Les noms des ronces (Rubus L., Rosaceae) publiés par Henri Sudre et présents dans son herbier de ronces : analyses et typifications éventuelles Partie 11.C - Subdivision Homalacanthi Dumort., Sect. 3 Discolores P.J. Müll., Subsection A Gypsocaulones P.J. Müll. (sans Rubus ulmifolius Schott et ses hybrides)

Title

The names of brambles (Rubus L., Rosaceae) published by Henri Sudre and present in his bramble herbarium: analyzes and possible typifications Part 11.C, Homalacanthi Dumort. subdivision, Discolores P.J. Müll. section, Gypsocaulones P.J. Müll. subsection (without Rubus ulmifolius Schott and its hybrids)

Résumé

Je présente ici les analyses et les typifications éventuelles des noms publiés par Sudre pour la section Discolores P.J. Müll., subsection Gypsocaulones P.J. Müll. (sans Rubus ulmifolius Schott et ses hybrides).

Abstract

I present the analyzes and the possible typifications of the names published by Sudre for the Discolores P.J. Müll. section, Gypsocaulones P.J. Müll. Subsection (without Rubus ulmifolius Schott and its hybrids).

« Rubus tornaticaulis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus tornaticaulis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906).

Préambule : Puisqu’invalidement publié en 1905 dans Sudre in Gand., p. 133, c’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906, que ce nom est publié validement pour la première fois.

Lectotype (désigné ici sur 3 parts) : BORD_SU_033_022_A, BORD_SU_033_022_B et BORD_SU_033_022_C (figure 1).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus tornaticaulis Sud, R. godroni x Lloydianus, Alsace : Coin de bois, sur le chemin creux entre Dorrenbach et la route (reposoir au N. d’Oberotterbach), pétales ovales arrondis, obtus ou émarginés, rose clair, Et. blanches > st. verts, j. c. pubescents, stérile, 14. 8. 1867, Leg. Müller ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_033_022_B) « tornaticaulis » manuscrit de Sudre au crayon bleu.

(sur BORD_SU_033_022_C) Copie de la publication de Rubi eur., p. 77, 1909, et « tornaticaulis, hS. » manuscrit de Sudre au crayon bleu.

Remarques : C’est la seule récolte (les trois planches) présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte microgene grandibasis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte microgene grandibasis Sudre (Rubi eur. : 77, 1909).

Préambule : Bien que publié en 1905 dans Sudre in Gand., p. 133, ce nom est alors invalide car il est juste listé et ne renvoie pas à une description antérieure. Il est ensuite publié dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 16, 1906. Ici, il est provisoire car non défini sur son rang taxonomique. Il faut attendre Rubi eur., p. 77, en 1909, pour que ce nom soit publié validement pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_024_A (figure 2).

Synonymes : ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte taxon grandibasis Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905), publ. nom. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus grandibasis Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 16, 1906), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus grandibasis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 628, 1913), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte subsp. grandibasis (Sudre) Touss. & Gust. (Bull. Soc. Amis Sci. Nat. Rouen 66-67 : 176, 1932).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus grandibasis Sud, R. nob. macroph. en cœur, Alsace : Buchbach, pollen très peu mélangé, 9. Juil. 1860, hSudre ».

Remarques : Deux récoltes sur cinq planches sont présentes dans l’herbier de Sudre Tout est du matériel original. Il est impossible de dire à laquelle des deux récoltes appartiennent telles ou telles planches. Pour compléter le lectotype qui n’est composé que d’une floricanne, je propose de désigner un épitype. La planche avec les deux primocannes semble particulièrement conseillée.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_033_023_B (figure 2).

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte subsp. amplistipulus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte subsp. amplistipulus Sudre (Excurs. batol. 4 : 196, 1903).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 32 en 1902, que ce nom est publié pour la première fois (amplistipulis). Il est alors invalide car provisoire. Il faut attendre la validation de ce nom dans la dernière partie de Rub. Pyr. in Excurs. batol. 4 : 196 en 1903.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_025 (figure 3).

Synonymes : ≡ Rubus hedycarpus Focke microgene amplistipulus Sudre (Bull. Ass. Fr. Bot. 5 (50-51) : 36, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte taxon amplistipulus (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905), ≡ Rubus amplistipulus (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 627, 1913).

Texte de l’étiquette : « 2353, Herbier H. SUDRE, Rubus amplistipulus Sudre, En haut du bois de Bédat, à Lançon, pét. roses, fil. id. >, st. verd., j. c. glabrescents, 2/3 de gr. normaux, H. Pyr : 17. 8. 99., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 77, 1909.

