Les noms des ronces (Rubus L., Rosaceae) publiés par Henri Sudre et présents dans son herbier de ronces : analyses et typifications éventuelles. Partie 3 - Subdivision Homalacanthi Dumort., Sect. 2 Silvatici P.J. Müll., Subsection A Grati Sudre, Série a Eu-Grati Sudre

Title

Names of brambles (Rubus L., Rosaceae) published by Henri Sudre and present in his bramble herbarium: analyses and possible typifications. Part 3 - Subdivision Homalacanthi Dumort, Sect. 2 Silvatici P.J. Müll, Subsection A Grati Sudre, Series a Eu-Grati Sudre

Résumé

Je présente ici les analyses et les typifications éventuelles des noms publiés par Sudre pour la Section Silvatici P.J. Müller, subsection Grati Sudre, Série Eu-grati Sudre.

Abstract

I present the analyzes and the possible typifications of the names published by Sudre for the Silvatici P.J. Müller Section, Grati Sudre subsection, Eu-grati Sudre Series.

« Rubus carpinifolius Wh. var. glanduliger Sudre »

Nom typifié ici : Rubus carpinifolius Weihe var. glanduliger Sudre (Rubi eur. : 23, 1908).

Préambule : Même si Sudre indique la première publication de ce nom dans Rub. tarn., nous savons que ce fascicule est paru après les deux premiers volumes de Rubi europae. C’est donc dans ce dernier ouvrage qu’il faudra prendre la diagnose et trouver le basionyme.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_005_033_A et BORD_SU_005_033_B (figure 1).

Texte de l’étiquette : « 1457, Herbier H. SUDRE, Rubus carpinifolius Wh. var. glanduliger Sud, Sous Paulin, vallée, ruisseau d’Oulas, 19.07.99, Pét. Roses, fil. blancs >, st. verdâtres, j.c. poilus Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (BORD_SU_005_033_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 23, 1908.

« 1457, Rubus carpinifolius Wh. v. glanduliger Sud. ».

Remarques : Mon choix s’est arrêté sur cette récolte car elle est très complète, répond aux critères de date et de lieu de la diagnose, et est annotée par Sudre lui-même par une copie de sa description dans Rubi eur. Les trois autres planches de cet herbier concernant cette ronce sont du matériel original : BORD_SU_005_030, 005_031, et 005_032.

 

« Rubus carpinifolius Wh. subsp. platybelus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus carpinifolius Weihe microgene platybelus Sudre (Batoth. eur. 5 : 67, 1907).

Préambule : La première publication de ce nom se trouve dans « Diagnoses de Rubus nouveaux » de Sudre 1906. Sudre signale dans son introduction que les ronces décrites dans ce fascicule sont « … provisoirement envisagée comme espèce de deuxième ou de troisième ordre… ». C’est donc un nom provisoire et alors invalide. La validation de ce nom arrive une année après dans Batotheca europaea. C’est donc sur cette base qu’il faut typifier le bon basionyme : Rubus carpinifolius Weihe microgene platybelus Sudre.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_005_050_A et BORD_SU_005_050_B (figure 2).

Synonymes : ≡ Rubus carpinifolius Weihe subsp. platybelus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 23, 1908), ≡ Rubus platybelus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912).

Texte de l’étiquette : « Rubus platybelus Sud., env. de Compiègne et Poirier d’Oignon, Leg. Questier, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. V. 1907, Sect II_Silvatici_P.J.  Mül., Gr. A_Grati Sud. _ a eugrati, N°219_RUBUS CARPINIFOLIUS Wh. (voir étiq. du n°105) microg. platybelus Sud., Diagn. Rub. nouv. p. 5 1906 !, France_ Oise : forêt de Compiègne, laie du poirier d’Oignon, Argansan, etc., vers 1860 ; coll. abbé Questier ».

Annotation manuscrite (de Sudre) : « de Compiègne Questier ».

(sur BORD_SU_005_050_B) annotation manuscrite (de Sudre) : « de Compiègne Questier ».

Étiquette de Batotheca europaea 1907 n° 219.

Remarques : Les quatre autres récoltes présentes dans l’herbier de Sudre ne sont pas de Questier (même si elles viennent principalement de la localité type). Elles ne peuvent donc pas faire partie du matériel original.

Une seconde part de la récolte du lectotype est attestée de la même récolte par une annotation manuscrite similaire : « de Compiègne Questier ». Elle complète d’ailleurs parfaitement le lectotype, qui ne comporte qu’une floricanne, par la présence de deux primocannes.

 

« Rubus vulgaris W. et N. var. occitanicus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus vulgaris Weihe & Nees var. occitanicus Sudre (Rubi eur. : 24, 1908).

Préambule : Ce nom (R. vulgaris var. occitanicus) est valide et légitime.

Malgré l’indication « Rub. Tarn. (1908) », c’est bien dans Rubi eur. qu’il faut considérer le protologue, ce fascicule étant paru avant celui du Tarn.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_005_065 (figure 3).

Texte de l’étiquette : « 3299, Herbier H. SUDRE, Rubus vulgaris W. et N. var. occitanicus Sud, S. Paul, vallée du Dadounet, Tarn, 14.07.1901, Pét. Rosulées, fil. blancs >, st. verdâtres, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue publié dans Rubi eur. p. 24 (1908).

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre. Qui plus est, elle correspond à l’unique localité citée dans le protologue. Ce n’est pas pour cela que c’est un holotype.

 

« Rubus vulgaris W. et N. subsp. fallens Sudre »

Nom typifié ici : Rubus vulgaris Weihe & Nees subsp. fallens Sudre (Batoth. eur. 6 : 76, 1908).

Préambule : Batoth. Eur. de 1908 est paru un mois avant Rubi eur. de la même année. C’est donc bien dans cette publication qu’il faut trouver le protologue.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_005_078_A (figure 4).

Synonymes : ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. fallens (Sudre) Sudre (C. R. Cong. Soc. Sav. : 195, 1909), ≡ Rubus fallens (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. VI. 1908, Sect II_Silvatici_P.J.  Mül., Gr. A_Grati Sud., N°254_RUBUS VULGARIS W. et N. (voir etiq. du N°3) subsp. fallens Sud., France_ Tarn : forêt d’Hautaniboul. Pétales blancs, ovales ; étamines banches, dépassant les styles verdâtres ; 6.9.1908 ; coll. Sudre ».

