Ingénieur de recherches au CNRS, docteur en biologie végétale, elle a intégré le laboratoire de palynologie du Centre de recherches archéologiques de Valbonne, est enseignante en biologie à Da Nang (centre Viêt Nam) puis en botanique et microbiologie à Oran (Faculté des sciences d’El Senia, Algérie).
Elle est spécialisée en archéopalynologie (Préhistoire, Proto Histoire et Moyen Âge) et a réalisé des analyses polliniques de sites du Paléolithique supérieur, du Néolithique et des époques classiques et médiévales d’Europe occidentale.
Considérée comme insolite par la plupart de nos contemporains, la consommation traditionnelle de fougères comme légume varie beaucoup selon les zones climatiques. Les exemples proposés dans cette étude montrent qu’elle subsiste encore par endroits dans les pays tempérés, mais ne concerne que quelques rares espèces utilisables parmi la flore assez réduite des ptéridophytes qui s’y trouvent. Dans les zones chaudes, au contraire, leur utilisation y est beaucoup plus importante car la possibilité de trouver des espèces consommables au sein de la profusion des ptéridophytes présents est très élevée.
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