Les noms des ronces (Rubus L., Rosaceae) publiés par Henri Sudre et présents dans son herbier de ronces : analyses et typifications éventuelles. Partie 15 - Subdivision Homalacanthi Dumort. : Ronces nouvelles présentes dans l’Additamenta et Correctiones de Rubi europae
Title
The names of brambles (Rubus L., Rosaceae) published by Henri Sudre and present in his bramble herbarium: analyzes and possible typifications Part 15 - Homalacanthi Dumort. Subdivision: new brambles present in “Additamenta et Correctiones” of Rubi europae
Résumé
Je présente ici les analyses et les typifications éventuelles des noms publiés par Sudre pour la subdivision Homalacanthi Dumort, présents dans l’Additamenta et Correctiones de Rubi europae.
Abstract
I present the analyzes and the possible typifications of the names published by Sudre for the Homalacanthi Dumort. subdivision, present in “Additamenta et Correctiones” of Rubi europae.
« Rubus semiplicatus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus semiplicatus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 257, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Additamenta et Correctiones » in Rubi eur. : 257, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_002_065 (figure 1).
Texte de l’étiquette : « Flora Guestfalica, Rubus semiplicatus Sud., = plicatus × pyramidalis, = R. plicatus × pyramidalis Demandt in Baenitz Hb. Eur. (1888), Siegen, Waldboden, 28. 7. 1887, Lg. Demandt ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de Rubi eur. : 257, 1913.
Remarques : C’est la seule planche de cette espèce présente dans l’herbier de Sudre. Cette planche semble composée d’éléments provenant d’une autre planche (peut-être de Demandt). Elle est cependant tout à fait conforme pour servir de lectotype, car c’est certainement elle qui a été étudiée par Sudre pour faire sa description.
« Rubus nitidus Weihe et Nees microgene opaciformis Sudre »
Nom typifié ici : Rubus opaciformis (Sudre) Prain (Index Kew. suppl. 4 : 206, 1913).
Préambule : C’est dans « Les Rubus de Belgique » in Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 188, 1910, que se trouve la première description de cette plante. Le nom alors donné est provisoire de par son rang taxonomique. Il faut attendre Prain in Index Kew. suppl. 4 : 206, 1913, pour valider le nom au rang spécifique ainsi que la référence à cette description. Comme indiqué en introduction de l’article « les Rubus de Belgique », c’est dans l’Herbier du Jardin botanique de l’État (Bruxelles) qu’il faudrait chercher le type. Sudre a cependant conservé dans son propre herbier des planches provenant de l’Herbier du Jardin botanique de l’État. Nous pouvons donc aussi désigner le type sur une de ces parts.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_004_047 (figure 2).
Synonymes : ≡ Rubus nitidus Weihe & Nees microgene opaciformis Sudre (Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 188, 1910), publ. nom. inval. (nom. prov.), ≡ Rubus nitidus Weihe & Nees microgene opaciformis Sudre (Rubi eur. : 257, 1913).
Texte de l’étiquette : « Herbier du Jardin botanique de l’État Bruxelles, R. nitidus W.N, R. opaciformis Sud., hSudre, Coll. Du Prè, 1905 ».
Texte des autres étiquettes : « Subsp. Rubus integribasis P.J. Müll., Rubus nitidus W. et N., Waterloo, 1895, pollen très imparfait ».
Remarques : Une autre planche est certainement aussi du matériel original (provenant apparemment aussi de l’herbier de Bruxelles). C’est la BORD_SU_004_046 (Crépin, Groenendael).
« Rubus semisenticosus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus semisenticosus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 59 : 725, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 725, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride. Cette publication est parue trois mois avant celle de Sabransky (Oesterr. Bot. Z. 63 : 227, 1913) qui donne donc un synonyme (Rubus plicatoides, pro hybr.) pour Rubus semisenticosus Sudre.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_004_127 (figure 3).
Synonyme : = Rubus plicatoides Sabr., pro hybr (Oesterr. Bot. Z. 63 : 227, 1913).
Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Rubi rari vel minus cogniti exsiccati, n° 201, Rubus semisenticosus Sud., = senticosus × sprengelii, Patria : Silesia : Lissahora, Leg. Weeber, hSudre ».
Remarques : Une seconde planche (Weeber, Malenowitz), faisant partie du matériel original, est aussi présente dans l’herbier de Sudre. C’est la BORD_SU_004_129.
