus dubitabilis Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 233, 1901).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901, que ce nom est publié pour la première fois. En tant qu’hybride, il n’est alors pas provisoire et donc valide.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_022_043_A et BORD_SU_022_043_B (figure 83).

Texte de l’étiquette : « 2254 bis, Herbier H. SUDRE, Rubus dubitabilis Sudr., R. ×valdeproximus × macrostemon, Arreau, Vers Bordères, pét. rosés, fil. id. >, st. verd., j. c. poilus, H. Pyr., 13. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901.

(sur BORD_SU_022_043_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 66, 1909, et « 2254bis, R. dubitabilis » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une autre récolte est potentiellement présente dans l’herbier de Sudre. Elle est cependant notée « v. pubescens » (BORD_SU_022_044). Nous ne la prendrons donc pas en considération.

 

« Rubus crassiramus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus crassiramus Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 233, 1901).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901, que ce nom est publié pour la première fois. En tant qu’hybride, il n’est alors pas provisoire et donc valide.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_041 (figure 84).

Texte de l’étiquette : « 2365, Herbier H. SUDRE, ×Rubus crassiramus Sudr., R. valdeproximus × Lloydianus, Ys (H. Pyr.), pét. blancs, fil. id. >, st. verd., 13. 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901.

Remarques : Les quatre autres récoltes présentes dans l’herbier de Sudre (BORD_SU_022_038, 039, 040 et 042) sont aussi du matériel original. Le lectotype est choisi car Sudre lui a apposé l’étiquette de son protologue.

 

« Rubus trachycladus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus trachycladus Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 233, 1901).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901, que ce nom est publié pour la première fois. En tant qu’hybride, il n’est alors pas provisoire et donc valide.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_022_037_A et BORD_SU_022_037_B (figure 85).

Texte de l’étiquette : « 2396, Herbier H. SUDRE, ×Rubus trachycladus Sudr., R. valdeproximus × fissiramum, Bois de Hèche, au pont d’Ardengost, pét. blancs, fil. id. >, st. verd., H. Pyr.,19 8. 1899, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_022_037_B) copie du protologue de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45), p. 233, 1901.

Copie de la publication de Rubi eur., p. 66, 1909, et « 2396, ×R. trachycladus » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. glaucinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. glaucinus Sudre (Rubi eur. : 66, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 66, 1909, que ce nom est publié pour la première fois et non dans Rub. tarn in C. R. Cong. Soc. Sav., 1908, p. 194, 1909, qui est paru une vingtaine de jours plus tard.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_072 (figure 86).

Texte de l’étiquette : « 1045, Herbier H. SUDRE, Rubus glaucinus mihi, Lacondamine, vallée de Tanus, en amont, pét. rosés, fil. blancs = nt les st. verdâtres, j. carp. poilus, Tarn, juillet 1897, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 66, 1909.

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. bagnallii Sudre »

Nom à typifier : Rubus mercicus Bagnall var. bracteatus Bagnall (J. Bot. : 187, 1894).

Préambule : Ce nom semble bien être un nom de substitution de Rubus mercicus Bagnall var. bracteatus Bagnall (J. Bot., p. 187, 1894). C’est donc dans l’herbier de Bagnall qu’il faut chercher des planches pour typifier ce nom.

Synonymes : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. bagnallii Sudre (Rubi eur. : 66, 1909).

Remarques : Deux planches (une récolte) sont présentes dans l’herbier de Sudre. Elles font partie de la collection « Set of British Rubi » mais ne sont pas du matériel original dont Bagnall aurait pu se servir.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. exalbatus Sudre »

Nom typifié : Rubus exalbatus Lefèvre & P. J. Müll. in P.J. Müll. (Jahresb. Pollichia 16-17 : 161, 1859).

Préambule : Sudre ne fait ici qu’une recombinaison d’un taxon de P.J. Müller déjà typifié par Beek dans « The types of the taxa of the genus Rubus (Rosaceae L.) described by Philipp Jakob Müller » in Gorteria 39 : p. 21, en 2017.

Synonymes : ≡ Rubus omalus (Sudre) Sudre taxon exalbatus (P.J. Müll. & Lefèvre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 228, 1905), ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. exalbatus (Lefèvre & P.J. Müll.) Sudre (Rubi eur. : 66, 1909) = Rubus dubius Lef. (exsic.) publ. nom. inval. (nom. nud.).

Remarques : Sur les trois planches présentes dans l’herbier de Sudre, une pourrait être du matériel original récupéré par Sudre (BORD_SU_022_077).

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. uncinulatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. uncinulatus Sudre (Batoth. eur. 6 : 83, 1908).