Remarques : Cinq autres planches de cette ronce sont présentes dans l’herbier de Sudre. Deux sont du matériel original : BORD_SU_005_076, 005_077, et les trois autres (une seule récolte : 1476) sont des syntypes 005_078_B, 005_079_A et 005_079_B.

 

« Rubus vulgaris W. et N. subsp. closianus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus vulgaris Weihe & Nees subsp. closianus Sudre (Batoth. eur. 5 : 67, 1907).

Préambule :  RAS.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_005_087 (figure 5).

Synonymes : ≡ Rubus closianus (Sudre) Prain (Index Kew., suppl. 5 : 221, 1921).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. V. 1907, Sect II_Silvatici_P.J.  Mül., Gr. A_Grati Sud._a. Eugrati, N°220_RUBUS VULGARIS W. et N. (voir etiq. Du N°3) subsp. closianus Sud., France_ Tarn : Montagne-Noire, à Sorèze, Vallée de la Mandre. Pétales rosés ; étamines banches ou rosées, égalant à peine les styles verdâtres ; 21.7.1907 ; coll. Sudre ».

Texte des autres étiquettes : « 3364, Herbier H. SUDRE, Rubus closianus Sud, Sorèze, vallée de la mandre (cc), Tarn, 14.07.1901, Pét. rosés, fil. devenant rouge =< , st. verd., Tur. glauque, Sudre. ».

Remarques : Les quatre planches de l’herbier de Sudre (BORD_SU_005_084, 085, 086 et 087) sont du matériel original pour cette ronce. La planche BORD_SU_005_089 de la collection Batotheca europaea est aussi un syntype, mais qui me semble moins pertinente et plus abîmée.

 

« Rubus clethrophilus Gen. var. rubristylus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus clethrophilus Genev. var. rubristylus Sudre (Rubi eur. : 25, 1908).

Préambule : Dans Rub. Pyr., seuls les hybrides sont validement publiés dans les trois premières parties. Pour les plantes non hybrides, Sudre indique que leur rang et leur appartenance taxonomique (dans quelle espèce elles se rangent) seront indiqués en partie 4. Cela concerne aussi les variétés désignées comme telles dans les textes. Dans le cas précis de ces variétés, aucune n’est reprise en partie 4. Il faut donc attendre Rubi eur. pour trouver ici la prochaine publication de ce nom. C’est celui qui sera typifié.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_022 (figure 6).

Synonymes : ≡ Rubus vulgaris Weihe & Nees var. rubristylus Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 3 (25) : 22, 1900), publ. nom. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus cletraphilus Genev. var. rubristylus midi, Aulus, vers Saleix, Ariège, 3.8.1898, Pét. Roses, fil. rouges à la base > , st. rouges, j.c. ??, la ½ des gr. normaux, 800m, Sudre. ».

Remarques : C’est la seule planche de cette ronce dans l’herbier de Sudre. Elle est aussi tout à fait conforme à la localité citée dans le protologue, mais ne peut pas être considérée comme un holotype.

 

« Rubus clethrophilus Gen. var. latifolius Sudre »

Nom typifié ici : Rubus clethrophilus Genev. var. latifolius Sudre (Rubi eur. : 25, 1908).

Préambule : Dans Rub. Pyr., seuls les hybrides sont validement publiés dans les trois premières parties. Pour les plantes non hybrides, Sudre indique que leur rang et leur appartenance taxonomique (dans quelle espèce elles se rangent) seront indiqués en partie 4. Cela concerne aussi les variétés désignées comme telles dans les textes. Dans le cas précis de ces variétés, aucune n’est reprise en partie 4. Il faut donc attendre Rubi eur. pour trouver ici la prochaine publication de ce nom. C’est celui qui sera typifié.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_021 (figure 7).

Synonymes : ≡ Rubus vulgaris Weihe & Nees var. latifolius Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 3 (25) : 22, 1900), publ. nom. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus cletraphilus Genev. var. latifolius mihi, Vallée du Garbet, entre Oust et Ercé, Ariège, 6.8.1898, Et > st. rouges, j.c. poilus, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de l’extrait concernant ce nom présent dans Rubi eur. p. 25.

Remarques : C’est la seule planche de cette ronce dans l’herbier de Sudre. Elle est aussi tout à fait conforme à la localité citée dans le protologue, mais ce n’est pas un holotype.

 

« Rubus deductivus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus deductivus Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 3 (25) : 22, 1900).

Préambule : Dans Rub. Pyr., les noms donnés aux hybrides sont dès leur première parution suivis de leur diagnose, considérés comme des espèces valides. C’est donc à ce rang qu’ils seront typifiés.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_032 (figure 8).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, X Rubus deductivus Sudre, R. cletraphilus × brachythyrsus villicaulis, Entre Oust et la rivière, vallée du Garbet, Ariège, 6.8.1898, pét. blancs, Fil. id. > st. verd. j.c. glabres, ½ de grains normaux, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de l’extrait concernant ce nom présent dans Rubi eur. p. 25.

Copie de la diagnose de Rub. Pyr. de 1900.

Seconde copie de la diagnose de Rub. Pyr. 1900 avec correction manuscrite : villicaulis et ajout « brachythyrsus ».

Remarques : C’est la seule planche de cette ronce dans l’herbier de Sudre. Elle est aussi tout à fait conforme à la localité citée dans le protologue, mais ce n’est pas un holotype.

 

« Rubus elongatisepalus Sudre et Bouvet » pro hybr. 

Nom à typifier : Rubus elongatisepalus Sudre & Bouvet in Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers, ser. 2, 36 : 63, 1907).

Préambule : C’est dans l’herbier Bouvet qu’il faudra de préférence trouver le lectotype. De telles planches existent d’ailleurs, comme par exemple la MBAng 2007. 2480.

Remarques : Une planche fait aussi partie du matériel original dans l’herbier de Sudre. Il s’agit de BORD_SU_006_029.

 

« Rubus oblongithyrsus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus oblongithyrsus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 25, 1908).

Préambule : Ce nom apparaît pour la première fois dans Sudre in Gandoger 1905. Il ne fait cependant référence à aucune publication. C’est donc dans Rubi eur. p. 25 (comme hybride) que Sudre valide pour la première fois ce nom. Le rang spécifique donné à ce nom est valide.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_006_039_ A BORD_SU_006_039_ B (figure 9).