Remarques : Cinq autres récoltes sont du matériel original (aucune n’a de publication accolée). Ce sont les planches BORD_SU_033_027, 029, 031, 033 et 034.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. dubius Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var.  dubius Sudre (Rubi eur. : 77, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 77, 1909, que ce nom est publié validement pour la première fois. Une publication antérieure se trouve dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 32 en 1902. Ce nom est alors provisoire. Il n’est pas repris (et donc pas validé) dans Rub. Pyr. in Excurs. batol. 4, en 1903.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_033_030 et BORD_SU_033_030_B (figure 4).

Synonymes : ≡ Rubus hedycarpus Focke var. dubius Sudre (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 36, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.).

Texte de l’étiquette : « 2295, Herbier H. SUDRE, Rubus amplistipulus Sudre v. dubius, Village de Barrancoueu, pét. roses, fil. blancs >, st. verd., j. c. peu poilus, pollen pur aux 3/4, H. Pyr : 15. 8. 99., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 77, 1909.

(sur BORD_SU_033_030_B) « 2295, R. amplistipulus v. dubius ».

Remarques : Une seconde récolte fait aussi partie du matériel original (aucune publication accolée) : BORD_SU_033_032.

 

« Rubus impuripulvis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus impuripulvis Sudre, pro hybr. (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 36, 1902).

Préambule : C’est bien dans Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 36, 1902, que ce nom est publié validement pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_036 (figure 5).

Texte de l’étiquette : « 2298, Herbier H. SUDRE, ×Rubus impuripulvis Sudre, R. amplistipulus v. dubius × rigiduliformis, Barrancoueu, à l’entrée du village, pét. blancs, fil. id. >, st. verd., stérile, H. Pyr : 15. 8. 99., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 77, 1909.

Remarques : C’est la seule récolte de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. obtusiflorens Sudre »

Nom typifié ici : Rubus obtusiflorens Sudre ex Mugnier (Bull. Soc. Sci. Nat. Haute-Marne 5, 21 : 112, 1908).

Préambule : C’est dans Bonplandia 9, p. 308, en 1861, que Rubus glaucinus P.J. Müller est publié, mais sans description (num. nud.). Sudre va ensuite nommer cette même plante sous le nom de Rubus winteri (P.J. Müll. ex Focke) A. Foerster taxon obtusiflorens Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905), publ. nom. inval. (nom. nud.). En 1906, c’est dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18 que ce nom est de nouveau publié avec une diagnose. Il est alors provisoire. Il faut attendre Mugnier dans son article sur les Rubus nouveaux pour la flore haut-marnaise pour valider ce nom. En donnant une description provenant entièrement des éléments fournis par Sudre, une typification sur un spécimen de l’herbier Sudre est possible et même souhaitable.

Lectotype (désigné ici sur 3 parts) : BORD_SU_033_072_A, BORD_SU_033_072_B et BORD_SU_033_072_C (figure 6).

Synonymes : = Rubus glaucinus P.J. Müll. (Bonplandia 9 : 308, 1861), publ. nom. inval. (nom. nud.), = Rubus winteri (P.J. Müll. ex Focke) A. Foerster taxon obtusiflorens Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905), publ. nom. inval. (nom. nud.), ≡ Rubus obtusiflorens Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. obtusiflorens (Sudre ex Mugnier) Sudre (Rubi eur. : 78, 1909).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus obtusiflorens Sud, R. glaucinus mül. ! Bonpl. nom. sol., H. Marne : bois de Bourbonne-les-Bains, pét. blancs, pollen pur aux 9/10, Leg. Levent n° 65 ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_033_072_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 78, 1909, et « 65 » manuscrit de Sudre.

(sur BORD_SU_033_072_C) « 65 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Les deux autres récoltes de l’herbier de Sudre (trois planches) sont aussi du matériel original (BORD_SU_033_071, 073 et 074).

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. rhombeus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. rhombeus Sudre (Rubi eur. : 78, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 78, 1909, que ce nom est publié validement.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_070 (figure 7).

Texte de l’étiquette : « H. SUDRE – BATOTHECA EUROPAEA- fasc. VII 1909, Sect. III -Discolores P.-J Müll., Gr. a – Gypsocaulones P.-J Müll., N° 335, Rubus winteri P.-J Müll. (voir étiq. du n° 334), var. rhombeus Sud., Rub. eur. p. 78, France – Tarn : Vallée de la Mandre. Pétales rosulés, étamines et styles pâles, 21. 7. 1907, Coll. H. Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 78, 1909.

Remarques : La planche BORD_SU_033_069 est aussi du matériel original.

 

« Rubus pseudo-winteri Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus pseudowinteri Sudre, pro hybr. (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 61, 1900).