Préambule : C’est bien dans Batoth. eur. 6, p. 83, 1908, que ce nom est publié pour la première fois au rang de variété.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_071 (figure 87).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre _ BATOTHECA EUROPAEA _ Fasc. IV. 1906., Sect. II _ Silvatici P.-J. Müll., Gr. c. _ Discoloroides Gen., N°294 _ RUBUS ALTERNIFLORUS M. et Lef. subsp. obvallatus Boul. et Gill. (voir étiq. du numéro précédent) var. uncinulatus Sud., France – Sarthe : Le Mans, à pied sec., Fleurs faiblement rosées, 12. 8. 1907. Coll. Coilliot. ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Batoth. eur. 6, p. 83, 1908, n° 294.

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre à être un syntype. La planche BORD_SU_022_070 est aussi du matériel original.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. var. velutinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre var. velutinus Sudre (Rubi eur. : 66, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 66, 1909, que ce nom est publié pour la première fois au rang de variété.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_022_073_A et BORD_SU_022_073_B (figure 88).

Synonyme : ≡ Rubus obvallatus Boulay & Gillot ex Genev. var. velutinus (Sudre) Château (Bull. Soc. Hist. Nat. Autun 27 : 139, 1914).

Texte de l’étiquette : « 36 (manuscrit de Sudre), Herbier du docteur Gillot (Autun Saône-et-Loire) _ Rubus obvallatus B. et G. var. velutinus Sud., ? x ? Boulay, Saône-et-Loire, Saint Prix en Morvan, bois de hêtres, à la Goulette fl. blanches, 24 juill. 1887, Dr Gillot ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_022_073_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 66, 1909, et « 36, Gillot » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une seconde récolte (aussi présentée sur deux parts) est également du matériel original (BORD_SU_022_074_A et 074_B).

 

« Rubus launayi Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus launayi Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 66, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 66, 1909, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_022_088_A et BORD_SU_022_088_B (figure 89).

Texte de l’étiquette : « ×R. launayi Sud, R ; obvallatus × ulmifolius, La flèche, route de Cré, au bout de la côte de Gardapin (?), 12 juill. 1906, Launay legit., pét roses, ét bl. Et st. verd., carp poilus, H. Sudre-Flora Gallica » et « 529 » manuscrit de Sudre.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_022_088_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 66, 1909, et « 529 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier Sudre faisant partie du matériel original.

 

« Rubus cantalicus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus cantalicus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 14, 1904).

Préambule : C’est bien dans Bull. Soc. Bot. Fr. 51, p. 14, 1904, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_082 (figure 90).

Texte de l’étiquette : « 4200, Herbier H. SUDRE, ×Rubus cantalicus Sud., R. obvallatus × gilloti, Cantal, Yolet, route de Polminhac à 2 km, pét. roses, fil. bl., st. verd., stérile, 4. 8. 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 66, 1909.

Étiquette de Lectotype par David Mercier (07/2015).

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier Sudre.

 

« Rubus laxipilus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus laxipilus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 14, 1904).

Préambule : C’est bien dans Bull. Soc. Bot. Fr. 51, p. 14, 1904, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_022_085 (figure 91).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus laxipilus Sud., R. obvallatus × Lloydianus, Cantal, Vic sur Cère, près du pas de Cère, le long du chemin à droite, pét. blancs, fil. id., st. verd., stérile, 4. 8. 03, ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 66, 1909.

Étiquette de Lectotype par David Mercier (07/2015).

Remarques : C’est la seule planche faisant partie du matériel original présente dans l’herbier Sudre.

 

« Rubus alterniflorus M. et Lef. microgene nouletii Sudre »

Nom typifié ici : Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre subsp. nouletii Sudre (Fl. toulous. : 72, 1907).

Préambule : C’est bien dans Fl. toulous., p. 72, 1907, que ce nom est publié pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_022_091_A et BORD_SU_022_091_B (figure 92).

Synonymes : ≡ Rubus alterniflorus P.J. Müll. & Lefèvre microgene nouletii (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 66, 1909), ≡ Rubus nouletii (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 225, 1921).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE – FLORA GALLICA, Rubus nouleti Sud., Pét. roses, fil. rouges >, st. pâles, ½ des gr. norm., H. Gar., bois sous S. Genies,  24. 6. 06, hSudre » et « X » manuscrit de Sudre.

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_022_091_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 66, 1909.

Copie de la publication de Batoth. eur. 6, p. 83, 1908, n° 296.

« X » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte faisant partie du matériel original présente dans l’herbier Sudre. Une planche fait partie de la collection Batoth. eur. 6, n° 296 qui a été distribuée un an plus tard (BORD_SU_022_090).