Texte de l’étiquette : « 4128, Herbier H. SUDRE, X Rubus oblongithyrsus Sudre, R. clatrophilus × ulmifolius, Entre Evrunes et Mortagn, Vendée, 8.1901, pét. rosés, fil. rosés > st. roses, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_006_039_ B) copie du protologue de Rubi eur., p. 25, 1908 et « 4128 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Les quatre autres planches de l’herbier de Sudre concernant cette ronce sont toutes du matériel original.

 

« Rubus columnaris Sudre » pro hybr. 

Nom à typifier : Rubus columnaris Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 16, 1902).

Préambule : C’est dans l’herbier Boreau qu’il faudra de préférence trouver le lectotype. De telles planches existent d’ailleurs comme par exemple la MBAng 2009. 5424.

Synonymes : = Rubus giganteus Gen. (Mém. Soc. Acad. Maine Loire 8, 1860) p.p. non Bory.

Remarques : Deux planches sont présentes dans l’herbier de Sudre. Les deux sont de Genevier sous le nom de R. giganteus. Elles font partie du matériel original.

 

« Rubus tenuicuspis Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus tenuicuspis Sudre, pro hybr. (Batoth. eur. 5 : 68, 1907).

Préambule : Nom valide décrit dans Batotheca europaea.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_036 (figure 10).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. V. 1907, N°222_ X RUBUS TENUICUSPIS Sud. : R. cletrophilus × tomentosus (Lloydianus), France_Tarn : Teillet, route d’Albi, à Revel. Pétales roses ; étamines blanches, styles verdâtres ; 14.7.1901 ; coll. Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de l’extrait concernant ce nom présent dans Rubi eur. p. 25.

Remarques : La planche BORD_SU_006_036 a été choisie parmi les trois de l’herbier de Sudre, car c’est la seule à faire partie de la centurie Batoth. eur. et donc à posséder l’étiquette de cette centurie. Elle n’est cependant par complète puisque seule une floricanne est présente. Je propose donc de mettre une autre planche de cet herbier : BORD_SU_006_037 (faisant d’ailleurs partie du matériel original tout comme la troisième : BORD_SU_006_037_B) comme épitype. Cela permettra d’avoir aussi une primocanne en référence.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_006_037 (figure 10).

 

« Rubus clethrophiloides Sudre » pro hybr. 

Nom à typifier : Rubus clethrophiloides Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Études Sci. Angers, n.s., 31 : 69, 1902, « clathrophiloides »).

Préambule : La première apparition de ce nom (sous une variante orthographique : clathrophiloides, qui est une erreur, puisque « clethra » est l’orthographe correcte, signifiant aulne en grec) vient des « Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, n.s., 31 de 1902, p. 69, où ce nom ne possède ni description ni diagnose, mais où il est fait référence à deux descriptions antérieures : la description de Genevier dans son Essai monographique sur les Rubus du bassin de la Loire de 1869 et celle de Gandoger dans sa Flora europae (1883-1891).

Genevier fait référence à une plante récolté à Torfou et rattachée à la description de Rubus salteri Bab. dans sa monographie. Or cette description de Rubus salteri Bab. publiée dans cette monographie inclut d’autres plantes. La description de Genevier n’est donc pas précisément celle de cette plante de Torfou et ne peut donc pas servir à valider cette publication de nom nouveau de Sudre.

Dans la publication de Rubus clathrophiloides Sudre (1902) il y a aussi la mention de Rubus foliolosus Gand., non D. Don, Sudre, pouvant ici faire référence à un nom publié, ou au moins à une description publiée permettant de valider ce nom. Et effectivement, Rubus foliolosus Gand. a bien été publié, dans un ouvrage rejeté par la communauté scientifique en ce qui concerne les noms scientifiques qu’il contient : Flora europae (1883-1891). Cependant, il est possible d’y faire référence pour ce qui est des descriptions ou diagnoses validantes et, cet ouvrage contenant une diagnose de Rubus foliolosus Gand., la publication de Rubus clethrophiloides Sudre (1902) peut être considérée comme valide. Le type est à désigner dans le contexte de la diagnose validante et donc sera à rechercher dans l’herbier Gandoger.

Synonymes : = Rubus salteri Genev. (Essai Monogr. Rub. Loire, 1869), p.p. non Bab., = Rubus foliosus Gand. (Flor. eur. 8 : 228, 1886), publ. nom. inval. (art. 34.1) non Don.

Remarques : Une part de l’herbier de Sudre fait partie du matériel original, mais est en très mauvais état : BORD_SU_006_034.

 

« Rubus clethrophilus Genev. subsp. tarnensis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus tarnensis Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 9 : 8, 1899).

Préambule : C’est bien au rang spécifique que ce nom est décrit lors de sa première diagnose. Sudre combinera ce basionyme différemment dans ses publications postérieures.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_052 (figure 11).

Synonymes : ≡ Rubus clethraphilus Genev. subsp. tarnensis (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 1 : 3 1903), ≡ Rubus clethraphilus Genev. taxon tarnensis (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 128, 1905).

Texte de l’étiquette : « 1154, Herbier H. SUDRE, Rubus tarnensis Mihi, Montagne d’Anglès, bois d’Olivet, Tarn, 5 aout 1897, pét. roses, fil. rouges dépassant les styles à base rouge, j. c. poilus, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de cette ronce présente dans le Bulletin de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes de 1899.

Remarques : Parmi les quatorze autres planches de R. tarnensis présentes dans l’herbier de Sudre, six sont du matériel original : BORD_SU_006_046, 006_047, 006_048, 006_04_B, 006_056 et 006_057. J’ai choisi la BORD_SU_006_052 car elle est tout d’abord très représentative de l’espèce, elle est aussi complète et en bon état. De plus, Sudre ayant apposé sa diagnose dessus, on peut supposer qu’elle représente aussi pour lui une sorte de type de son espèce.

 

« Rubus clethrophilus Genev. var. heteracanthus »

Nom typifié ici : Rubus tarnensis Sudre var. heteracanthus (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 13 : 6, 1903).

Préambule : Le nom valide (avec diagnose) est bien présent dès 1903 dans ce fascicule.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_006_060 et BORD_SU_006_060_B (figure 12).

Synonymes : ≡ Rubus clethrophilus Genev. var. heteracanthus Sudre (Rubi eur. : 26, 1908).