Préambule : C’est bien dans Rub. Pyr. in Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 61, 1900, que ce nom est publié validement en tant qu’hybride (pseudo-winteri).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_033_087 et BORD_SU_033_088 (figure 8).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus pseudo-winteri Sudr., R. ulmifolius × winteri × rusticanus, Vallée du Garbet, en aval d’Aulus, pét. roses, fil. blancs >, st. rouges, j. c. poilus,  gr. de pollen tous déformés, Ariège, 6. 8. 1898., hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_033_088) copie de la publication de Rubi eur., p. 78, 1909.

« Herbier H. SUDRE, ×Rubus pseudo-winteri, aulus ».

Remarques : C’est la seule récolte qui est du matériel original.

 

« Rubus subrosilis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus subrosilis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. Fr. 51 : 15, 1904).

Préambule : C’est bien dans « les Contributions à la flore batologique du Plateau central de la France » in Bull. Soc. Bot. France 51 de 1904, que ce nom est publié validement en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_080 (figure 9).

Texte de l’étiquette : « 4284, Herbier H. SUDRE, ×Rubus subrosilis Sud, = winteri × Lloydianus ?, Puy-de-D., Arlanc, en montant aux Chassaignes Htes, avec winteri, propinquus, gillotii, pét. rosés, fil. blancs, st. verd., 12. 8. 03., hSudre » et « pollen très imparfait » manuscrit de Sudre.

Remarques : Une seconde planche pourrait appartenir à cette même récolte et donc être aussi du matériel original pouvant prétendre à faire partie du lectotype. La date n’est cependant pas la même, ce qui est certainement dû à un problème de retranscription des données de la planche 080. En tout état de cause, je ne prends pas le risque de considérer cette planche (BORD_SU_033_083) comme lectotype. Pour compléter ce lectotype dont la feuille de la primocanne est abîmée, je désigne cette planche comme épitype.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_033_083 (figure 9).

 

« Rubus lasiodermis Sudre » pro hybr.

Nom à typifié : Rubus lasiodermis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 33 : 136, 1904).

Préambule : C’est bien dans Observations sur ‘Set of British Rubi’ in Bull. Soc. Études Sci. Angers 33, de 1904, que ce nom est publié validement en tant qu’hybride. La seule récolte qui ait pu servir à la typification se trouve dans l’herbier de Sudre. Nous savons qu’Edees et Newton, qui ont déjà typifié ce nom, ne l’ont pas fait sur ce spécimen. Je reprends donc ici la typification de ce nom sur la bonne planche.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_033_075_A et BORD_SU_033_075_B (figure 10).

Texte de l’étiquette : « Set of British Rubi (1892-1895) _ 119. Rubus leucostachys Schleich.(non Dougl.), R. vestitus, W. & N., Reff.- Schleich., ex. Sm. Engl. Fl., ii, 403, 1824 ; Bab. Brit. Rubi, 113 ; Focke Syn. Rub. Germ. 291 ; Journ. Bot. 1890, 131 ; 1892, 234. _ Wimborne, Dorset, July, 1892. Edward F. Linton. ».

Texte des autres étiquettes : « R. winteri × vestitus, (R. lasiodermis Sud.) hSudre ».

(sur BORD_SU_033_075_B) copie du protologue de Bull. Soc. Études Sci. Angers 33 de 1904.

Copie de la publication de Rubi eur. p. 78, 1909.

Remarques : Une seconde planche pourrait faire partie de cette même récolte et donc être aussi du matériel original pouvant prétendre à faire partie du lectotype. La date n’est cependant pas la même, ce qui est certainement dû à un problème de retranscription des données de la planche 080. En tout état de cause, je ne prends pas le risque de considérer cette planche (BORD_SU_033_083) comme lectotype. Pour compléter ce lectotype dont la feuille de la primocanne est abîmée, je désigne cette planche comme épitype.

Épitype (désigné ici) : BORD_SU_033_083 (figure 10).

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte mirogene winteriformis Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte microgene winteriformis Sudre (Excurs. batol. 4 : 196, 1903).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr., in Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 35, 1902, que ce nom est publié pour la première fois. Il est alors provisoire. Il faut attendre l’analyse finale de ce document pour valider les noms au bon rang taxonomique. C’est ce qui est fait dans Rub. Pyr., in Excurs. batol. 4 : 196, 1903.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_033_089_A et BORD_SU_033_089_B (figure 11).

Synonymes : ≡ Rubus hedycarpus Focke microgene winteriformis Sudre (Bull. Ass. Franç. Bot. 5 (50-51) : 35, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus winteri (P.J. Müll. ex Focke) A. Foerster taxon winteriformis (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905), ≡ Rubus winteriformis (Sudre) C.K. Schneid. (Just’s Bot. Jahresber. 37 (2) : 629, 1913).

