Ingénieur agronome INAP (doctorat es Sciences en 1976 à Orsay), il a fait sa carrière à l’INRAE en amélioration des plantes, en tant que directeur de recherche honoraire. Il a notamment travaillé sur l’utilisation des marqueurs moléculaires pour étudier l’origine des formes cultivées dans les espèces sauvages (Petunia, Beta, Helianthus et Olea), les flux de gènes dans divers environnements agronomiques et naturels des genres Beta et Olea, la reconstruction de phylogénies, les contrôles moléculaires de la puretés des semences et la construction de sondes moléculaires pour détecter des parasites (mycoplasmes, virus, bactéries) et les études de systèmes de reproduction chez Olea europaea et Helianthus annuus. Co-éditeur JASHS et TAG, il est actuellement président de la SHHNH.
Adresse : Parc à Ballon 1, bât. B, 125 rue du Moulin de Sémalen F-34000 Montpellier
Le platane commun est planté dans le monde entier dans des milieux très divers essentiellement pour son ombre et la décoration des voies, parcs et jardins. Nous montrons ici qu’il est le fruit d’hybridations spontanées entre l’espèce Platanus orientalis et des espèces américaines plus ou moins bien caractérisées. Pourtant le dogme est qu’il est le résultat d’hybridations avec l’espèce nord-américaine P. occidentalis. Or, cette espèce n’a été introduite en Angleterre qu’en 1626, alors que des platanes du Mexique auraient été introduits en Espagne et au Portugal entre 1519 et 1626. Ceci expliquerait la grande diversité du platane commun et son adaptation à des milieux très variés.
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