« Rubus spribilleanus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus spribilleanus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 257, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 257, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_005_043_B (figure 4).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Guestfalica, Rubus spribilleanus Sud, R. carpinifolius × sprengelii Sud, Herford : Hecke in horst, 8. 8. 1912, Leg. Spribille, (s.n. argenteus), hSudre ».
Remarques : Une seconde planche faisant probablement partie de la même récolte, mais sans aucune indication précise, est aussi présente dans l’herbier de Sudre. C’est la BORD_SU_005_043_A.
« Rubus carpinifoliiformis Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus carpinifoliiformis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 59 : 725, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 725, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_005_042 (figure 5).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Belgica, Rubus carpinifoliiformis, R. carpinif. × vestiti lecanth., Belgia, Leg. Wathelet, 9. 8. 1912, pl. stérile à fl. blanches, s. loe. ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 257, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus carpinifolius Weihe ex Boenn. microgene platybelophorus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus platybelophorus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 65, 1912).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques III » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 65, 1912, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’espèce.
Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_005_045 et BORD_SU_005_044 (figure 6).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Gallica, Rubus platybelophorus Sud, Italie, Piemont mérid., près de Boves, haies, silice, 500 à 600 m, fl. blanches, pollen pur aux 5/6, Lg. Burnat, 13. 7. 1905, hSudre ».
Texte des autres étiquettes : (sur BORD_SU_005_044) « H. Sudre, Flora Gallica, R. platybelophorus, Piémont » et copie de la publication de Rubi eur. : 257, 1913.
Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus viridiflavens Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus viridiflavens Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 59 : 65, 1912).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques III » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 65, 1912, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_006_086 (figure 7).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, 12 r. André Delieux TOULOUSE, Rubus gratus × toementos. Lloydianus, = R. viridiflavens Sud, Prov. rhénanes : Bertrich, fl. albi, stérile, 22. 7. 1911, Lg. Bodewig ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 257, 1913.
Remarques : C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus chaerophyllus Sagorski et W. Schultze subsp. axillariformis Sudre »
Nom typifié : Rubus axillaris P.J. Müll (Flora 41 : 139), nom. illeg. non Rubus axillaris Lej. & Courtois (166, 1831).
Préambule : C’est tout d’abord Rubus axillaris P.J. Müll (Flora 41 : 139), nom. illeg. non Rubus axillaris Lej. & Courtois (166, 1831), qui a été publié. Il faut attendre Sudre dans « Les Rubus de Belgique » in Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 193, 1910, pour créer explicitement un nouveau nom pour remplacer R. axillaris P.J. Müll. : Rubus axillariformis Sudre (Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 193). C’est ce nom qui est d’ailleurs aujourd’hui correct.
Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. axillariformis Sudre est un nom superflu car il est homotypique de Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. axillaris (P.J.Müll. ex Nyman) Sudre qui a priorité.
C’est dans « The types of the taxa of the genus Rubus (Rosaceae L.) described by Philipp Jakob Müller » in Gorteria 39 : 5-45, 2017, que Beek A. (van de) et al., ont typifié Rubus axillaris P.J. Müll (Flora 41 : 139), nom. illeg. non Rubus axillaris Lej. & Courtois (166, 1831).
Synonymes : ≡ Rubus piletostachys Godr. subsp. axillaris P.J. Müll. ex Nyman (Suppl. Syll. fl. Eur. : 48), ≡ Rubus carpinifolius Weihe ex Boenn. taxon axillaris (P.J.Müll. ex Nyman) Sudre in Gand. (Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 15 : 128, 1905), comb. illeg., ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. axillaris (P.J.Müll. ex Nyman) Sudre (Rubi eur. : 28, 1908), ≡ Rubus axillariformis Sudre (Bull. Soc. Bot. Belg. 47 : 193), ≡ Rubus chaerophyllus Sagorski & W. Schultze subsp. axillariformis Sudre (Rubi eur. : 257, 1913), nom superf.
Remarques : Deux planches de P.J. Müller sont présentent dans l’herbier de Sudre. Ce sont les planches BORD_SU_007_051 et BORD_SU_007_052.
« Rubus hypomalacus Focke var. acanthothyrsus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus hypomalacus Focke var. acanthothyrsus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_008_006 (figure 8).