Texte de l’étiquette : « 3639, Rubus tarnensis Sud. var. heteracanthus Sud., Tarn, Lacaze, murs, à Magnès, 27.7.1902, pét. roses vif, fil. roses vif st. rouges, Sudre, pollen pur aux 7/8. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de cette ronce présente dans le Bulletin de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes de 1903.

(sur BORD_SU_006_060_B) copie de la description de Rubi eur. : 26, 1908 et « 3639 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus pseudotarnensis Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus pseudotarnensis Sudre, pro hybr. (Batoth. eur. 1 : 3, 1903).

Préambule : Traité en tant qu’hybride (mais écrit comme espèce), ce nom est orthographié un peu différemment dans sa diagnose : pseudo-tarnensis.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_067 (figure 13).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. I. 1903, 6_ X RUBUS PSEUDO-TARNENSIS Sud. (n. hybride) ; R. tarnensis × ulmifolius, France_Tarn : Bellegarde, vallon près de Caussels, près de la Sarrade, avec les parents. Pétales roses ; étamines rouges égalant les styles rouges, stérile. 10.7.1903. coll. H. Sudre ».

Remarques : Quatorze planches de cette ronce sont présentes dans l’herbier de Sudre. Parmi elles, douze sont du matériel original et celle choisie comme lectotype est la seule à être un syntype (portant l’étiquette de la centurie). C’est pour cela que je l’ai choisie.

 

« Rubus exilipes Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus exilipes Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 11 : 6, 1901).

Préambule : La diagnose note bien ce nom au rang spécifique, tout en indiquant sa provenance hybride.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_006_062_A et BORD_SU_006_062_B (figure 14).

Texte de l’étiquette : « 1804, Herbier H. SUDRE, X Rubus exilipes Sud., R. tarnensis × thyrsanthus, Ruisseau de Teulet, en amont, Tarn, 19.7.00, pét. rosés, fil. blancs, st. verd., stérile, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de cette ronce présente dans le Bulletin de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes de 1901.

(sur BORD_SU_006_062_B) copie de la description de Rubi eur. : 26, 1908.

« 1804, X R. exilipes ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans cet herbier et elle correspond parfaitement aux détails de la diagnose. Cela n’en fait pas pour autant l’holotype.

 

« Rubus valdefoliatus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus valdefoliatus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 26, 1908).

Préambule : Malgré l’indication de première diagnose dans Rub. tarn., nous savons que le premier fascicule de Rubi eur. est paru avant celui de Rub. tarn. C’est donc là que nous trouverons la première diagnose validant ce nom. Il est donné au rang spécifique (comme à l’accoutumée chez Sudre pour les hybrides).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_006_063_A et BORD_SU_006_063_B (figure 15).

Texte de l’étiquette : « 1274, R. tarnensis x ?, Herbier H. SUDRE, Rubus valdefoliatus Mihi, Lacabarède à Lamotte, pét. roses, fil. rouges, st. rouges, j.c. poilus, pollen à peu près pur, la stérilité paraît due à un champignon, Tarn, 17.7.1898, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_006_063_B) copie du protologue de Rubi eur. : 26, 1908 et « 1274 R. valdefoliatus » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus gratus Focke var. holzfussii Sudre »

Nom à typifier : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe var. validus Holzfuss (Allg. Bot. Z. Syst. 9 : 27, 1903).

Préambule : Dans Batoth. eur. 6 : 76, 1908, Sudre donne un nouveau nom à une ronce nommée par Holzfuss R. villicaulis var. validus. Ce nouveau nom est illégitime car l’épithète « validus » est disponible pour un taxon infraspécifique au sein de Rubus gratus Focke. Dans ce cas, c’est Rubus villicaulis Koehl. var. validus Holzfuss qui est à typifier d’après l’herbier de Holzfuss.

Synonyme : Rubus gratus Focke var. holzfussii Sudre (Batoth. eur. 6 : 76, 1908), nom. illeg.

Remarques : Il y a deux planches dans l’herbier de Sudre qui ne sont pas du matériel original, mais qui viennent de la collection Batotheca europaea : BORD_SU_006_085_A et 006_085_B.

 

« Rubus gratus Focke microgene hypomalacoides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus gratus Focke microgene hypomalacoides Sudre (Rubi eur. : 26, 1908).

Préambule : Il paraît évident que Sudre donna les nouveaux noms des ronces de l’herbier Baenitz en se basant sur le matériel qu’il possèdait dans son propre herbier. C’est donc bien dans l’herbier Sudre que nous chercherons si possible les planches pour la typification.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_087 (figure 16).

Synonymes : ≡ Rubus hypomalacoides (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912).

Texte de l’étiquette : « Baenitz_ Herb. Eur. N°, Rubus plicatus × hypomalacus Kretz., Schossl. behaart, kurzstachelig ; Bl. des Schosslings 5-zäh. unterseits samtfilzig. Endblattch. langlich, zugespitz auffallend lang Rispenblatter oft gefaltet Rispe einfach traubig Braunschweig, Erchershausen, F. Kretz, 17.7.1894 ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de cette ronce présente dans Rubi eur. 1908.

Manuscrit de Sudre : « (Gr. du R. gratus F.), R. hypomalacoides Sud., fertile et non hybride, Sudre ».

Remarques : La seule planche de l’herbier de Sudre pour cette ronce est choisie comme lectotype. Cependant, une grande partie de la plante est manquante. Trouver un épitype dans l’herbier de Baenitz ne serait pas une mauvaise solution pour mieux appréhender cette espèce.

 

« Rubus gratus Focke subsp. sciocharis Sudre »

Nom typifié : Rubus sciaphilus Lange (Fl. Dan. Fasc.51 : 7, 1883), nom. illeg., non Rubus sciophilus P.J. Müll. & Lefèvre (Jahresb. Pollichia 16/17 : 205, 1859).

Préambule : Rubus sciaphilus Lange a déjà été typifié par Weber en 1985 (cf. Rubi Westfalici : 129). Pour ce nom illégitime, Sudre publie un nouveau nom : Rubus gratus Focke subsp. sciocharis Sudre.

Synonymes : = Rubus sciocharis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912), = Rubus gratus Focke subsp. sciocharis Sudre (Batoth. eur. 5 : 68, 1907).

Remarques : Les planches BORD_SU_006_090, 006_090_B et 006_091 ne sont ni du matériel original ni un syntype car ce matériel n’est pas celui qui a servi à décrire Rubus sciaphilus Lange.

