Directeur de recherche honoraire à l’INRAE en pathologie végétale. Au départ, il a étudié plusieurs maladies mal connues ou nouvelles chez les arbres fruitiers à noyaux, entre autres, la verticilliose et une bactériose à Pseudomonas, en privilégiant le travail de terrain. Ainsi il a mis en évidence et analysé l’action combinée du sol et du climat pour prédisposer les arbres à la bactériose. À l’apparition du chancre coloré du platane à Marseille, il a décrit et caractérisé en détail cette maladie nouvelle pour aboutir à la sélection d’un clone de bonne résistance, appelé Platanor®. En retraite, il a publié en 2006 un livre sur le platane faisant la synthèse des connaissances de l’époque et des résultats de ses recherches sur cet arbre.
Adresse : 2 place de la Poste F-30131 Pujaut
Le platane commun est planté dans le monde entier dans des milieux très divers essentiellement pour son ombre et la décoration des voies, parcs et jardins. Nous montrons ici qu’il est le fruit d’hybridations spontanées entre l’espèce Platanus orientalis et des espèces américaines plus ou moins bien caractérisées. Pourtant le dogme est qu’il est le résultat d’hybridations avec l’espèce nord-américaine P. occidentalis. Or, cette espèce n’a été introduite en Angleterre qu’en 1626, alors que des platanes du Mexique auraient été introduits en Espagne et au Portugal entre 1519 et 1626. Ceci expliquerait la grande diversité du platane commun et son adaptation à des milieux très variés.
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