Texte de l’étiquette : « Dr H. SABRANSKY, Söchau, Stelermark, « Rubus hypomalacus v. acanthothyrsus » (manuscrit de Sudre), Rubus nudicaulis Weeber, « non Boul » (manuscrit de Sudre), Silesia, in silva Dobrauensi, ad oppidum Friedek, Leg. Weeber, VII 1912, … Sabransky ».
Remarques : Une seconde récolte est aussi présente dans l’herbier de Sudre. Il est très probable qu’elle provienne de la même récolte, mais rien ne le prouve. C’est la BORD_SU_008_005.
« Rubus immutabiliformis Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus immutabiliformis Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_008_090_A (figure 9).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Gallica, Rubus immutabilis × Lloydianus, R. immutabiliformis, Tanus, Bords du Viaur avec R. immutabilis, pét. blancs, fil. id. =, st. verd., (Tarn), 3. 7. 1910, hSudre ».
Remarques : Une autre planche (même date et même lieu) est présente dans l’herbier de Sudre. Elle en diffère un peu par la couleur des styles et n’est pas clairement rattachée au lectotype. C’est peut-être la même récolte, mais rien ne le prouve. Cela reste du matériel original. C’est la BORD_SU_008_090_B.
« Rubus hemistemon P.J. Müll. ex Boulay var. linguifrons Sudre ».
Nom typifié ici : Rubus hemistemon P.J. Müll. ex Boulay var. linguifrons Sudre (Bull. Soc. Bot. France 58 : 32, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 32, 1911, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_009_013 (figure 10).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora Gallica, Rubus linguifrons Sud, R. lingua W. N. sec. O. Gelert, Provincia Saxonia, Ad molav.. Drägemühle, (Gelert) prope Gardelegen oppidum, (Etiam prope Hoppenmühle observ…), X. 1908, L. Kinscher ».
Texte des autres étiquettes : Texte de O. Gelert en allemand et copie de la publication de Rubi eur. : 258, 1913.
Remarques : Une autre planche (même date et même lieu), mais en beaucoup moins bon état, est présente dans l’herbier de Sudre. Elle est du matériel original. C’est la BORD_SU_009_014.
« Rubus fictus Sudre var. caucasigenus Sudre »
Nom à typifier : Rubus fictus Sudre var. caucasigenus Sudre (Moniteur Jard. bot. Tiflis 15 : 47, 1910), comb. illeg.
Préambule : C’est bien dans l’herbier du jardin botanique de Tbilissi, ou jardin botanique national de Géorgie, qu’il faudra chercher le type.
Remarques : Une planche de cette plante (très partielle) est présente dans l’herbier de Sudre. Elle est certainement une partie de récolte récupérée par Sudre pour l’inclure dans son herbier. Elle pourrait être du matériel original. C’est la BORD_SU_009_057.
« Rubus fictus Sudre var. subvestitus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus teretipes (Sudre) C.K. Schneid. var. subvestitus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_009_071 (figure 11).
Synonyme : ≡ Rubus fictus Sudre var. subvestitus Sudre (Rubi eur. : 258, 1913), comb. illeg.
Texte de l’étiquette : « Rubus teretipes Sud. v. subvestitus, Moravia – Czeladnatal, fl. albi, Leg. Weeber n° 54 s.n. R. amplus ? ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 258, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre. Il serait possible de retrouver d’autres parts dans l’herbier de Weeber pour désigner un épitype mieux conservé.
« Rubus fictus Sudre subsp. querceticolus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus querceticola Sudre (Bull. Ass. Pyr. Ech. Pl. 20 : 4, 1910).
Préambule : C’est bien dans Bull. Ass. Pyr. Ech. Pl. 20 : 4, 1910, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’espèce (sous querceticolus).
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_009_074_A (figure 12).
Synonyme : ≡ Rubus fictus Sudre subsp. querceticola (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 258, 1913), comb. illeg.
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora GALLICA, Rubus querceticolus Sud., (H. Gar.), Bois d’Eaunes, (Pét. rosulés, fil. blancs >, st. rosés), 14. 7. 09., hSudre ».
Texte des autres étiquettes : Étiquette de Batoth. eur. n° 735.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre qui est possiblement typifiable. Les dates des autres spécimens sont généralement trop tardives par rapport à la date du protologue.