 

« Rubus pervagus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus pervagus Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12 : 12, 1902).

Préambule : La protologue de ce fascicule valide ce nom au rang spécifique.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_011 et BORD_SU_007_007 (figure 17).

Texte de l’étiquette : « 1437, Herbier H. SUDRE, Rubus pervagus Sudre, Gorges du Viaur, sous le viaduc de La Cabane, Tarn, pét. blancs devent. rosés, fil. blancs > à base rosés, st. verd., j. c. poilus, pollen pur au 19/20, 6.7.99, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Étiquette de la centurie Batoth. eur. 4 de 1906.

(sur BORD_SU_007_007) copie du protologue du n° 286 de Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12 : 12, 1902.

« 1437 R. pervagus » manuscrit de Sudre.

Remarques : J’ai choisi cette récolte comme lectotype malgré les incohérences entre les lieux et les dates entre l’étiquette de Sudre et celle de Batoth. eur. 4 de 1906, car c’est la seule qui possède l’étiquette de la diagnose du n° 286 du Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 12 de 1902, gage d’une certaine référence de Sudre pour cette planche.

Les planches BORD_SU_007_002, 007_003, 007_005, 007_006, 007_008, 007_009, 007_010, 007_012, 007_013 sont du matériel original.

 

« Rubus belliformis Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus belliformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 27, 1908).

Préambule : Malgré l’indication de première diagnose dans Rub. tarn., nous savons que le premier fascicule de Rubi eur. est paru avant celui de Rub. tarn. C’est donc là que nous trouverons la première diagnose validant ce nom. Il est donné au rang spécifique (comme à l’accoutumée chez Sudre pour les hybrides).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_014_A et BORD_SU_007_014_B (figure 18).

Texte de l’étiquette : « 1166, Herbier H. SUDRE, X Rubus belliformis mihi, R. pervagus × tarnensis, Cambon, à Grèzes, Tarn, pét. roses, fil. rouges = , st. rougeâtres, j.carp. glabres, gr. de pollen tous déformés, 25 juin 98, Sudre. »

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_014_B) copie du protologue de Rubi eur. : 27, 1908 et « 1166 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre, mais elle ne peut pas être considérée comme l’holotype.

 

« Rubus exhaustus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus exhaustus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 27, 1908).

Préambule : Malgré l’indication de première diagnose dans Rub. tarn., nous savons que le premier fascicule de Rubi eur. est paru avant celui de Rub. tarn. C’est donc là que nous trouverons la première diagnose validant ce nom. Il est donné au rang spécifique (comme à l’accoutumée chez Sudre pour les hybrides).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_018_A et BORD_SU_007_018_B (figure 19).

Texte de l’étiquette : « pollen à gr. très inégaux, Herbier H. SUDRE, 70, X Rubus exhaustus mihi., pervagus x R. ulmifolius (recurvus), St Juéry, chemin des Avalets, pét. roses, fil. rosés > , st. rouges, j.carp. velus, gr. de pollen tous déformés, stérile, Tarn, 12 juillet 1894, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_018_B) « 70, R. exhaustus » manuscrit de Sudre.

Remarques : Les six autres planches de l’herbier de Sudre pour cette ronce sont du matériel original : BORD_SU_007_015, 007_016, 007_017_A, 007_017_B, 007_019_A et 007_019_B.

 

« Rubus pervagus Sudre subsp. subglaucus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus subglaucus Sudre (Batoth. eur. 6 : 76, 1908).

Préambule : Le rang spécifique de ce nom est identique sur la diagnose et sur l’étiquette de la centurie. C’est donc à ce rang-là qu’il faut le typifier.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_020_A (figure 20).

Synonymes : ≡ Rubus pervagus Sudre microgene subglaucus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 27, 1908)

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. VI. 1908, Sect II_Silvatici_P.J.  Mül., Gr. A_Grati Sud._a. Eugrati, N°256_Rubus subglaucus Sud. , Rub. Eur. 1908, t. XIX, France_Tarn : Carmaux, Coteaux, au-dessus de Ste-Cécile, Pétales rosés, étamines blanches, dépassant les styles rouges ; 5.8.1908 ; coll. Sudre ».

Remarques : Les autres planches présentes dans l’herbier de Sudre : BORD_SU_007_020_B, 007_022 et 007_023 sont du matériel original et la planche 007_020_C est un syntype.

 

« Rubus pervagus Sudre microgene fucatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus pervagus Sudre microgene fucatus Sudre (Rubi eur. : 27, 1908).

Préambule : La première publication de ce nom, dans Bull. Soc. Bot. Fr. : 89 de 1899, a été faite au rang de sous-espèce, mais sans rattachement à une espèce. Cette publication de ce nom est donc invalide. Il faudra attendre Rubi eur. de 1908 pour valider le nom sous le rang de microgène.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_024_A et BORD_SU_007_024_B (figure 21).

Synonymes : ≡ Rubus fucatus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912), ≡ Rubus fucatus Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. : 89, 1899), publ. nom. inval.

Texte de l’étiquette : « 1037, Herbier H. SUDRE, Rubus fucatus mihi, Vallée du tarn, près de Salmèges, pét. rosés, fil. blancs, st. rouges, j. carp. glabres, 4 juil. 1897, Tarn, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_024_B) « R. fucatus _ 1037, de Salmèges ».

Remarques : Les planches BORD_SU_007_02 et BORD_SU_007_026 sont aussi du matériel original.

 

« Rubus subpropendens Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus subpropendens Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 27, 1908).

Préambule : Malgré l’indication de première diagnose dans Rub. tarn., nous savons que le premier fascicule de Rubi eur. est paru avant celui de Rub. tarn. C’est donc là que nous trouverons la première diagnose validant ce nom. Il est donné au rang spécifique (comme à l’accoutumée chez Sudre pour les hybrides).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_028 et BORD_SU_007_028_B (figure 22).

Texte de l’étiquette : « 1036, Herbier H. SUDRE, X Rubus subpropendens mihi, R. fucatus × ulmifolius, Vallée du Tarn, en amont de Fabas, pét. roses, fil. rouges à la base, st. jaunes à base rouge, j. carp. poilus, peu fertile, 4 juil. 1897, Tarn, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_028_B) copie du protologue de Rubi eur., p. 27, 1908 et « 1036, X R. subpropendens » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte dans l’herbier de Sudre. Elle correspond aussi à la seule localité type, mais elle ne doit pas être considérée comme l’holotype.