Texte de l’étiquette : « 2418, Herbier H. SUDRE, Rubus winteriformis Sudr., Vallée de Louron à Cazaux-débat, pét. roses, fil. roses >, st. roses, j. c. glabres, pollen très impur, H. Pyr., 23. 8. 99, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_033_089_B) copie de la publication de Rubi eur., p. 78, 1909, et « 2418 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte faisant partie du matériel original.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte subsp. ellipticifolius Sudre »

Nom typifié ici : Rubus ellipticifolius Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 10 : 5, 1900).

Préambule : C’est dans Rub. Pyr., in Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 62, 1900, que ce nom est publié pour la première fois. Il est alors provisoire. Il faut normalement attendre l’analyse finale de ce document pour valider les noms au bon rang taxonomique. Dans ce cas, une simple mention de « R. ellipticifolius » dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Plantes 10 : 5, 1900, suffit pour valider le nom au rang spécifique puisque la description validante de Rub. Pyr. 1900 est mentionnée.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_095 (figure 12).

Synonymes : ≡ Rubus hedycarpus Focke subsp. ellipticifolius Sudre (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 62, 1900), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus hedycarpus Focke subsp. ellipticifolius (Sudre) H. Marcailhou & A. Marcailhou (Bull. Soc. Hist. Nat. Autun 15 : 260, 1903), ≡ Rubus pubescens Weihe taxon ellipticifolius (Sudre) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 134, 1905), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte subsp. ellipticifolius (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 78, 1909).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, Rubus ellipticifolius Sudre, Ax, en montant au bois de Las Planes, pét. rosés, fil. blancs >, st. verd., Ariège, 16. 8. 1898, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur., p. 78, 1909.

Étiquette de BATOTHECA EUROPAEA, Fasc. VII, 1909, n° 336.

Remarques : Les planches BORD_SU_033_097, 098 et 099 sont aussi du matériel original.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. foliolosus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. foliolosus Sudre (Rubi eur. : 78, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 78, 1909, que ce nom est publié validement pour la première fois.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_100 (figure 13).

Texte de l’étiquette : « Herbier V. MADIOT, n° 51, Rubus ellipticifolius v. foliolosus Sud, haie, au bord de la route, Charmoy, Hte Marne, 12 juillet 1908, V. M. ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 78, 1909.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus argetinus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus argetinus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 78, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 78, 1909, que ce nom est publié validement pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_109 (figure 14).

Texte de l’étiquette : « H. Sudre – FLORA GALLICA, ×Rubus argetinus Sud, = ellipticifolius × clethrophilus ?, Ariège, Foix, près Cadirac, en allant du rec… ? de Derq (?) vers le village, pas loin des usines de l’Arget, g. s., pét. roses, fil. roses =, st. roses, stérile, 18 7 1906, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur., p. 78, 1909.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier de Sudre.

 

« Rubus marcailhouanus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus marcailhouanus Sudre, pro hybr. (Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 62, 1900).

Préambule : C’est bien dans Bull. Assoc. Franç. Bot. 3 (27) : 62, 1900, que ce nom est publié validement pour la première fois en tant qu’hybride (marcailhoanus).

Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_033_106 (figure 15).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. Sudre, ×Rubus marcailhoanus Sudre, R. ellipticifolius × ulmifolius, Ax, vieille côte d’Ascou, pét. roses, fil. rosés ≥, st. rouges, j. c. glabres, Ariège, 14. 8. 1898, hSudre ».

Remarques : Les planches BORD_SU_033_107 et 108 sont aussi du matériel original. Sudre a accolé la copie de la publication de Rubi eur. sur la planche 108, ce qui aurait dû m’inciter à la choisir comme lectotype. Il n’y a cependant pas de date sur son étiquette (mais elle fait partie de cette série de récoltes du matériel original).

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. immitis Sudre »

Nom à typifier : Rubus immitis Boreau (Fl. Centre France, éd. 3 : 188, 1857).

Préambule : Sudre ne fait ici qu’une recombinaison de l’espèce décrite par Boreau en 1857. C’est dans l’herbier de ce dernier qu’il faudra chercher le type.

Synonymes : ≡ Rubus dumetorum Weihe ex Boenn. f. immitis (Boreau) E.G. Camus (Cat. pl. France : 88, 1888), ≡ Rubus hedycarpus Focke microgene immitis (Boreau) Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 81, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. immitis (Boreau) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 31, 1907), ≡ Rubus propinquus P.J. Müll. var. immitis (Boreau) Sudre (Batoth. eur. 7 : 91, 1909).

