M. Sylvain Bonifait

Écologue et naturaliste généraliste (faune et flore), il participe à des activités naturalistes depuis plus de 20 ans à titre bénévole (dans un cadre associatif notamment, etc.) et depuis 15 ans à titre professionnel (établissements publics et bureaux d’études). Il travaille depuis 2017 au Conservatoire botanique national Sud-Atlantique en tant que chargé de mission botaniste, où il intervient sur les inventaires de connaissance de la flore, mais aussi divers autres programmes (hotspots, appuis techniques, etc.). Depuis quelques années, il a également en charge le volet flore-habitats de l’inventaire permanent des ZNIEFF pour l’Aquitaine.

Organisme : Conservatoire botanique national Sud-Atlantique

Adresse : 47 avenue de Certes. Domaine de Certes F-33980 Audenge

Articles de l’auteur

Nuttallanthus canadensis (L.) D.A. Sutton (Plantaginaceae), une nouvelle espèce exogène pour la flore française

Deux populations de Nuttallanthus canadensis (L.) D.A. Sutton (= Linaria canadensis (L.) Chaz.) ont été découvertes en 2023 dans les Landes. Il s’agit d’une espèce originaire de l’est de l’Amérique du Nord et apparentée aux linaires. La taxonomie de l’espèce, puis la chorologie et l’écologie des populations indigènes et exogènes sont présentées. Dans les Landes de Gascogne, N. canadensis se comporte comme une espèce pionnière acidiphile, méso- à mésohygrophile qui colonise les milieux interstitiels ouverts au sein de la pinède de production. L’origine et le risque d’invasion des populations landaises sont ensuite explorés.

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Juncus imbricatus Laharpe (Juncaceae), une nouvelle espèce exogène pour la Nouvelle-Aquitaine et la France

La découverte d’une population de Juncus imbricatus Laharpe à Pessac (Gironde) constitue une première mention pour la France. Il s’agit d’une espèce originaire d’Amérique du Sud et naturalisée en plusieurs autres points du globe. Elle appartient à la section Steirochloa Griseb. et se caractérise notamment par de grandes capsules et des rhizomes épais recouverts des restes fibreux de cataphylles. J. imbricatus colonise des pelouses urbaines plus ou moins rudéralisées et semble en cours de naturalisation. Une première évaluation de son potentiel invasif montre que l’espèce présente un risque élevé, ce qui pourrait motiver une surveillance de la population.

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