« Rubus pseudogracilior Sudre et Biau », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus pseudogracilior Sudre & Biau in Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 259, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 259, 1913, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride. À noter que l’épithète est typographiée « pseudogradilior » dans le protologue publié dans Rubi eur., mais « pseudogracilior » dans l’index de ce même ouvrage. Sachant que sur l’étiquette du spécimen BORD_SU_010_113_A est écrit « pseudogracilior », il s’agit clairement d’une erreur typographique qui n’a pas été corrigée lors du processus d’édition.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_010_113_B (figure 13).
Texte de l’étiquette : « 49, H. Sudre, FLORA GALLICA, pét., étam., et styles rose vif, étamines > styles, Tarn, Le Bousquet, près Mazamet, 33 juin 1911, Dr Biau ».
Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur. : 259, 1913.
Remarques : Une seconde planche de cette plante est présente dans l’herbier de Sudre. Elle est certainement une partie de la même récolte, mais rien ne le prouve. Elle pourrait être du matériel original. C’est la BORD_SU_010_113_A.
« Rubus questieri Lefèvre et P.J. Müll. var. borsodensis Sudre »
Nom typifié ici : Rubus questieri Lefèvre & P.J. Müll. var. borsodensis Sudre (Rubi eur. : 259, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 259, 1913, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride. Il est évident que Sudre a décrit cette ronce en prenant dans son herbier les plantes dont il avait connaissance. C’est donc bien dans l’herbier de Sudre qu’il faut trouver le type.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_067_049 (figure 14).
Synonyme : ≡ Rubus rotundatus P.J. Müll. ex Genev. var. borsodensis (Sudre) Budai (Magyar Bot. Lapok 13 : 333, 1915).
Texte de l’étiquette : « Borsodvármegye edényes flórája, 6005 szam, R. rotundatus Mull. β. Borsodensis Sud, Diósgyőr, Vasgyár, Ládi erdő szélén, 1912 junius 21, Gyujtotte : Budai F., « Pét. roses, Et. blancs, st. verts » (manuscrit de Sudre) ».
Texte des autres étiquettes : « Rub. rar. n° 199 », manuscrit de Sudre.
Remarques : Cinq autres planches de cette ronce, provenant toutes de Budai, sont aussi du matériel original. Ce sont les planches BORD_SU_067_044, 045, 046, 047 et 048. Deux sont des syntypes de la collection Rub. rar. n° 199. Le lectotype, que je me suis permis de désigner ici parmi cette collection, correspond parfaitement à la diagnose (mieux que la plante de la planche 048 qui est l’autre syntype).
« Rubus rhombifolius Weihe ex Boenn. var. trichantherus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus rhombifolius Weihe ex Boenn. var. trichantherus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_012_029_A (figure 15).
Texte de l’étiquette : « H Sudre, Flora Germanica, R. rhombifolius W v. trichantherus, Prov. rhenana, chaussée Vollmerhausen, Gummerbach, fl. albi v. rosea, car. ts. poilus, 22. 7. 1912, Lg. Bodewig ».
Remarques : Une seconde planche, apparemment issue de la même récolte, mais sans aucun signe ne le démontrant, se trouve aussi dans l’herbier de Sudre. C’est la BORD_SU_012_029_B.
« Rubus quadraticiformis Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus quadraticiformis Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 259, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 259, 1913, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici sur trois parts) : BORD_SU_012_132_A, BORD_SU_012_132_B et BORD_SU_012_132_C (figure 16).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, FLORA Alsatica, Rubus quadraticiformis Sud, = quadraticus × flaccidifolius, Prob : Alsace, env. de Wissembourg, Lg. Müller ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de Rubi eur. : 259, 1913.
(sur BORD_SU_012_132_B) « H Sudre, Flora Gallica, R. quadraticiformis, pollen atrophié »
(sur BORD_SU_012_132_C) « H Sudre, Flora Gallica, R. quadraticiformis Sud »
Remarques : Il est tout à fait certain que les trois planches proviennent de la même récolte même si aucun signalement ne le précise. Elles étaient épinglées ensemble et se complètent parfaitement. C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus pyramidalis Kaltenb. var. obesiformis Sudre »
Nom typifié ici : Rubus pyramidalis Kaltenb. var. obesiformis Sudre (Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici sur trois parts) : BORD_SU_013_039_A, BORD_SU_013_039_B et BORD_SU_013_039_C (figure 17).
Texte de l’étiquette : « Herbarium Dris H. Sabransky, Rubus pyramidalis Kalt. var. obesus N. Boulay, Stiria media orientalis. Söchau : in silvis loci dicti Wasserscherde, solo argilaceo, petala act, VI 1910, Leg. H. Sabransky ».
