Naturaliste et auteur, avec pour thème général l’espace et le territoire : à côté de la fiction, une partie de son œuvre questionne le passage de l’une et l’autre de ces activités, leur porosité.
Nous militons pour le retour en grâce des sciences naturelles, menacées par l’irruption de concepts et méthodes issus des sciences formelles, en particulier des sciences du nombre. Nous cherchons alors à mettre en évidence leur originalité à travers l’exemple de l’écologie, de la botanique et de la phytosociologie, en soulignant quelques-uns de ses aspects épistémologiques : la préoccupation pour la forme (une morphologie), la part d’imaginaire et d’interprétation (une herméneutique), l’importance du rôle de l’observateur (une mésologie) et l’importance de conclure par l’analyse des phénomènes en jeu (une physique). Cette démarche nécessite de bien délimiter le champ d’action des sciences naturelles, de repérer les éléments qui les menacent (et au besoin de les réduire), de comprendre pourquoi ils les menacent et de revendiquer la part non numérique et donc mal « numérisable » de leur matière. En un mot, nous supposons qu’une partie des sciences naturelles relève également de la méthodologie des sciences humaines et nous plaidons pour un retour à l’équilibre.
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