Remarques : Aucune planche de l’herbier de Sudre n’est du matériel original.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. acuticuspis Sudre »

Nom à typifier : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. acuticuspis Sudre ex Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 32, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36 : 32 de 1907, que Bouvet publie pour la première fois ce nom. Sudre possède aussi des planches de ce batologue dans son herbier. Mais cette récolte, indiquée dans le protologue, n’est pas considérée comme appartenant à ce taxon : seulement « très voisine » de cette variété, et qui en diffère par « toutefois, axe peu poilu ». C’est donc bien dans l’herbier Bouvet qu’il faudra chercher le type.

Remarques : Il n’y a aucune planche permettant la typification dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. confusus Sudre »

Nom à typifier : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. confusus (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 32, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36 : 32, de 1907, que Bouvet publie pour la première fois ce nom. Il nomme une plante particulière réunie sous Rubus confusus Genev. (Mon., p. 233, 1869) pro parte, en excluant la plante que Ripart a nommée R. confusus Ripart ex Genev. C’est une situation complexe, et il est regrettable que Sudre n’ait pas proposé une nouvelle épithète !

C’est donc dans l’herbier de Genevier qu’il faudra chercher le type.

Remarques : Aucune planche de l’herbier Sudre ne fait partie du matériel original.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. pseudo-bifrons Sudre »

Nom à typifier : Rubus propinquus P.J. Müll. taxon pseudobifrons Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905).

Préambule : C’est bien dans Sudre in Gand. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 133, 1905, ce nom est publié pour la première fois (pseudo-bifrons). Il fait alors référence à Rubus discolor sensu Genev. (Mon., p. 225, 1869) non Weihe & Nees (Rub. Germ., p. 46, 1822). C’est dans l’herbier de Genevier qu’il faudra chercher le type.

Synonymes : ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte subsp. pseudobifrons (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 32, 1907), ≡ Rubus propinquus P.J. Müll. var. pseudobifrons (Sudre) Tourlet (Cat. pl. vasc. Indre-et-Loire, p. 157, 1908), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. pseudobifrons (Sudre) Sudre (Rubi eur., p. 79, 1909), ≡ Rubus pseudobifrons (Sudre) Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 41 : 14, 1912).

Remarques : Aucune planche n’est présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. pseudo-rusticanus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. pseudorusticanus Sudre (Rubi eur. : 79, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 79, 1909, que ce nom est publié pour la première fois (pseudo-rusticanus).

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_034_111 et BORD_SU_034_110 (figure 16).

Texte de l’étiquette : « Rubus propinquus Mul, v. pseudo-rusticanus Sud, Env. de Toulouse ?, Pollen mélangé, Timbal 71, 1865, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_034_110) copie du protologue de Rubi eur., p. 79, 1909, et « 71 » manuscrit de Sudre.

Remarques : Les quatre planches (trois récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre sont toutes du matériel original. Je choisis comme lectotype la récolte de la Haute-Garonne car Sudre lui a accolé la copie du protologue. De plus, elle provient de Timbal-Lagrave et doit certainement être celle provenant de l’herbier Müller comme indiqué dans le protologue.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. macrobelophorus Sudre »

Nom typifié ici : Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. macrobelophorus Sudre (Rubi eur. : 79, 1909).

Préambule : C’est les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17 de 1906, que cette épithète est publiée pour la première fois. Ce nom (au rang spécifique) est alors provisoire. C’est dans Rubi eur., p. 79, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois.

Lectotype : BORD_SU_034_046 (figure 17).

Synonymes : ≡ Rubus macrobelophorus Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus macrobelophorus (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 5 : 224, 1921).

Texte de l’étiquette : « Rubus macrobelophorus Sud, Valois, Le Plessis-au-Bois, haie, 13. 7. 1865, Fl. paraissant blanches, Turion glauque !, Leg Questier s n. ».

Remarques : Deux autres planches sont aussi du matériel original : BORD_SU_034_047 et BORD_SU_034_048.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. dumosus Sudre »

Nom à typifier : Rubus hedycarpus Focke taxon dumosus Lefèvre ex Boulay (Ass. rubol. Révis. Rubi Discolores : 27, 1891).

Préambule : Sudre ne fait qu’une recombinaison de Rubus rhamnifolius Weihe & Nees subsp. dumosus Lefèvre ex Focke (Abh. Naturwiss. Verein Bremen 9 (2) : 99, 1885), comb. illeg., qui est un nouveau nom pour Rubus dumosus Lefèvre ex Boulay (Ass. rubol. Diagn., 1882 : 8, 1883), ce dernier étant illégitime car il existe déjà un Rubus dumosus Salisb. (Prodr. Stirp. Chap. Allerton : 364, 1796).