Texte des autres étiquettes : « R. pyramidalis Kalt. v. obesiformis Sud, hSudre ».
Remarques : Il est tout à fait certain que les trois planches proviennent de la même récolte même si aucun signalement ne le précise. Elles étaient épinglées ensemble et se complètent complétement. C’est la seule récolte présente dans l’herbier de Sudre qui est du matériel original.
« Rubus argenteus Weihe et Nees var. brevistamineus Sudre »
Nom à typifier : Rubus argenteus Weihe & Nees var. brevistamineus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911), comb. illeg.
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété. Sudre indique que c’est dans l’herbier de Bouvet qu’il a décrit cette plante. Ce sera donc aussi dans cet herbier qu’il faudra chercher le type.
Synonyme : ≡ Rubus brachyarsen Bouvet (Bull. Soc. Et. Sci. Angers 40 : 50,1911).
Remarques : Lors de la première description de ce nom en 1911, nous savons (lettre de Bouvet) que Sudre était aussi en possession, depuis un an, de trois planches offertes par Bouvet. Nous pouvons donc sans hésiter les considérer aussi comme du matériel original. Ce sont les planches BORD_SU_017_051, 052 et 053.
« Rubus argenteus Weihe et Nees var. tourletii Sudre »
Nom typifié ici : Rubus argenteus Weihe & Nees var. tourletii Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913), comb. illeg.
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 726, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_033 (figure 18).
Texte de l’étiquette : « Rubus ?, 75, St Benoît, forêt de Chinon, près du moulin de Drand ( ?), 9 juillet 07, Fl. petites rose pâle, étam. blanches égalant styles verdâtres, non loin du collicolus mais les folioles inférieures des feuilles du turion sont pétiolulées, Tourlet ».
Texte des autres étiquettes : « H. Sudre, Flora Gallica, R. argenteus W N v. tourletii, hSudre » et copie de la publication de Rubi eur. : 260, 1913.
Remarques : Une seconde planche, apparemment issue de la même récolte, mais sans aucun signe ne le démontrant, se trouve aussi dans l’herbier de Sudre. C’est la BORD_SU_013_034.
« Rubus rhombifoliatus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus rhombifoliatus Sudre, pro hybr. (Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 277, 1899).
Préambule : C’est bien dans « Excursions batologiques dans les Pyrénées » in Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 277, 1899, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_056 (figure 19).
Texte de l’étiquette : « Herbier H. SUDRE, ×Rubus rhombifoliatus Sudre, R. longicuspidatus × Lloydianus, Foix, route de S. Girons, pét. blancs, fil. blancs =, st. verdâtres, j.c. pubescents, ¼ de normaux, 19. 8. 1898, Ariège, hSudre ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose originale de Bull. Assoc. Franç. Bot. 2 (24) : 277, 1899, et copie de la publication de Rubi eur. : 260, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus argenteus Weihe et Nees var. lepidulus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus uncinatifactus (Sudre) Sudre var. lepidulus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 33, 1911, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_017_061 (figure 20).
Synonyme : ≡ Rubus argenteus Weihe & Nees var. lepidulus (Sudre) Sudre (Rubi eur. : 260, 1913), comb. illeg.
Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Flora Caucasi, Rubus uncinatifactus Sud v. lepidulus Sud., Caucase : Abchazia (Distr. Suchum), Tzebelda, pét. roses, fil. pourpres >, st. carnés, j. c. poilus, Eglanduleuse, 4. VI 1900, hSudre, Leg G. Woronow ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 260, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre. Il serait par contre très intéressant de retrouver d’autres spécimens de cette plante dans l’herbier Woronow pour désigner un épitype car seules des primocannes sont présentes sur la part de Sudre.
« Rubus albiflorus Boulay et Lucand var. armatifactus Sudre »
Nom typifié ici : Rubus albiflorus Boulay & Lucand var. armatifactus Sudre (Denkschr. Feier 25Jähr. Best. Bot. Ver. Nürnberg 1912 : 16, 1912).
Préambule : C’est bien dans « Rubi Bavarici » in Denkschr. Feier 25Jähr. Best. Bot. Ver. Nürnberg 1912 : 16, 1912, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_020_084 (figure 21).
Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Flora Bavarica, Rubus albiflorus B. et L. v. armatifactus Sud., Bavaria – Nürnberg : Rüchersdorf, Steinbruch (Beim dem Kl. Weiherheim), = R. radula × pubescens Utsch !, 5. 7. 1893, Lg. Prechtelsbauer, N° 49 ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 260, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus preaubertii Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus preaubertii Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 260, 1913), nom. illeg.
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 260, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride. Ce nom est cependant illégitime car il existe déjà un Rubus preaubertii Boulay (Ass. rubol. 1883 : 10, 1883).
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_021_039 (figure 22).
Texte de l’étiquette : « Rubus ericetorum alterniflorus × holerythrus ??, M. et L. – St Aubin-de-Luigné, à la Grande-Guerche, Légit. Préaubert, 1 Jt 08, Cal. refl., Pét. roses, Etam. violet vif dépassant peu les styles de même couleur, Carp. à longs poils, Georges BOUVET ».
Texte des autres étiquettes : « H. Sudre, Flora Gallica, R preaubertii Sud, Hs » et copie de la publication de Rubi eur. : 260, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus euleucus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus euleucus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 59 : 727, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 727, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_035_018 (figure 23).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora GALLICA, Rubus euleucus Sud., = propinquus × albiflorus, P. de D., Coteau de Rocard, p. Lezoux, Arkosc, pollen irrégulier, 2. 7. 1912, Coll. Dr Chassagne ».
Texte des autres étiquettes : copie de la publication de Rubi eur. : 261, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus hololeucoides Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus hololeucoides Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 261, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 261, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_035_008 (figure 24).
Texte de l’étiquette : « 313, Rubus hololeucoides Sud., = propinq × Lloydianus, hSudre, Pét. roses, Et. blanches, Styles verdâtres, Cantal : Le Chapelle Lt, 16. 9. 1910, J.B. Charbonnel ».
Texte des autres étiquettes : copie de la publication de Batoth. eur. n° 740.
Remarques : Sept autres planches présentes dans l’herbier de Sudre sont aussi du matériel original. Ce sont les planches BORD_SU_035_003, 004, 005, 006, 007, 009 et 010. Elles proviennent des localités citées dans la diagnose de Rubi eur. : 261, 1913.
« Rubus semistylosus Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus semistylosus Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 261, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 261, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_036_108 (figure 25).
Texte de l’étiquette : « Herbarium Dris H. Sabransky., Rubus birons Vest var. glandulosus Celak ? Loccis in Ro bifronte et R. stylosom, crescit et ( ?) = R. bifrons × stylosus, Stiria media orientalis. Söchau : in silvis, Solo argillaceo, VIII 08., Rittschein, Petala : ros. (ét. blanches manuscrit de Sudre), Leg. H. Sabransky ».
Remarques : Deux autres planches présentes dans l’herbier de Sudre proviennent probablement de la même récolte. Cependant, rien ne le prouve. Ce sont les planches BORD_SU_036_106 et BORD_SU_036_107.
« Rubus cuspidiferus P.J. Müll. et Lefèvre var. discernendus Sudre »
Nom à typifier : Rubus cuspidiferus P.J. Müll. & Lefèvre var. discernendus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 58 : 34, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 34, 1911, que se trouve le protologue de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_037_036_A et BORD_SU_037_036_B (figure 26).
Synonyme : ≡ Rubus discernendus (Sudre) Prain (Index Kew., suppl. 5 : 222, 1921).
Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Flora Caucasi, Rubus cuspidifer M. et L. v. discernendus Sud., Abchazia (Distr. Suchum), Tzebelda, 4. VI 1900, hSudre, Leg G. Woronow ».
Texte des autres étiquettes : Copie du protologue de Rubi eur. : 261, 1913.
Remarques : Les deux planches présentes dans l’herbier de Sudre proviennent bien de la même récolte (elles étaient jointes par une aiguille). Il serait par contre très intéressant de retrouver d’autres spécimens de cette plante dans l’herbier Woronow pour désigner un épitype car les floricannes présentes sur la part de Sudre sont assez partielles.
« Rubus aigretii Sudre », pro hybr.
Nom à typifier : Rubus aigretii Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 58 : 34, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 34, 1911, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_039_132 (figure 27).
