Ingénieur de recherches au CNRS, diplômé de l’École supérieure de biologie et de biochimie de Paris, il intègre le laboratoire du Professeur André Leroi-Gourhan au Musée de l’Homme puis rejoint le laboratoire de palynologie du Centre de Recherches Archéologiques de Valbonne.
Spécialiste en archéopalynologie (Paléolithique, Mésolithique et périodes historiques romaines et égyptiennes), il a effectué des analyses polliniques de sites préhistoriques et archéologiques ainsi que l’étude pollinique de produits d’embaumement et de médications antiques conservés dans les sépultures.
Considérée comme insolite par la plupart de nos contemporains, la consommation traditionnelle de fougères comme légume varie beaucoup selon les zones climatiques. Les exemples proposés dans cette étude montrent qu’elle subsiste encore par endroits dans les pays tempérés, mais ne concerne que quelques rares espèces utilisables parmi la flore assez réduite des ptéridophytes qui s’y trouvent. Dans les zones chaudes, au contraire, leur utilisation y est beaucoup plus importante car la possibilité de trouver des espèces consommables au sein de la profusion des ptéridophytes présents est très élevée.
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