Synonymes : ≡ Rubus robustus P.J. Müll. var. umbrosus Boulay (Ass. rubol. Diagn. : 22, 1877), ≡ Rubus dumosus Lefèvre (Bull. Soc. Bot. Fr. 24 : 220, 1877), publ. nom. inval (nom. nud.), ≡ Rubus rhamnifolius Weihe & Nees subsp. dumosus Lefèvre ex Focke (Abh. Naturwiss. Verein Bremen, 9 (2) : 99, 1885), comb. illeg., ≡ Rubus hedycarpus Focke subsp. dumosus (Lefèvre ex Focke) Boulay (Bull. Soc. Bot. Fr. 45 : 529, 1898), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. dumosus (Lefèvre ex Focke) Sudre (Rubi eur. : 79, 1909), ≡ Rubus propinquus P.J. Müll. var. dumosus (Lefèvre ex Focke) Sudre (Batoth. eur. 7 : 91, 1909).

Remarques : La planche BORD_SU_034_070 est un syntype faisant partie de la collection « Association rubologique n° 76 ». La planche BORD_SU_034_071 est du matériel original de Lefèvre.

 

« Rubus godronii Lecoq et Lamotte var. belophoroides Sudre »

Nom à typifier : Rubus villicaulis Köhler ex Weihe taxon belophoroides Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 130, 1905).

Préambule : C’est bien dans Sudre, in Gand. de 1905, que ce nom est validement publié pour la première fois. Il se rapporte à la description faite dans « Les Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Études Sci. Angers de 1902 en page 22 (nom alors provisoire).

C’est bien dans l’herbier Boreau qu’il faudra trouver le type. Une telle planche existe, comme par exemple MBAng.2009.5643.

Synonymes : ≡ Rubus villicaulis Köhler ex Weihe microgene belophoroides Sudre (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 22, 1902), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus belophoroides (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 3 : 153, 1908), ≡ Rubus godronii Lecoq & Lamotte var. belophoroides (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 79, 1909).

Remarques : Deux planches présentes dans l’herbier de Sudre sont aussi du matériel original : BORD_SU_034_080 et BORD_SU_034_081.

 

« Rubus perfrondosus Sudre et Bouvet » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus perfrondosus Sudre & Bouvet in Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 65, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, 36 que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

C’est bien dans l’herbier Bouvet qu’il faudra trouver le type. Une telle planche existe comme par exemple MBAng.2007.2497.

Remarques : Les quatre planches (deux récoltes) présentes dans l’herbier de Sudre sont aussi du matériel original provenant de l’herbier Bouvet : BORD_SU_035_011, 012, 013 et 014.

 

« Rubus euchroanthus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus euchroanthus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906).

Préambule : Ce nom avait déjà été publié avant par P.J. Müller : Rubus euchroanthos P.J. Müll. & Timb.-Lagr. (Bonplandia 9 : 309, 1861), mais sans description, c’est donc un nomen nudum. En 1905, il est repris dans Sudre in Gand, mais toujours sans description. C’est donc bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype : BORD_SU_035_015 (figure 18).

Synonymes : = Rubus euchroanthos P.J. Müll. & Timb.-Lagr. (Bonplandia 9 : 309, 1861) publ. nom. inval. (num. nud.).

Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus euchroanthus Sud, R. propinquus × consobrinus v. roseiflorus, pét. rose violet foncé, ét. rose violet foncé, st. rose plus foncé, j. c. velus, pollen très imparfait, Bois de S. Aignan, (L. inf.re), De L’Isle, 27. 6. 1867. »

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. p. 79 de 1909.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier Sudre.

 

« Rubus lasiopus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus piletopus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906).

Préambule : Dans Rubi eur. p. 79, 1909, le nom de Rubus lasiopus Sudre, pro hybr. est noté comme provenant des Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18 de 1906. Il n’est pourtant noté nulle part dans cet article. Par contre, il semble évident que l’hybride ainsi nommé correspond en tout (description d’un même spécimen et localité) à Rubus piletopus Sudre, pro hybr. de cette même page 18 des Diagn. Nous pouvons alors considérer R. lasiopus Sudre comme un nom superflu de Rubus piletopus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906). En outre, Sudre a déjà publié dans Rub. Pyr. in Bull. Ass. Fr. Bot. 4 (48) : 293, en 1901, un autre R. lasiopus, pro hybr. qui, lui, est légitime.

Sur l’étiquette de la seule planche d’herbier de Sudre de cette ronce (et donc du lectotype), Sudre a corrigé « lasiopus » en « lasiopoides » car il signale qu’il ne s’agit pas de Rubus lasiopus Sudre (Bull. Ass. Franç. Bot. 4 (48) : 293, 1901), décrit de Rub. Pyr. Ce nom de Rubus lasiopoides Sudre est publié en 1913 dans Rubi europae. C’est donc aussi un nom superflu de Rubus piletopus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906), que je typifie ici.