Texte de l’étiquette : « Herbier Clément Aigret, 218, Flore Belge, ×R. aigretii Sud., R. geniculatus × ulmifolius, hSudre, Fleurs roses, E. roses > S., stérile, Je n’ai observé dans la région que les R. thyrsoideus et geniculatus, un peu plus loin R. ulmifolius et R. caesius., Bombaye, 17 septembre 1910 ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la diagnose de Rubi eur. : 261, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus procerus P.J. Müll. ex Boulay var. pseudomollis Sudre »
Nom à typifier : Rubus procerus P.J. Müll. ex Boulay var. pseudomollis Sudre (Rubi eur. : 261, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 261, 1913, que se trouve le protologue de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_041_062 (figure 28).
Texte de l’étiquette : « R. bouvetianus Sud. variations ?, M. et L., Pruniers, à la Rive, sur les schistes quartzifères, 10 Jt 09., Inflor. à q.ques glandes, Cal. subétalé pendant l’anthèse, étalé après, Pét. blancs, à peine rosulés à l’ombre, bifides, Étam. blanches, dépassant peu styles verdâtres, Carp. poilus, fertile., Georges Bouvet ».
Texte des autres étiquettes : « H. Sudre, Flora GALLICA, R. occiduus B. et Bv. v. pseudomollis Sud, Hs ».
Remarques : Une seconde planche, présente dans l’herbier de Sudre, provient certainement de la même récolte. Rien ne le prouve cependant. C’est la BORD_SU_041_063. Je ne peux donc pas l’inclure dans le type qui par ailleurs est déjà très complet.
« Rubus lacertosus (Sudre) Sudre var. brevistamineus Sudre »
Nom à typifier : Rubus lacertosus (Sudre) Sudre var. brevistamineus Sudre (Bull. Soc. Bot. France 59 : 727, 1913).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques IV » in Bull. Soc. Bot. France 59 : 727, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_043_080 (figure 29).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora GALLICA, R. lacertosus Sud. v. brevistamineus, Flor. albi, Castelmaurou, au Faget, H. Gar., 27. 6. 12, hSudre ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 261, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus thyrsoideus Wimm. var. constrictiflorus Sudre »
Nom à typifier : Rubus thyrsoideus Wimm. var. constrictiflorus Sudre (Rubi eur. : 262, 1913), comb. illeg.
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 262, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété.
Lectotype (désigné ici sur deux parts) : BORD_SU_045_146 et BORD_SU_045_147 (figure 30).
Texte de l’étiquette : « Borsodvármegye edényes flórája, 5653 szam, R. thyrsanthus. v. constrictiformis, Diósgyőr, Vasgyár, Tatárárok, 1912 junius 12, Gyujtotte : Budai, Hs ».
Texte des autres étiquettes : « 5653 » manuscrit de Sudre et copie de la diagnose de Rubi eur. : 262, 1913.
Remarques : Il y a cinq planches présentes dans l’herbier de Sudre (toutes sont du matériel original provenant des récoltes de Budai). Les trois autres sont BORD_SU_045_144, BORD_SU_045_145 et BORD_SU_045_148.
« Rubus thyrsoideus Wimm. var. castrensis Sudre »
Nom à typifier : Rubus thyrsoideus Wimm. var. castrensis E. Kaufm. ex Sudre (Denkschr. Feier 25Jähr. Best. Bot. Ver. Nürnberg 1912 : 18, 1912), comb. illeg.
Préambule : C’est bien dans Denkschr. Feier 25Jähr. Best. Bot. Ver. Nürnberg 1912 : 18, 1912, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant que variété. C’est dans l’herbier de Sudre qu’il faudra quand même chercher le type.
Lectotype (désigné ici sur la primocanne) : BORD_SU_046_069 (figure 31).
Synonyme : ≡ Rubus castrensis (E. Kaufm. ex Sudre) Prain (Index Kew., suppl. 5 : 221, 1905), publ. nom. inval. (cit. pro syn.).
Texte de l’étiquette : « H. SUDRE, Flora Bavarica, Rubus constrictus L. M. v. castrensis, = R. castrensis Kaufm !, b. Schnaittach, 26.6. et 18.8. 1898, Leg. Kaufmann, hSudre ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 262, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre. L’étiquette comportant deux dates, je suis dans l’obligation de désigner seulement une partie de cette planche comme lectotype : la primocanne. La floricanne est désignée ici comme épitype pour mieux appréhender cette plante.
Épitype (désigné ici sur la floricanne) : BORD_SU_046_069 (figure 31).
« Rubus semigeniculatus Sudre », pro hybr.