 

« Rubus salaevensis Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus salevensis Sudre, pro hybr. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905), nom. illeg., non Rubus salevensis Gand. (Mém. Soc. Émul. Doubs ser. 5, 8 : 174, 1884).

Préambule : C’est bien dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15, p. 131, 1905, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride. Dans cette liste, ce nom fait référence à l’hybride mercieri × ulmifolius décrit par Schmidely in Cat., p. 60, 1881. N’étant pas un nom de substitution, mais bien une création de nom, je suppose que Sudre aurait pu s’appuyer sur les planches de son herbier pour proposer ce nom. Cependant Sudre n’a pas décrit cette plante, c’est Schmidely qui l’a décrite, sur ses spécimens à lui. C’est donc dans l’herbier de Schmidely qu’il faut chercher le type.

Synonyme : = Rubus praedirus Schmidely (Ann. Cons. Jard. bot. Genève 15-16 : 13, 1911).

Remarques : Les deux récoltes (deux planches) de l’herbier Sudre (BORD_SU_023_019 et 020), ne font pas partie du matériel original.

 

« Rubus semiprocerus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus semiprocerus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 67, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 67, 1909, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_023_025 (figure 93).

Texte de l’étiquette : « ..32, SCHMIDELY, Rubus insericatus × macrostemon nob, Catal. p. 83, R., Hte Savoie, Mt Voirons, ds les bois du chalet au-dessus de la chapelle, 18 septembre 1898, corolle semble rose, fructif. très variable, drupéoles portant quelques traces de pilosité, 11 VII 1897 ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 67, 1909.

« R. psilocladus R. Kell., = mercieri × procerus Sud., vair ou cory…× procerus ou autre insericatus × macrostemon »

« R. procerus Mull × mercieri » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus aceratus Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus aceratus Sudre, pro hybr. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 131, 1905).

Préambule : C’est bien dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15, p. 131, 1905, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride. Dans cette liste, ce nom fait référence à l’hybride mercieri × tomentosus de Gremli. N’étant pas un nom de substitution, mais bien une création de nom, je suppose que Sudre s’est appuyé sur les planches de son herbier pour proposer ce nom. Ce nom doit cependant être typifié dans le cadre de sa description. Ici, c’est un renvoi à Gremli qui renvoie lui-même à Rubus collinus sensu Mercier, décrit du Salève. C’est donc dans l’herbier de Mercier (sur une récolte d’avant 1861) qu’il faut chercher le type.

Remarques : Aucune récolte présente dans l’herbier de Sudre ne fait partie du matériel original.

 

« Rubus pseudo-mercieri Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus pseudomercieri Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 67, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 67, 1909, que ce nom est publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_023_018 (figure 94).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre – FLORA GALLICA, Rubus pseudo-mercieri Sud, mercieri × vestitus, Suisse, Con de Fribourg, Torny-Villarimboud, Leg. Jacquet, n° 3 de 1903, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 67, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus mercieri Genev. microgene bouvetianus Sudre »

Nom à typifier : Rubus mercieri Genev. taxon bouvetianus Sudre ex Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 23, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36, p. 23 de 1907 que ce nom est publié pour la première fois. Le rang infraspécifique n’étant pas défini, c’est au rang de « taxon » que nous le considérons aujourd’hui.

C’est dans l’herbier de Bouvet qu’il faut chercher le type. De telles planches existent comme par exemple MBAng.2007.1748.

Synonymes : ≡ Rubus mercieri Genev. microgene bouvetianus (Sudre ex Bouvet) Sudre (Rubi eur. : 67, 1909), ≡ Rubus bouvetianus (Sudre ex Bouvet) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 40 : 53, 1911).

Remarques : Dans l’herbier de Sudre, se trouvent plusieurs planches de la collection Bouvet. Elles possèdent toutes des noms de récolte différents. La planche BORD_SU_023_026 est quant à elle du matériel original.

Bibliographie

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Remerciements

Un grand merci à David Mercier pour tout le temps passé à me guider dans ce travail, ainsi que pour tout son travail de référencement (bibliographique et nomenclatural) effectué en amont et pour ses relectures nombreuses et précieuses. Je remercie aussi le Jardin botanique de Bordeaux pour leur mise à disposition de cet herbier et l’autorisation de publication des photos, ainsi que le Service commun de conservation du patrimoine (SCECCP) de l’université Paul-Sabatier (et tout particulièrement le Jardin botanique Henri-Gaussen) pour leur aide précieuse dans cette aventure. Merci à Valérie Martin-Rolland pour sa relecture.