Lectotype : BORD_SU_035_017 (figure 19).

Synonymes : = Rubus lasiopus Sudre (Rubi eur. : 79, 1909), nom. illeg. et nom. superfl. pro Rubus piletopus Sudre, = Rubus lasiopoides Sudre (Rubi eur. : 261, 1913), nom. superfl. pro Rubus piletopus Sudre.

Texte de l’étiquette : « = propinquus × lasiothyrsus ? vel alterniflorus, Valois : Carrefour du passage, hSudre, Leg. Questier, 8. 8. 1867 ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. p. 79 de 1909 avec changement de nom : lasiopus remplacé par lasiopoides (collage).

« R. lasiopus Sud. l. c. non Rub. Pyr. ».

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier Sudre.

 

« Rubus cardiophylloides Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus cardiophylloides Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 17, de 1906, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype : BORD_SU_035_016 (figure 20).

Texte de l’étiquette : « ×Rubus cardiophylloides Sud, R. propinquus × cardiophyllus, Valois, Leg. Questier, Pistils roses purpurins, hSudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. p. 79 de 1909.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier Sudre.

 

« Rubus propinquiformis Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus propinquiformis Sudre & Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 31 : 92, 1902).

Préambule : C’est bien dans « Les Rubus de l’herbier Boreau » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, n.s., 31, de 1902, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

C’est d’ailleurs dans l’herbier Boreau qu’il faut chercher le type. Une telle planche existe comme par exemple MBAng.2014.0.0392.

Remarques : Sur les quinze planches de l’herbier Sudre, aucune n’est du matériel original.

 

« Rubus semipropinquus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus semipropinquus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 79, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 79, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype (désigné ici sur 2 parts) : BORD_SU_035_001 et BORD_SU_035_002 (figure 21).

Texte de l’étiquette : « 143, R. semipropinquus Sud. et Jourd., = propinquus × cuspidifer, Armentières-sur-Avre, Eure, Talus des routes, 29 juil1904, Turion arqué, glauque,  à faces planes ou peu excavées, hérissé ainsi que les aiguillons ;  pétales blancs, très legt rosés ; étamines blanches égalant ou dépt peu les styles verdâtres ; sépales étalés ; carpelles poilus, pollen imparfait, H. Sudre, FLORA GALLICA ».

Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_035_002) Copie du protologue de Rubi eur. p. 79, de 1909, et « 143 » manuscrit de Sudre.

Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.

 

« Rubus jaculifer Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus jaculifer Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906).

Préambule : C’est bien dans les Diagn. in Bull. Soc. Et. Sci. Angers 35 : 18, 1906, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype : BORD_SU_035_035 (figure 22).

Texte de l’étiquette : « ×Rubus jaculifer Sud. = propinquus × cerasifolius, chemin de Bourgfontaine à Villers Cotterets, Valois, Leg. Questier, 1857, hSudre ».

Remarques : Une autre planche provenant très certainement du même endroit est présente dans l’herbier de Sudre. Rien ne stipule qu’elle appartienne à la même récolte et ne peut donc pas être considérée comme partie intégrante du lectotype ou même isolectotype (BORD_SU_035_036).

 

« Rubus rigidispinus Sudre » pro hybr.

Nom à typifier : Rubus rigidispinus Sudre & Bouvet, pro hybr. (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 36 : 67, 1907).

Préambule : C’est bien dans « Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou » in Bull. Soc. Études Sci. Angers, série 2, n.s. 36 que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

C’est aussi dans l’herbier Bouvet qu’il faudra chercher le type. Une telle planche existe comme par exemple MBAng.2007.2495.

Remarques : Les deux planches de l’herbier de Sudre sont aussi du matériel original : BORD_SU_035_037 et 038.

 

« Rubus piletodermis Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus piletodermis Sudre, pro hybr. (Batoth. Eur. 1 : 7, 1903).

Préambule : C’est bien dans Batoth. Eur. 1 : 7, 1903, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype : BORD_SU_035_041 (figure 23).

Texte de l’étiquette : « Sudre – BATOTHECA EUROPAEA- Fasc I. 1903, 18.- ×RUBUS PILETODERMIS Sud. (n. hybr.), R. propinquus × vestitus (leucanthemus)., France. – Cantal : Aurillac, route de Vic, à 3 kil. De la ville, près de Veiraguet avec le propinquus Mül., Pétales roses ; étamines blanches, dépassant les styles verdâtres. Stérile, 3. 8. 1903., Coll. H. Sudre ».

Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. p. 80, 1909.

Remarques : C’est la seule planche de l’herbier Sudre faisant partie de la collection de Batotheca Europaea.

 

« Rubus perdolosus Sudre » pro hybr.

Nom typifié ici : Rubus perdolosus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 80, 1909).

Préambule : C’est bien dans Rubi eur., p. 80, 1909, que ce nom est validement publié pour la première fois en tant qu’hybride.

Lectotype : BORD_SU_035_046 (figure 24).

Texte de l’étiquette : « Herbier Sudre- FLORA GALLICA, ×Rubus perdolosus Sud., R. propinquus × adscitus, R. phyllostachys Gen. p.p. non Mül., Vendée : Evrunes, ét. blanches, st. roses, j. c. hérissés, pollen très imparfait, extrait d’un R. propinquus ».

Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur. p. 80, 1909.

« Rubus phyllostachys Mull., Evrunes, 4 jt 1860, Genevier, Etamines blanches, styles à peine rosés, jeunes carpelles hérissés, pollen très imparfait, extrait d’un R. propinquus ».

Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre. Ce type mériterait d’être complété par un épitype (à chercher peut-être dans l’herbier Genevier) car seule une floricanne est présente sur cette planche.

Bibliographie

Boreau A., 1858. Flore du centre de la France et du bassin de la Loire, ou Description des plantes qui croissent spontanément, ou qui sont cultivées en grand dans les départements arrosés par la Loire et ses affluents, avec l’analyse des genres et des espèces. Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 771 p.

Boulay N., 1873-1884. Association rubologique.

Bouvet G., 1907. Matériaux pour l’étude des ronces d’Anjou. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 36 : 1-108.

Camus E.G., 1888. Catalogue des plantes de France, de Suisse et de Belgique. Dupont, Lechevalier, Paris, 325 p.

Genevier G., 1869. Essai monographique sur les Rubus du bassin de la Loire. Mémoires de la Société Académique de Maine-et-Loire 24 : 1-346.

Müller P.J., 1861. Rubologische Ergebnisse einer dreitägigen Excursion in die granitischen Hoch-Vogesen in der Umgegend von Gérardmer (Vogesen-Depart. – Frankreich). Bonplandia 9 : 276-309

Ormezzano M.M. Q. & Château E., 1906. Florule raisonnée du Brionnais. Bulletin de la Société d’histoires naturelles d’Autun 19 : 295-300.

Prain D., 1908. Index Kewensis, supplément 3. Oxford University Press, London : 152-155.

Prain D., 1921. Index Kewensis, supplément 5. Oxford University Press, London : 220-228.

Schneider C.K., 1913. Allgemeine und spezielle Morphologie und Systematik der Siphonogamen. Just’s botanischer Jahresbericht. 37 (2), Berlin, 629 p.

Sudre H., 1898-1911. Bulletins de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes. Imprimerie Veuve Francal et fils, Foix.

Sudre H., 1898-1903. Excursions batologiques dans les Pyrénées ou description et analyse des Rubus des Pyrénées françaises fascicules 1-4. Imprimerie de l’Institut de bibliographie, Le Mans, 219 p.

Sudre H., 1902. Les Rubus de l’herbier Boreau. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 31 : 51-154 (+ errata).

Sudre H., 1903-1917. Batotheca europaea 1-15. Imprimerie Nougies, Albi, 153 p.

Sudre H., 1905. Genre Rubus. In M. Gandoger, Novus Conspectus Florae europae, Bulletin de l’Académie internationale de géographie botanique 15 (187-188) : 127-136, 15 (191-192) : 221-236 et 15 (193-194) : 301-302.

Sudre H., 1906. Diagnoses de Rubus nouveaux. Bulletin de la Société d’études scientifiques d’Angers 31 : 1-61.

Sudre H., 1908-1913. Rubi europae vel Monographia Iconibus Illustrata Ruborum Europae. Librairie des sciences naturelles Léon Lhomme, Paris, 305 p.

Remerciements

Un grand merci à David Mercier pour tout le temps passé à me guider dans ce travail, ainsi que pour tout son travail de référencement (bibliographique et nomenclatural) effectué en amont et pour ses relectures nombreuses et précieuses. Je remercie aussi le Jardin botanique de Bordeaux pour leur mise à disposition de cet herbier et l’autorisation de publication des photos, ainsi que le Service commun de conservation du patrimoine (SCECCP) de l’université Paul-Sabatier de Toulouse (et tout particulièrement le Jardin botanique Henri-Gaussen) pour leur aide précieuse dans cette aventure. Merci à Valérie Martin-Rolland pour sa relecture.