Nom à typifier : Rubus semigeniculatus Sudre, pro hybr. (Bull. Soc. Bot. France 58 : 35, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 35, 1911, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_047_152 (figure 32).
Texte de l’étiquette : « Rubus semigeniculatus Sud., = candicans × geniculatus, Prov. rh., nach Junkersfeld, fl. blanches, 16. 7. 1910, Lg. Bodewig, n° 5 ».
Texte des autres étiquettes : Copie de la publication de Rubi eur. : 262, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus kaufmannii Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus kaufmannii Sudre, pro hybr. (Rubi eur. : 262, 1913).
Préambule : C’est bien dans Rubi eur. : 262, 1913, que se trouve la diagnose originelle de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_120 (figure 33).
Texte de l’étiquette : « H. Sudre, Flora GALLICA, Rubus kaufmannii Sud., = goniophyll. × albiflor., Bavière, Rhimpfalz, Birkonhörd b. Bergzabern,7. VIII 1905, Lg. Kaufmann, hSudre ».
Texte des autres étiquettes : copie de la diagnose de Rubi eur. : 262, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
« Rubus hemigoniophylloides Sudre », pro hybr.
Nom typifié ici : Rubus hemigoniophylloides Sudre, pro hybr (Bull. Soc. Bot. France 58 : 35, 1911).
Préambule : C’est bien dans « Notes batologiques I » in Bull. Soc. Bot. France 58 : 35, 1911, que se trouve le protologue de ce nom en tant qu’hybride.
Lectotype (désigné ici) : BORD_SU_046_152 (figure 34).
Texte de l’étiquette : « Herbier Clément Aigret, 218, Flore Belge, R. subtilis…. Sud (…..), R. hemigoniophylloides = goniophylloides × ulmif., Mont de Tilff, 3 Jll 1909, E > S : Fleurs rosulés à la face interne blancs exterieurt, pollen très imparfait, Leg. CA ».
Texte des autres étiquettes : copie de la publication de Rubi eur. : 262, 1913.
Remarques : C’est la seule planche présente dans l’herbier de Sudre.
Bibliographie
Beek A. (van de) et al., 2017. The types of the taxa of the genus Rubus (Rosaceae L.) described by Philipp Jakob Müller. Gorteria 39 : 5-45.
Prain D., 1913. Index Kewensis, supplément 4. Oxford University Press, London : 203-207.
Prain D., 1921. Index Kewensis, supplément 5. Oxford University Press, London : 220-228.
Sudre H., 1898-1911. Bulletins de l’Association pyrénéenne pour l’échange des plantes. Imprimerie Veuve Francal et fils, Foix.
Sudre H., 1903-1917. Batotheca europaea 1-15. Imprimerie Nougies, Albi, 153 p.
Sudre H., 1908-1913. Rubi europae vel Monographia Iconibus Illustrata Ruborum Europae. Librairie des sciences naturelle Léon Lhomme, Paris, 305 p.
Sudre H., 1910. Les Rubus de Belgique. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique 1910 : 185-250.
Sudre H., 1911. Notes batologiques (notes I). Bulletin de la Société botanique de France 58 : 32-37, 245-251, 273-278.
Sudre H., 1912. Notes batologiques (notes III). Bulletin de la Société botanique de France 59 : 65-70
Sudre H., 1912. Rubi Bavarici. Zusammenstellung der in Bayern beobachteten Brombeeren. Denkschrift zur Feier des 25 jährigen Bestehens des Botanischen Vereins, Nürnberg 1912 : 15-34.
Sudre H., 1913. Notes batologiques (notes IV). Bulletin de la Société botanique de France 59 : 725-731.
Remerciements
Un grand merci à David Mercier pour tout le temps passé, à me convaincre d’abord, puis à me guider dans ce travail, ainsi que pour tout son travail de référencement (bibliographique et nomenclatural) effectué en amont et pour ses relectures nombreuses et précieuses. Je remercie aussi le Jardin botanique de Bordeaux pour sa mise à disposition de cet herbier et l’autorisation de publication des photos, ainsi que le Service commun de conservation du patrimoine (SCECCP) de l’université Paul-Sabatier de Toulouse (et tout particulièrement le Jardin botanique Henri-Gaussen) pour leur aide précieuse dans cette aventure. Merci à Valérie Martin-Rolland pour sa relecture ainsi qu’à Gergely Király pour son avis sur la typification des taxons de Budai validés par Sudre.