 

« Rubus pervagus Sudre subsp. repentinus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus repentinus Sudre (Batoth. eur. 2 : 19, 1904).

Préambule : C’est sous le rang spécifique que ce nom a été publié dans son protologue ainsi que sur les étiquettes de la centurie. C’est donc à ce rang qu’il faut le typifier.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_029 (figure 23).

Synonymes : ≡ Rubus pervagus Sudre subsp. repentinus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 27, 1908)

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE_BATOTHECA EUROPAEA_Fasc. II. 1904, Sect II_Silvatici_P.J.  Mül., Gr. a_Grati Sud., N°54_Rubus repentinus Sud. in hb. Müll., France_Tarn : forêt de Sérénac, alt. 380 m, Pétales blancs ou un peu rosulés, étamines blanches ou à base rosée, dépassant peu les styles verdâtres ou à base rosée ; 20.6.1904 ; coll. Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose présente dans Batoth. eur. : 19 de 1904.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier de Sudre avec l’étiquette de la centurie Batoth. eur. : le seul syntype qui peut donc être typifiable. Par contre, deux folioles de la primocanne sont un peu rognées. Pour mieux comprendre cette ronce, je propose de prendre la planche BORD_SU_007_034 comme épitype. Elle provient de la même localité, fait partie du matériel original et correspond parfaitement à la description de cette espèce.

Les autres planches de l’herbier Sudre : BORD_SU_007_030, 007_031, 007_032_A, 007_032_B et 007_033 sont aussi du matériel original.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_007_034 (figure 23).

 

« Rubus molestus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus molestus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 27, 1908).

Préambule : Malgré l’indication de première diagnose dans Rub. tarn., nous savons que le premier fascicule de Rubi eur. est paru avant celui de Rub. tarn. C’est donc là que nous trouverons la première diagnose validant ce nom. Il est donné au rang spécifique (comme à l’accoutumée chez Sudre pour les hybrides).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_035 (figure 24).

Texte de l’étiquette : « 3014, Herbier H. SUDRE, Rubus molestus Sud., R. repentinus × erythranthemus, forêt de Sérénac, pét. roses, fil. roses, st. roses, ½ des gr. normaux, 16.6.1901, Tarn, Sudre. ».

Remarques : C’est l’unique part d’herbier de Sudre pour cette espèce. Elle provient de la seule localité type, mais n’est pas un holotype.

 

« Rubus pervagus Sudre subsp. oligadenes Sudre »

Nom à typifier : Rubus oligadenes Sudre ex Bouvet (C. R. Assoc. Franç. Avanc. Sci. : 682, 1903).

Préambule : C’est dans l’herbier de Bouvet qu’il faudrait trouver les planches pour typifier ce nom. De telles planches sont aujourd’hui connues. Il ne semble pas que la typification ait déjà été publiée.

Synonymes : ≡ Rubus pervagus Sudre taxon oligadenes (Sudre ex Bouvet) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers, ser. 2, 36 : 12, 1907), ≡ Rubus pervagus Sudre subsp. oligadenes (Sudre ex Bouvet) Sudre (Rubi eur. : 27, 1908).

Remarques : Une planche de l’herbier de Sudre provenant de l’herbier Bouvet fait partie du matériel original : BORD_SU_007_036.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze var. euchlooides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze var. euchlooides Sudre (Rubi eur. : 28, 1908).

Préambule : Dans les Diagn. de 1906 in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35, les noms des espèces ne sont que provisoires. Cela nous informe que dans cette publication, les noms d’espèces sont invalides. Il faut donc attendre la prochaine publication pour valider le nom. C’est dans Rubi eur. : 28 que nous la trouvons.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_048_A (figure 25).

Synonymes : ≡ Rubus euchlooides (Sudre) Prain (Index Kew., suppl. 5 : 222, 1921).

Texte de l’étiquette : « Rubus euchlooides Sud., Valois : Emeville, 1856, Sudre, Lèg. Questier. ».

Remarques : Deux autres planches semblent provenir de la même récolte, mais aucune numérotation si souvent utilisée par Sudre dans ce cas-là n’est visible : BORD_SU_007_048_B et BORD_SU_007_048_C. Elles ne possèdent pas d’étiquettes de récolte. Elles sont soit des isolectotypes (c’est ma conviction personnelle), soit des planches sans valeur pour la typification. Sans plus de détails sur ces planches, je ne désignerai que le lectotype.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze microgene horridisepalus Sudre »

Nom à typifier : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze microgene horridisepalus Sudre (Rubi eur. : 28, 1908).

Préambule : Le renvoi, dans Rubi eur. : 28, aux Diagn. de 1906 in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 est erroné. C’est bien dans Rubi eur. qu’il y a la première publication de ce nom.

Synonymes : ≡ Rubus horridisepalus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912).

Remarques : Il n’y a malheureusement pas de part d’herbier sous ce nom dans l’herbier de Sudre. Nous ne pouvons donc pas typifier ce nom tant que nous n’aurons pas retrouvé une telle planche dans un autre herbier. Dans le protologue, il est dit que cette ronce provient d’une récolte de Müller à Wissembourg en Alsace. C’est donc probablement dans l’herbier Müller qu’il faudra chercher.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze subsp. brachythyrsus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus brachythyrsus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 65, 1902).

Préambule : Dans ce fascicule des Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4, les noms des espèces (hors hybrides) sont provisoires et donc invalides. Il faut en général attendre 1903 lors de la conclusion pour connaître le nom valide donné à ces ronces. Cependant, dans ce cas, dès 1902, dans les Rubus de l’herbier Boreau in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31, Sudre valide le nom au rang spécifique. Bien qu’aucune part de cette ronce ne soit du matériel original dans l’herbier d’Angers, Sudre valide quand même ce nom en retenant cette espèce comme bonne espèce, sans lui donner de description, mais une référence aux Rub. Pyr.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_062 (figure 26).

Synonymes : = Rubus villicaulis Sudre non Koehler ex Weihe (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 : 43, 1901), = Rubus longipetalus P.J. Müll. & Timb.-Lagr., (Bonplandia 9 : 309, 1861), publ. nom. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. brachythyrsus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 28, 1908).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus brachythyrsus Sud., Aulus, vers Saleix, pét. roses, fil. blancs, st. verdâtres, j.c. glabres, 1/3 des gr. normaux, 3.8.1898, Alt. 800 m, Ariège, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la seconde partie de la diagnose de Rub. Pyr. p. 107.

Remarques : Parmi les douze planches de l’herbier de Sudre pour cette espèce, neuf sont du matériel original. Les huit autres (en plus du lectotype) sont : BORD_SU_007_054, 007_055, 007_057, 007_059, 007_060, 007_061, 007_063 et 007_064. Le lectotype a été choisi car la planche est très complète et possède une étiquette collée par Sudre d’une partie de sa diagnose (c’est la seule qui a cela).

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze var. cuneatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze var. cuneatus Sudre (Rubi eur. : 28, 1908).

Préambule : C’est la seule publication de ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_065_A (figure 27).

Synonymes : = Rubus discretus Sudre, nom. nud. (sur l’étiquette, 1896).

Texte de l’étiquette : « 812, pollen mélangé, ½ des gr. normaux, Herbier H. SUDRE, R. brachythyrsus Sud. v. cuneatus, Rubus discretus mihi (?), Vallée du Gijou, à Gijounet, pét. roses, distants, fil. roses >, st. verdâtres, j. carp. poilus, 12 août 1896, Tarn, hSudre ».

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre et sa localité correspond, malgré la différence apparente de lieu-dit, à celle du protologue. Ce n’est cependant pas un holotype.

Une seconde planche de la même récolte est aussi présente dans l’herbier de Sudre. La planche type étant très complète, je considère celle-ci comme un isolectotype : BORD_SU_007_065_B.

Isolectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_065_B (figure 27).

 

« Rubus petricolus Sudre » pro hybr. 

Nom typifié ici : Rubus petricola Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 235, 1901).

Préambule : Les hybrides ne sont pas soumis au côté provisoire de leur nom dans cette publication (Rub. Pyr. qui a été initialement publiée dans divers Bull. Ass. Fr. Bot. et qui s’appelle aussi Excursions batologiques). Leur nom est donc valide. Ils sont généralement traités au rang spécifique. Notons ici une petite différence de terminaison grammaticale du nom (petricola : « col-a-us-um » s’accorde avec « petra » (signifiant pierre en grec) qui est féminin).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_071_A et BORD_SU_007_071_B (figure 28).

Texte de l’étiquette : « 2444, X R. petricolus Sudre, R. brachythyrsus × ulmifolius (melanocaulon) pét. roses, fil. blancs <, st. rouges, stérile, 8.8.1900, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_071_B) copie de Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 235, 1901 et « 2444, x R. petricolus ».

Remarques : Bien qu’il n’y ait pas de localisation sur l’étiquette de cette planche, c’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre, et il ne fait nul doute qu’elle a servi à sa diagnose. Ce n’est pourtant pas un holotype.

 

« Rubus brachythyrsus Sudre microgene frutectorum Sudre »

Nom typifié ici : Rubus brachythyrsus Sudre microgene frutectorum Sudre (Excurs. batol. 4 : 191, 1903).

Préambule : Dans ce fascicule des Rub. Pyr. les noms des ronces (hors hybrides) sont provisoires et donc invalides. Il faut en général attendre 1903 (vol. 4) lors de la conclusion pour connaître le nom valide donné à ces ronces.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_073_A (figure 29).

Synonymes : ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze microgene frutectorum (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 29, 1908), ≡ Rubus frutectorum (Sudre) Prain (Index Kew., suppl. 5 : 223, 1921), ≡ Rubus brachythyrsus Sudre microgene frutectorum Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (44-45) : 236, 1901), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus fruticetorum Sudre (Index Kew., suppl. 3 : 153, 1908), ce dernier nom avec l’erreur typographique « fruticetorum », mais avec indication d’auteur et de référence bibliographique correctes.

Texte de l’étiquette : « 2254, Herbier SUDRE, recept. glabre, Rubus frutectorum Sud., H-Gar. : Luchon, route forestière de Superbargnères, pét. roses, fil. blancs >, st. verts., j. c. glabres, 8.1900, Sudre. ».

Remarques : Une autre planche est présente dans l’herbier de Sudre. Elle a tout d’un complément de la même récolte, mais Sudre a écrit un autre (mauvais) numéro : 2554 vs. 2254. Je ne peux donc pas la considérer comme isolectotype (ce qu’elle est très certainement).

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze microgene brachythyrsoides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus brachythyrsoides Sudre (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 11, 1904).

Préambule : Malgré la dernière phrase de son protologue, « En attendant que la découverte de quelque forme de transition permette de la réunir au type comme simple variété, je la désigne sous le nom de R. brachythyrsoides. », ce nom n’est pas provisoire. Il est donc valide et typifiable tel quel (au rang spécifique).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_075_A et BORD_SU_007_075_B (figure 30).

Synonymes : ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze microgene brachythyrsoides (Sudre) Sudre (Batoth. eur. 5 : 68, 1907), ≡ Rubus brachythyrsus Sudre taxon brachythyrsoides (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 128, 1905).

Texte de l’étiquette : « 4181, Herbier SUDRE, Rubus brachythyrsoides Sud., Bort, Vallée de la Dordogne, Corrèze, pét. roses, fil. blancs, st. verdâtres., j. c. glabres, 1/3 des gr. normaux, 8.1901, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_075_B) copie de la description de Rubi eur. : 29, 1908 et « 4181 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Dans l’herbier Sudre, il y a encore deux autres planches d’une autre récolte (4178) qui sont du matériel original : BORD_SU_007_074_A et BORD_SU_007_074_B.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze var. olivaceus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze var. olivaceus Sudre (Rubi eur. : 29, 1908).

Préambule : Même si Sudre indique la première publication de ce nom dans Rub. tarn., nous savons que ce fascicule est paru après les deux premiers volumes de Rubi europae. C’est donc dans ce dernier ouvrage qu’il faudra considérer la diagnose et trouver le basionyme.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_077_A et BORD_SU_007_077_B (figure 31).

Texte de l’étiquette : « 889, la ½ des gr. normaux, Herbier SUDRE, Rubus brachythyrsoides var. olivaceus mihi, Mazamet, Vallée de l’Arnette, Tarn, pét. roses, fil. rouges, st. verdâtres., (gr. août), 13 juin 1897, Sudre. ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_077_B) copie du protologue de Rubi eur. : 29, 1908 et « 889 » manuscrit par Sudre.

Remarques : Une seule récolte est présente dans l’herbier Sudre. Sa localité est identique à celle du protologue. Mais il ne s’agit pas d’un holotype.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze microgene similis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze microgene similis Sudre (Rubi eur. : 29, 1908).

Préambule : Même si Sudre indique la première publication de ce nom dans Rub. tarn., nous savons que ce fascicule est paru après les deux premiers volumes de Rubi europae. C’est donc dans ce dernier ouvrage qu’il faudra prendre la diagnose et trouver le basionyme.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_082_A et BORD_SU_007_082_B (figure 32).

Synonymes : ≡ Rubus similis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 36 (3) : 291, 1912)

Texte de l’étiquette : « 3395, Herbier SUDRE, Rubus similis Sudr., Tarn, chemin de Las Planques, pét. rosés, fil. blancs >, st. verdâtres., pollen pur aux 2/3, 22.6.1902, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_082_B) copie du protologue de Rubi eur. : 29, 1908 et « 3395 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Quatre autres planches (trois récoltes) sont aussi du matériel original : BORD_SU_007_078_A, 007_078_B, 007_079 et 007_081.

 

« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze var. porphyracanthoides Sudre »

Nom typifié ici : Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze var. porphyracanthoides Sudre (Rubi eur. : 29, 1908).

Préambule : Contrairement à ce qui est noté en suivant le nom, il n’y a aucune mention de ce nom dans Rub. tarn. C’est donc bien dans Rubi eur. que se situe la seule description (et mention) de ce nom.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_007_086_A et BORD_SU_007_086_B (figure 33).

Texte de l’étiquette : : « 3344, Herbier SUDRE, Rubus porphyracanthoides Sudr., Arfons, chemin de Ramondens, pét. rosés, fil. roses >, st. roses, diffère du porphyracanthus par ses aiguillons crochus sur le rameau, ses fleurs roses, etc., 20.7.1901, Tarn, Sudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_007_086_B) copie du protologue de Rubi eur. : 29, 1908 et « 3344 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Cette récolte est la seule de l’herbier Sudre et sa localité est la même que celle du protologue. Ce n’est cependant pas un holotype.

 

« Rubus danicus (Focke) Focke var. intricatus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus danicus (Focke) Focke var. intricatus Sudre (Rubi eur. : 29, 1908).

Préambule : La première description de ce nom au rang de variété valide ce nom.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_007_095_A (figure 34).

Texte de l’étiquette : « Auberies (les) près Montfort, N°22, 9. juillet, Pétales roses, filets blancs rosés, anthères blanchâtres, poilues. ».

Texte des autres étiquettes : « Rubus danicus F var. intricatus Sud., Sudre ».

Remarques : Une seconde récolte est présente dans l’herbier de Sudre, elle est plus complète mais elle ne comporte pas de nom (raison pour laquelle je ne l’ai pas choisie comme lectotype). L’écriture de l’étiquette ainsi que sa provenance et le classement de Sudre dans son herbier indiquent bien cependant qu’il s’agit de cette plante. Le lectotype étant incomplet (uniquement une primocanne), je me permets ici de l’ajouter en épitype : BORD_SU_007_095_B.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_007_095_B (figure 34).

Bibliographie

Bouvet G., 1907. Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 36 : 1-108.

Gandoger M., 1883-1891. Flora europae (1-17). Publié à compte d’auteur.

Genevier G., 1860. Essai sur quelques espèces du genre Rubus de Maine-et-Loire et de la Vendée. Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire 8 : 66-108 (+ errata).

Genevier G., 1869. Essai monographique sur les Rubus du bassin de la Loire. Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire 24 : 1-346.

Holzfuss E., 1903. Rubus villicaulis var. validus mh. Allgemeine botanische Zeitschrift für Systematik 9 : 27-28.

Prain D., 1921. Index Kewensis, supplément 5. Oxford University Press, London : 220-228.

Schneider C.K., 1912. Allgemeine und spezielle Morphologie und Systematik der Siphonogamen. Just’s botanischer Jahresbericht 36 (3), Berlin, 291 p.

Sudre H., 1898-1903. Excursions batologiques dans les Pyrénées ou description et analyse des Rubus des Pyrénées françaises fascicules 1-4. Imprimerie de l’Institut de bibliographie, Le Mans, 219 p.

Sudre H., 1898-1911. Bulletins de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes. Imprimerie Veuve Francal et fils, Foix.

Sudre H., 1902. Les Rubus de l’herbier Boreau. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 31 : 51-154 (+ errata).

Sudre H., 1903-1917. Batotheca europaea 1-15. Imprimerie Nougies, Albi, 153 p.

Sudre H., 1905. Genre Rubus. In M. Gandoger, Novus Conspectus Florae europae. Bulletin de l’Académie internationale de géographie botanique 15 (187-188) : 127-136, 15 (191-192) : 221-236 et 15 (193-194) : 301-302.

Sudre H., 1908-1913. Rubi europae vel Monographia Iconibus Illustrata Ruborum Europae. Librairie des sciences naturelles Léon Lhomme, Paris, 305 p.

Sudre H., 1909. Rubi Tarnenses, ou inventaire des ronces tarnaises. Comptes-rendus du Congrès des sociétés savantes de Paris (1908) : 178-235.

Weber H.E., 1985. Rubi Westfalici. Die Brombeeren Westfalens und des Raumes Osnabrück (Rubus L., Subgenus Rubus). Westfalen Museum für Naturkunde, Landschaftsverband Westfalen-Lippe, Münster, 452 p.

Remerciements

Un grand merci à David Mercier pour tout le temps passé, à me convaincre d’abord, puis à me guider dans ce travail, ainsi que pour tout son travail de référencement (bibliographique et nomenclatural) effectué en amont et pour ses relectures nombreuses et précieuses. Je remercie aussi le Jardin botanique de Bordeaux pour leur mise à disposition de cet herbier et l’autorisation de publication des photos, ainsi que le Service commun de conservation du patrimoine (SCECCP) de l’université Paul-Sabatier (et tout particulièrement le Jardin botanique Henri-Gaussen) pour leur aide précieuse dans cette aventure. Merci à Valérie Martin-Rolland pour sa relecture.